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Montréal, le 6 juin 2021 – Un rassemblement dévotionnel très réussi a été organisé au centre-ville pour commémorer la perte de 215 enfants de Tk'emlúps te Secwépemc, la communauté d'origine du pensionnat indien de Kamloops.

Le 27 mai 2021, un communiqué de presse du bureau de la chef Rosanne Casimir a confirmé une perte impensable dont on avait parlé mais qui n'avait jamais été documentée par le pensionnat indien de Kamloops. Elle a déclaré : "Le week-end dernier, avec l'aide d'un spécialiste du radar à pénétration de sol, la vérité crue des découvertes préliminaires est apparue au grand jour - la confirmation des restes de 215 enfants qui étaient des élèves du pensionnat indien de Kamloops."

"Nous avions une connaissance dans notre communauté que nous avons pu vérifier. À notre connaissance, ces enfants disparus sont des décès non documentés", a déclaré Kukpi7 Rosanne Casimir. "Certains n'avaient pas plus de trois ans. Nous avons cherché un moyen de confirmer cette connaissance par profond respect et amour pour ces enfants disparus et leurs familles, comprenant que Tk'emlúps te Secwépemc est le lieu de repos final de ces enfants." (1)

La nouvelle accablante selon laquelle les restes de 215 enfants, dont certains n’avaient que trois ans, sont enterrés sur le terrain de l’ancien pensionnat indien de Kamloops, en Colombie-Britannique, a consterné la nation. Cette découverte rappelle une période sombre et récente de l’histoire du Canada, son passé de souffrance et le traumatisme actuel de ses victimes. (2)

Pour honorer ces jeunes âmes, leur famille et leur communauté, tous les amis de la communauté montréalaise étaient invités à offrir des prières spéciales au cours des prochaines semaines, en privé et dans les rassemblements de dévotion ou les veilles, et en particulier lors de la Fête de la lumière, les 3 et 4 juin. Faisons appel à ces puissantes forces spirituelles, en nous joignant à d’autres personnes d’origines et de croyances très diverses…

Nous inclinons la tête et offrons des prières pour ces âmes et toutes les âmes qui ont souffert et continuent de souffrir du traumatisme de cette partie sombre de l'histoire de notre pays. (3)

Dans sa lettre adressée à la Fête de 19 jours « Lumière », l’Assemblée spirituelle des bahá’ís de Montréal explique ainsi, « Un grand mal est apparu ces derniers jours, qui a provoqué un choc, du chagrin et de l'indignation dans tout le pays. Nous avons été heurté par la nouvelle de la découverte des 215 enfants que de cent ans. Nous craignons la découverte de d'autres évènements tragiques du même genre. Un nouvel exemple de la façon dont des injustices longtemps cachées sont révélées partout. Nous nous souvenons de la remarquable déclaration de Bahá'u'lláh selon laquelle, en ce jour, « si un petit bijou est perdu et enterré sous une montagne de pierres, et s'il est caché au-delà des sept mers, la Main de l'Omnipotence le révèlera certainement en ce jour. . »  C'est un moment de grand examen de conscience pour notre pays et de sympathie pour les autochtones canadiens partout dans le monde. Une réponse s'impose. L'Assemblée spirituelle nationale a écrit à la communauté bahá'íe du Canada pour lui suggérer ce qu'elle pourrait faire et nous vous recommandons ce soir de lire sa lettre ensemble et d'y donner suite. Nous ne pouvons qu'espérer et prier pour qu'au fur et à mesure que cette histoire déchirante se déroule, elle mène à une plus grande appréciation des capacités extraordinaires des premières nations et que leur spiritualité inhérente soit considérée comme l'une des plus grandes bénédictions du Canada. (4)

Au courant de la semaine, des dizaines des réunions dévotionnelles auront lieu dans les quartiers de la ville pour commémorer cette immense perte tragique qui a bouleversé le pays.

Références :

(1) Communiqué de presse Bureau de Chef Tk’emlúps te Secwépemc Kukpi7

(2) Communiqué de l’ASN du Canada daté le 31 mai 2021

(3) Communiqué du comité CEG adressé à la Fête de 19 jours Núr

(4) Lettre du 5 juin 2021, L’Assemblée spirituelle des bahá’ís de Montréal

Montréal, le 29 mai 2012 – À l’aube de ce jour, le monde bahá’í ainsi que la communauté montréalaise ont commémoré l’ascension du Messager divin pour notre Ère, Bahá'u'lláh !

