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Montréal, le 25 février 2021 - Du coucher du soleil le 25 février au coucher du soleil le 1er mars, les bahá’ís de Montréal se joignent aux bahá’ís du monde entier pour célébrer une période joyeuse en passant du temps avec leurs amis et leur famille, en aidant ceux qui sont dans le besoin par des actes charitables et en répandant de la joie par des cadeaux. Ces jours connus également comme « Ayyám-i-Há », un terme arabe qui peut être traduit par les « jours de Há », Há étant la lettre arabe correspondant au français H – commémore la transcendance de Dieu sur ses attributs, puisque son nom « Há » a été utilisé comme un symbole de l’essence de Dieu dans les écrits sacrés baháʼís. Dans le système de numérologie arabe, la lettre Há a la valeur numérique de cinq, ce qui est égal au nombre maximum de jours à Ayyam-i-Há. Ces jours de générosité,  aussi connus comme les Jours intercalaires, les Ayyám-i-Há ne sont pas inclus dans les dix-neuf mois de dix-neuf jours du calendrier bahá’í qu’ils ajustent pour qu’il corresponde aux 365 jours de l’année solaire (et grégorienne). Ils servent aussi de période de préparation pour le jeûne annuel bahá’í (du 1er au 19 mars), pendant lequel les bahá’ís s’abstiennent de manger et de boire du lever au coucher du soleil, et pour Naw-Rúz (le 20 mars) le Nouvel An bahá’í, célébré le premier jour du printemps.

Partout dans le monde, on célèbre la fête d’Ayyám-i-Há de bien des façons. À Montréal et hors de cette période de pandémie, on peut s’attendre à voir des échanges de cadeaux, entre amis, et entre les membres d’une famille, de grands repas, des projets de service et des fêtes pour enfants. Plusieurs écoles au Canada invitent les parents des enfants bahá’ís à faire une présentation devant leurs camarades de classe.

Partout au pays, dans divers quartiers, des groupes d’amis qui participent au processus de construction communautaire promu par les bahá’ís découvrent dans la fête d’Ayyám-i-Há une période de réjouissance durant laquelle ils peuvent renforcer leurs liens d’amour et d’amitié avec leurs voisins.

Au sujet de cette période Bahá’u’lláh a écrit :

Au cours de ces journées, il convient au peuple de Bahá d’organiser de bons repas pour eux, pour leur famille et, au-delà, pour les pauvres et les indigents, puis de saluer et de glorifier leur Seigneur, de chanter ses louanges et de magnifier son nom, dans la joie et l’allégresse […]. 

Montréal, 18 janvier 2021 - Le Ministre canadien des Affaires étrangères et député fédéral de Notre-Dame-de-Grâce—Westmount, Québec - Marc Garneau, avait accordé lundi dernier un entretien avec les représentants des communautés bahá’íes au niveau local et national malgré

son emploi du temps très chargé.

Le but de ce rencontre  était d’offrir au ministre des très sincères félicitations pour sa nomination à titre de Ministre des Affaires étrangères. La délégation a exprimé l’appréciation de la communauté bahá’íe canadienne en ce qui concerne les efforts du ministre pour assurer le bien-être et la sécurité de notre collectivité ainsi que de tous les Canadiens. Nous souhaitons également au ministre Garneau, un mandat rempli de succès dans ses engagements communautaires et politiques.

Marc Garneau, le ministre des Affaires étrangères depuis le 12 janvier 2021 – fait partie de l'équipage de trois missions de la NASA, en 1984, 1996 et 2000. Président de l'Agence spatiale canadienne de 2001 à 2006, il devient en 2003 chancelier de l'université Carleton à Ottawa. Depuis 2008, il est député libéral à la Chambre des communes du Canada, représentant les circonscriptions québécoises de Westmount—Ville-Marie puis Notre-Dame-de-Grâce—Westmount. Depuis novembre 2015, il est également le 31e ministre des Transports du Canada, dans le cabinet de Justin Trudeau.

Le ministre Garneau connaît très bien la communauté bahá’í canadienne, ses principes, ses objectives de l’unité du genre humain et la paix universelle. Au cours de ses voyages il a déjà visité les jardins bahá’ís à Haïfa et le Centre mondial.  

Cet entretien qui a eu lieu par téléconférence était cordiale et chaleureux. La délégation a exprimé son espoir de pouvoir accueillir le ministre à l’occasion du centenaire du décès de ‘Abdu’l-Bahá au Sanctuaire bahá’í en novembre, si les circonstances le permettrait.

Montréal, le 25 novembre 2020- Dans les quartiers à Montréal aussi bien qu’à travers le mondes entier, des centaines des milliers des amis ont organisé des réunions télévisuelles pour commémorer ces deux événements majeurs du calendrier bahá’í.

Le jour de décès d’ ‘Abdu’l-Bahá, le 29 novembre 1921, dix-mille personnes, juifs, chrétiens et musulmans, de toutes convictions et dénominations, étaient rassemblées sur le Mont carmel en Terre sainte pour pleurer la disparition d’un être célébré comme étant l’essence de la « vertu et de la sagesse, de la connaissance et de la générosité.»  « Ce fut un exemple vivant du sacrifice de soi », déclara ce jour-là un chef juif pour décrire ‘Abdu’l-Bahá, fils et successeur choisi de Bahá’u’lláh. Un orateur chrétien en parla comme celui qui avait conduit l’humanité vers le  « chemin de la Vérité », comme un  «pilier de paix » ajouta un éminent chef musulman, et comme l’incarnation de “la gloire et de la grandeur.” Lors de ses funérailles, rapporte un observateur occidental, « une foule immense s’était rassemblée, s’affligeant de sa mort mais aussi se félicitant de sa vie. »

Partout en Orient et en Occident, ‘Abdu’l-Bahá avait acquis la réputation d’un ambassadeur de la paix, un champion de la justice, et l’interprète principal d’une nouvelle Foi. Pendant ses voyages en Amérique du Nord et en Europe, il avait proclamé par la parole et par l’exemple, avec force et persuasion, les principes essentiels de la religion de son père. S’adressant aux grands comme aux humbles et à tous ceux qui croisaient son chemin, il affirmait que « l’amour est la plus grande loi », qu’elle est le fondement de la « civilisation véritable », et que « ce dont l’humanité a impérieusement besoin, c’est de coopération et de réciprocité » entre tous ses peuples.

Voici comment un observateur américain le décrit : Il trouva un auditoire nombreux et bien disposé à son égard, impatient de le saluer personnellement et d’écouter de sa bouche son message spirituel d’amour… Au-delà des mots, quelque chose d’indescriptible se dégageait de sa personnalité qui allait droit au cœur de tous ceux qui accédaient en sa présence. Un visage en forme de dôme, une barbe de patriarche, des yeux qui semblaient voir au-delà du temps et des sens, une voix douce mais claire et pénétrante, une limpide humilité, un amour jamais pris en défaut, mais par-dessus tout, un sens de l’autorité mêlé à un sentiment de douceur qui conférait à tout son être la majesté rare de l’élévation spirituelle, tout cela en faisait quelqu’un d’à-part, tout en le rendant proche de l’âme la plus humble ; tout cela, et bien plus encore de je-ne-sais-quoi d’indéfinissable, a laissé chez ses nombreux…amis, des souvenirs indélébiles et indiciblement précieux.

Et pourtant, aussi attirante qu’était sa personnalité et profonde sa compréhension de la condition humaine, elles ne sauraient suffire à rendre justice au rang unique d’Abdu’l-Bahá dans l’histoire religieuse. Selon les termes mêmes de Bahá’u’lláh, il était le « Dépôt de Dieu », « un abri pour toute l’humanité », « la bénédiction suprême », et « le Mystère antique et immuable » de Dieu. Les écrits bahá’ís affirment encore qu’ « en la personne d’Abdu’l-Bahá, les caractéristiques incompatibles d’une nature humaine et d’une connaissance et d’une perfection supra-humaines ont été fondues et sont en complète harmonie. »

Le problème de la succession a été capital dans toutes les religions. Le fait qu’il n’ait pas pu être résolu y a inévitablement engendré acrimonie et divisions. L’ambiguïté entourant les véritables successeurs de Jésus et de Mahomet par exemple, a conduit à des interprétations divergentes des saintes écritures et à un profond antagonisme tant à l’intérieur du Christianisme que de l’Islam. Bahá’u’lláh quant à lui a su préserver sa foi des schismes et a édifié pour elle des fondations imprenables grâce aux dispositions de son testament, le « Livre de mon Alliance. » « Quand l’océan de ma présence aura reflué », y écrit-il, « et que le Livre de ma révélation sera achevé, tournez vos visages vers celui qui est le dessein de Dieu, celui qui est La Branche issue de cette Antique Racine. L’objet de ce verset sacré n’est autre que la Branche Suprême [Abdul’-Bahá]. »