Avec l'ascension de Bahá'u'lláh se termine une période qui, sous bien des rapports, reste sans parallèle dans l'histoire religieuse du monde. Le premier siècle de l'ère Bahá'í avait atteint maintenant le milieu de son cours. Une époque que nulle période des dispensations antérieures ne surpassa pour sa sublimité, sa fécondité et sa durée, caractérisée, sauf pour un court intervalle de trois ans, par un demi-siècle de révélation continue et progressive, était révolue. Le message proclamé par le Báb avait produit son fruit d'or. La phase la plus importante, sinon la plus spectaculaire de l'âge héroïque, était achevée. Le Soleil de Vérité, l'astre le plus grand du monde, s'était levé dans le Siyáh-Chàl de Tihrán; il avait dissipé les nuages qui l'entouraient à Baghdád, avait subi une éclipse momentanée à Andrinople, en s'élevant vers son apogée, et il s'était finalement couché à 'Akká, pour ne plus reparaître avant un millénaire complet. La toute nouvelle foi de Dieu, le point de mire de toutes les dispensations passées, avait été proclamée complètement et sans réticence. Les prophéties annonçant son avènement s'étaient remarquablement accomplies. Ses lois fondamentales et ses principes essentiels, la chaîne et la trame de son futur ordre mondial, avaient été clairement énoncés. Sa relation organique avec les systèmes religieux qui la précédèrent et son attitude vis-à-vis d'eux avaient été définies sans erreur possible. Les premières institutions au sein desquelles un ordre mondial embryonnaire était destiné à mûrir avaient été établies indiscutablement. Le covenant, conçu pour sauvegarder l'unité et l'intégrité de son organisation mondiale, avait été irrévocablement légué à la postérité. La promesse d'une unification de toute la race humaine, de la naissance de la paix suprême et du déploiement d'une civilisation mondiale avait été donnée sans contredit. Les sinistres avertissements annonçant les catastrophes qui allaient s'abattre sur les rois, les ecclésiastiques, les gouvernements et les peuples avaient, tel un prélude à une fin aussi glorieuse, été divulgués de façon répétée.

Les appels significatifs adressés aux principaux magistrats du Nouveau Monde, avant-coureurs de la mission dont le continent nord américain devait être investi plus tard, avaient été lancés. Le contact initial avait été effectué avec une nation dont l'un des descendants royaux devait adopter la cause Bahá'í avant l'expiration du premier siècle. L'impulsion première avait été donnée qui, au cours des décennies successives, avait conféré à la sainte montagne de Dieu, dominant la plus grande prison, et continuerait de conférer dans les années à venir, d'inestimables bienfaits, tant au point de vue spirituel qu'à l'égard des institutions. Et finalement, les premiers emblèmes d'une conquête spirituelle qui ne devait pas embrasser, avant la fin de ce siècle, moins de soixante pays dans les hémisphères oriental et occidental, avaient été hissés triomphalement.

Par l'ampleur et la diversité de ses saintes Écritures, par le nombre de ses martyrs et la valeur de ses champions, par l'exemple que donnèrent ses adhérents, par le châtiment exemplaire subi par ses adversaires, par la pénétration de son influence, l'héroïsme incomparable de son héraut, l'éblouissante grandeur de son auteur et l'action mystérieuse de son esprit irrésistible, la foi de Bahá'u'lláh, parvenue maintenant au seuil de la sixième décennie* de son existence, avait largement démontré sa capacité d'aller de l'avant, indivisible et incorruptible, tout au long de la route tracée pour elle par son ' fondateur, et de déployer, sous les yeux des générations successives, les signes et les preuves de cette puissance céleste dont il l'avait lui-même si richement dotée.

*1944, Dieu Passe près de Nous, Shoghi-Effendi

Montréal, le 20 avril 2021 - La communauté bahá'íe de Montréal ainsi que les bahá'ís du monde entier célèbrent trois des douze jours pendant lesquels Bahá'u'lláh, le prophète fondateur de la Foi, a déclaré sa mission dans un jardin de la banlieue de Baghdád en Irak le 21 avril 1863.

Le jardin appartenait à Najib Pacha, le gouverneur de Bagdad de l'époque, et a été mis à la disposition de Bahá'u'lláh pour qu'il y séjourne avant de quitter la ville sur la route de son exil vers Constantinople, la capitale de l'Empire ottoman.

Ces douze jours sont connus par les bahá'ís sous le nom de "Riḍván" en arabe, que l'on peut traduire par "Paradis".  