En nommant ‘Abdu’l-Bahá pour lui succéder, Bahá’u’lláh lui donne les moyens de diffuser son message d’espoir et de paix universelle aux quatre coins de la planète, afin de réaliser l’unité essentielle de tous les peuples. « Que la gloire de Dieu soit sur toi, et sur quiconque te sert et gravite autour de toi, écrit Bahá’u’lláh, en se référant à son fils, « Malheur, grand malheur à qui s’oppose à toi et te fait du tort ! »

Pour résumer, ‘Abdu’l-Bahá représente le centre de l’Alliance de Bahá’u’lláh, l’intermédiaire chargé d’assurer l’unité de la communauté bahá’íe et de préserver l’intégrité de ses enseignements.

 

Références : Hasan Balyuzi, ‘Abdu’l-Bahá – George Rolland Publishing, 1971

The Covenant of Bahá’u’lláh, A compilation – Bahá’í Publishing Trust, London, 1963

La Maison universelle de justice, Le Livre le Plus Saint – Centre mondiale bahá’í, Haïfa, 1992

Montréal, le 25 décembre 2020 – Lors de son séjour à Londres au Royaume-Unis en 1911, le chroniqueur des voyages d'Abdu'l-Bahá raconte l'expérience extraordinaire d'une femme dont la petite fille, ayant eu un rêve, affirmait avec insistance que Jésus-Christ était sur terre et qui, en voyant la photographie d'Abdu'l-Bahá, exposée dans la vitrine d'un magasin de journaux, l'identifia instantanément avec la vision du Jésus-Christ de son rêve - fait qui poussa sa mère, lorsqu'elle lut qu'Abdu'l-Bahá était à Paris, à prendre le premier bateau pour l'Europe et à se hâter d'aller lui rendre visite ! Mais comment doit-on comprendre la naissance du Christ par l'œuvre du Saint-Esprit ? Voici les explications d'Abdu'l-Bahá :

Sur cette question, les théologiens et les matérialistes sont en désaccord. Les premiers croient que le Christ était l'œuvre du Saint-Esprit. Les matérialistes pensent que c'est là une chose inadmissible et impossible et que, sans aucun doute, il provenait d'un père.

D'autre part, dans le Quran il est dit : « Et nous lui envoyâmes notre Esprit, et il lui apparut dans l'image d'un homme parfait ». C'est-à-dire que le Saint-Esprit prit l'image de la forme humaine, comme la forme qui est reproduite dans un miroir; et il parla à Marie. 

Les matérialistes voient là un mariage, car ils disent qu'un être vivant ne peut pas être créé d'un être sans vie, ni exister sans les rapports du mâle et de la femelle. Et ils pensent que, de l'homme aux animaux et des animaux aux végétaux, cela est impossible. Car cet accouplement du mâle et de la femelle se rencontre chez tous les êtres vivants, même chez les plantes.

Le Quran lui-même donne une preuve de l'accouplement des choses : « Gloire à celui qui a créé tous les couples : ceux qui poussent de la terre, ceux qui viennent d'eux-mêmes, et ceux que nous ne connaissons pas ». C'est-à-dire que l'homme, les animaux, les plantes, tous proviennent de couples. 

« Et il n'y a aucune chose que nous n'ayons créée par couples de deux. » C'est-à-dire nous avons créé tous les êtres par accouplement.

Bref, les matérialistes disent qu'on ne peut imaginer un homme sans père.

En réponse, les théologiens disent : Ce n'est pas une chose impossible ou inaccomplissable, c'est une chose qui n'a pas été vue; et il y a une grande différence entre une chose impossible et une chose inconnue.

Par exemple, autrefois le télégraphe qui fait communiquer l'Orient et l'Occident était inconnu, non impossible; la photographie, la phonographie étaient inconnues, non impossibles.