« L'arrivée de Bahá'u'lláh dans le jardin de Najibiyyih, surnommé plus tard jardin du Ridvan* par ses fidèles, marque le début de ce qui est devenu la plus sacrée et la plus significative de toutes les fêtes bahá'i: la fête commémorative de la déclaration de sa mission à ses compagnons. Une déclaration aussi capitale peut certes être considérée à la fois comme l'aboutissement logique de ce processus révolutionnaire dont il prit lui-même l'initiative à son retour de Sulaymàniyyih, et comme un prélude à la proclamation décisive de cette même mission que, d'Andrinople, il adressa au monde et à ses gouvernants. »

« Pendant bien des nuits », écrit Nabil, « dépeignant l'émoi qui avait saisi le cœur des compagnons de Bahá'u'lláh, au cours des jours qui précédèrent la déclaration de sa mission, « Mirza Àqà Jàn réunit ceux-ci dans sa chambre, ferma la porte, alluma de nombreux cierges au camphre et leur psalmodia, à haute voix, les odes et les tablettes nouvellement révélées qu'il possédait. Oubliant complètement ce monde contingent, entièrement plongés dans les royaumes de l'esprit, négligeant de se nourrir, de dormir ou de boire, ils découvraient subitement que la nuit avait fait place au jour, et que le soleil approchait du zénith. »

Sur les circonstances exactes qui entourèrent cette déclaration historique, nous ne sommes malheureusement que très peu renseignés. Les paroles que Bahá'u'lláh prononça effectivement à cette occasion, la façon dont il présenta sa déclaration, la réaction qu'elle produisit, le choc qu'en reçut Mirza Yahyá, l'identité de ceux qui eurent le privilège d'entendre Bahá'u'lláh, tout cela reste enveloppé dans une obscurité que les historiens futurs auront du mal à percer. La description fragmentaire laissée à la postérité par son chroniqueur Nabil représente l'un des rares récits authentiques que nous possédions sur les journées mémorables qu'il passa dans ce jardin. « Chaque jour » raconte Nabil, « avant l'aube, les jardiniers cueillaient les roses qui bordaient les quatre avenues du jardin et les empilaient par terre, au milieu de sa tente bénie. Le tas était si élevé que, lorsque ses compagnons se réunissaient pour boire leur thé du matin en sa présence, ils ne pouvaient se voir au-dessus. De ses propres mains, Bahá'u'lláh confiait toutes ces roses à ceux qu'il renvoyait de sa présence chaque matin, avec mission de les remettre de sa part à ses amis arabes et persans de la ville." "Une nuit", continue Nabil, "la neuvième nuit de la lune ascendante, je montais la garde avec d'autres, près de sa tente bénie. Comme minuit approchait, je le vis sortir de sa tente, passer près de quelques-uns de ses compagnons endormis, et commencer à faire les cent pas dans les allées bordées de fleurs du jardin, sous le clair de lune. De tous côtés, le chant des rossignols était si fort que, seuls, ceux qui étaient proches de lui pouvaient entendre distinctement sa voix. Il continua de marcher jusqu'à ce que, s'arrêtant au milieu de l'une des avenues, il observe: 'Voyez ces rossignols. Leur amour pour ces roses est si fort que, veillant du crépuscule jusqu'à l'aube, ils gazouillent leurs mélodies et, dans une passion brûlante, communient avec l'objet de leur adoration. Comment ceux qui se prétendent embrasés d'amour pour la beauté du Bien-Aimé - celle de la rose même - peuvent-ils se résoudre à dormir?’ Pendant trois nuits consécutives je veillais, effectuant des rondes autour de sa tente bénie. Chaque fois que je passais près du lit sur lequel il était étendu, je le trouvais éveillé, et chaque jour, du matin au soir, je le voyais sans cesse occupé à converser avec le flot de visiteurs qui ne cessaient d'arriver de Baghdád. Pas une seule fois je ne pus découvrir, dans les paroles qu'il prononçait, le moindre indice de dissimulation. »*

Quant à la signification, Bahá'u'lláh lui-même nous en révèle l'importance de cette circonstance historique comme le «plus grand festival », le « roi des festivals », le « festival de Dieu ».

Les institutions bahá'íes locales et nationales sont élues une fois par an au cours de cette période. Pour la première fois dans l'histoire du Canada, la communauté bahá'íe a utilisé un système de vote électronique en raison des restrictions sanitaires actuelles. 

*Extraits de "Dieu Passe près de nous" écrit par Shoghi-Effenfi, le défunt Gardien de la foi bahá'íe (1897-1957)

Photo : Jardin de Najib Pasha actuellement faisant partie de l'université de Baghdád


Montréal, le 22 mai 2021 - La célébration de la Déclaration du Báb est l'un des neuf jours saints du calendrier bahá'í. Elle a été célébrée dans divers arrondissements de Montréal ainsi que partout dans tout le monde bahá'í. 

« Je suis, je suis, je suis, le promis ! Je suis Celui dont vous avez invoqué le nom pendant mille ans, à l'évocation duquel vous vous êtes levés, dont vous avez désiré assister à l'avènement, et dont vous avez prié Dieu de hâter l'heure de la Révélation. En vérité Je le dis, il incombe aux peuples de l'Orient et de l'Occident d'obéir à Ma parole et de prêter allégeance à Ma personne. »

Deux heures et onze minutes après le coucher du soleil, Siyyid `Alí-Muhammad, connu sous le nom du Báb (la Porte), fait sa déclaration à Mullá Husayn-i-Bushrú'í dans une petite pièce à l’étage supérieur de sa maison à Shiraz, en Perse (aujourd'hui l'Iran), fondant ainsi la foi bábíe. Par coïncidence, ce jour-là, à Téhéran, naissait `Abdu'l-Bahá, le fils aîné de Bahá'u'lláh. Bahá'u'lláh est le prophète-fondateur de la foi bahá'íe dont le Báb avait annoncé l'avènement. `Abdu'l-Bahá lui-même a été proclamé plus tard par Bahá'u'lláh comme son propre successeur, étant ainsi la troisième "figure centrale" de la Foi baháʼíe.

Où, si ce n'est dans le Kitáb-i Íqán (Livre de la Certitude), l'étudiant de la dispensation Bábíe peut-il essayer de trouver ces affirmations qui attestent sans erreur possible le pouvoir et l'esprit qu'aucun homme, s'il n'est une manifestation de Dieu, ne peut manifester ? Une telle chose, s'exclame Bahá'u'lláh, pouvait-elle être rendue manifeste si ce n'est par le pouvoir d'une révélation divine et par la puissance de l'invincible volonté de Dieu ? Par la justice de Dieu ! Si quelqu'un concevait dans son cœur une révélation si grande, la seule pensée d'une semblable déclaration le confondrait ! Si les cœurs de tous les hommes se pressaient dans son cœur, il hésiterait encore à s'aventurer dans une entreprise si redoutable. Aucun oeil, affirme-t-il dans un autre passage, n'a contemplé une effusion aussi grande de générosité, et aucune oreille n'a ouï une telle révélation de bonté miséricordieuse... Les prophètes « doués d'immuabilité », dont l'élévation et la gloire brillent comme le soleil, furent tous honorés d'un Livre que tous ont vu, et dont les versets ont été dûment vérifiés. Tandis que les versets tombés en pluie de cette nuée de miséricorde divine ont été si abondants que personne n'a encore été capable d'en estimer le nombre... Comment peuvent-ils déprécier cette révélation ? Quel âge vit jamais événements aussi importants ?

[L’odre Mondial de Baha’u’llah, Shoghi Effendi]

De nombreuses personnes en Orient et en Occident attendaient le retour du Messie, comme les Templiers en Allemagne, les Millerites aux États-Unis et les adeptes de l'Islam au Moyen-Orient.

La grande déception du mouvement Millerite fut la réaction qui suivit les proclamations du prédicateur baptiste William Miller selon lesquelles Jésus-Christ reviendrait sur Terre en 1844, ce qu'il appelait l'Avènement. Son étude de la prophétie Daniel 8 pendant le Second Grand Réveil l'a amené à la conclusion que la « purification du sanctuaire » de Daniel était la purification du monde du péché lorsque le Christ viendrait, et lui et beaucoup d'autres se sont préparés, mais 1844 est arrivé, et ce qu'ils attendaient ne s'est jamais produit !

L'événement le plus remarquable s'est produit le 24 mai 1844 : l'inauguration officielle de la première ligne télégraphique. C'est à ce moment-là que Morse envoya les célèbres mots « Quelle est l'œuvre de Dieu ! » de la gare Baltimore & Ohio Mount Clare de Baltimore au Capitole par le fil. Ces mots, tirés de la Bible (Nombres 23:23), ont été choisis par Annie Ellsworth, la fille du commissaire américain aux brevets Henry Leavitt Ellsworth, qui avait défendu l'invention de Morse et obtenu un financement précoce pour celle-ci.

L'évolution de la science et de la technologie a révolutionné la vie de l'humanité depuis lors ! En ce qui concerne les relations humaines, nous avons encore beaucoup à apprendre !

Montréal, le 10 avril 2021 - Une fois de plus, la série de conférences commémoratives Raymond Flournoy a rassemblé plus de cent amis d'au moins deux continents d'Europe et d'Amérique ! Le sujet de la série de cette année par téléconférence est « Joseph et l'Alliance », dédié à la mémoire de Douglas Martin qui a quitté ce monde éphémère en septembre 2020.

Au cours des sept dernières années, le Dr Todd Lawson, professeur émérite de pensée islamique à l'Université de Toronto, a voulu, par le biais de ces séries de conférences, attirer notre attention sur le fait que les communautés bahá'íes et musulmanes en particulier, ainsi que toutes les autres religions, sont des révélations de la même source, qu'elles sont liées les unes aux autres et qu'elles ont le même objectif, à savoir établir l'unité et la concorde entre les peuples de la terre ! Ce discours est un des principes fondamentaux de la foi bahá'íe.

La présente série de conférences met l'accent sur le sujet de Joseph et de l'Alliance afin de démontrer le plan de Dieu pour l'humanité à travers ses révélations successives dans ce monde. Joseph, fils bien-aimé de Rachel et de Jacob, était un messager de Dieu à part entière. Jacob, connu aussi sous le nom d'« Israël », avait 12 fils mais il aimait Joseph plus que tous les autres et lui donna apparemment un manteau multicolore. Ses frères étaient jaloux de lui et l'ont vendu comme esclave. Il fut emmené en Égypte et finit par devenir l'intendant de Putiphar, l'un des fonctionnaires de Pharaon.

L'histoire de Joseph a fait l'objet de milliers d’essais d’érudition dans le judaïsme, le christianisme, l'islam et la foi bahá'íe, et c'est une coïncidence heureuse que cette série de conférences soit dédiée à Douglas Martin, un amoureux de l'Alliance. Tout au long de sa vie, Douglas a été à la fois un amoureux et un érudit de l'Alliance, selon Todd Lawson. Ses écrits sur l'Alliance sont d'une éloquence et d'une lucidité inégalées. En effet, les séries de conférences de cette année reflètent bien son engagement profond envers l'Alliance bahá'íe et ses implications pour la société et la civilisation.

La série de conférences sur « Joseph et l'Alliance » a débuté le 27 mars et se poursuivra jusqu'au 8 mai 2021, tous les samedis à 15 h par téléconférence. Plusieurs érudits et participants à la série ont déjà rendu des hommages glorieux et touchants à Douglas Martin. Les réminiscences se poursuivront au cours des sessions restantes. Son âme, sans aucun doute, accompagnera les érudits et amis qui participent à ces présentations !

Le 27 mars, un hommage approprié a été rendu à Raymond Flournoy et un court documentaire sur sa vie et ses Coins de feu a été projeté. Des réflexions personnelles de Douglas et Elizabeth Martin ont été partagées par des universitaires, des artistes, des enseignants et des amis.

La deuxième session du 3 avril 2021 a été entièrement consacrée au sujet de l'Alliance dans le Coran. Le Dr Todd Lawson a magistralement et éloquemment élucidé le sujet pour l'auditoire.

Le 10 avril, le Dr Stephen Lambden a fait une présentation fascinante sur certaines trajectoires d'introduction dans la Bible et les Écritures bahábi-bahá'íes.

Au cours des quatre prochaines semaines, jusqu'au 8 mai, d'éminents spécialistes tels que les docteurs Armin Eschraghi, Moojan Momen, Franklin Lewis et Todd Lawson parleront de Joseph et de l'Alliance tels qu'ils sont expliqués dans l'école Shaykhi, dans les écrits du Báb, dans les écrits de Bahá'u'lláh et d'Abdu'l-Bahá ainsi que dans les traditions mystiques persanes. (voir photo)

Vous êtes chaleureusement invités à assister à l'une des futures conférences en vous inscrivant au préalable sur le lien ci-dessous :

https://utoronto.zoom.us/meeting/register/tZcsfumupz0oGtdvXl1qrVFb1oHOP6zMdrJA

Bien que toutes les conférences soient en anglais, les amis sont invités à présenter leurs questions ou commentaires dans la langue de leurs choix. Les conférenciers ou un traducteur pourront répondre aux questions ou entrer dans la conversation convenablement !

 

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