Les matérialistes insistent, et les théologiens demandent : « Ce globe terrestre est-il éternel ou accidentel ? » Les matérialistes disent; « D'après la science et les découvertes les plus sérieuses, il est certain qu'il est accidentel; au début, c'était une masse en ignition, et peu à peu il devint tempéré; puis une croûte se forma au-dessus de laquelle les plantes furent créées; ensuite les animaux vinrent au monde, puis l'homme apparut. »

Les théologiens répondent : « D'après votre exposé, il est clairement établi que l'humanité sur le globe terrestre est accidentelle, non éternelle; donc certainement, le premier homme n'a eu ni père, ni mère, puisque l'existence de l'humanité est accidentelle.

Est-ce que la création de l'homme sans père ni mère, mais par degrés successifs, n'est pas plus difficile à admettre que simplement sans un père? Vous admettez que le premier homme est apparu, soit progressivement, soit tout d'un coup, mais sans père ni mère; il ne doit pas rester de doute qu'un homme sans père soit aussi possible et admissible; vous ne pouvez considérer cela comme une impossibilité; autrement, vous êtes inconséquents.

Par exemple, si vous dites que cette lampe a une fois été allumée sans mèche ni huile, puis si vous dites qu'il est impossible de l'allumer sans mèche, c'est une inconséquence. »

Le Christ avait une mère, mais le premier homme, selon les matérialistes, n'avait ni père ni mère !

Références : DIEU PASSE PRES DE NOUS, Shoghi Effendi

‘Abdu’l-Bahá, Les leçons de Saint-Jean d’Acre

  1. Qur’án 19:17; cf. Saint-Luc 1:26–8
  2. Qur’án 36:36
  3. Cf. Qur’án 13:3

Montréal, le 4 novembre 2020 – À l’honneur de trois serviteurs de l’humanité, les amis des communautés bahá’íes de Montréal, Laval et Ottawa, se sont rassemblés pour une réunion de commémoration par téléconférence. L’hommage, les prières et les chants ont accompagné l’âme de ces trois amis qui nous ont quitté dans une courte intervalle.  

Douglas Martin (1927 – 2020)

Le 28 septembre 2020, Douglas Martin est décédé à la résidence de retraite Hazelton Place à l’âge de 93 ans. Il a été membre de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada et  le secrétaire général pendant la plupart de ces années, de 1965 à 1985. De 1993 à 2005, il a été membre élu du conseil de gouvernance international de la communauté bahá’íe, la Maison universelle de justice.

Né à Chatham, Ontario, le 24 février 1927, M. Martin a été élevé dans une famille presbytérienne. Il a commencé sa vie en suivant une voie conventionnelle : des études en administration des affaires et une carrière réussie dans les relations publiques.

Quelques mois après s’être joint officiellement à la communauté bahá’íe, il a rencontré sa future épouse, Elizabeth. Ils se marient en 1956 et s’installent dans une série de localités du sud de l’Ontario dans le cadre de l’expansion croissante des communautés bahá’íes dans tout le Canada.

Il s’est fait le champion du rôle des membres autochtones de la communauté bahá’íe et a tenu à faire tout son possible pour apprendre le français et soutenir l’émergence d’une communauté dynamique de jeunes bahá’ís québécois. Après la révolution iranienne de 1979, il a été à l’avant-garde d’un effort visant à réinstaller des milliers de bahá’ís fuyant la persécution religieuse..

Au cours de ces années, M. Martin a été membre fondateur de l’Association pour les études bahá’íes, dont il a fait partie du comité exécutif international de 1974 à 1985. Il est coauteur, avec le William S. Hatcher, de « La foi bahá’íe : L’émergence d’une religion mondiale ».

En 1985, il a été invité par la Maison universelle de justice à occuper le poste de directeur général du Bureau de l’information publique de la communauté internationale bahá’íe au Centre mondial bahá’í à Haïfa, en Israël. En 1993, il a été élu à la Maison universelle de justice composée de neuf membres, l’autorité suprême et l’organe directeur d’une communauté mondiale bahá’íe en pleine expansion, où il est resté jusqu’à sa retraite en 2005, date à laquelle il est rentré au Canada.

« La Maison universelle de la justice dans leur hommage à Douglas Martin a écrit:

Les dons particuliers qu’il possédait pour présenter la Foi avec clarté et vision transparaissent tant dans ses écrits universitaires que dans ses présentations publiques, notamment dans la défense vigoureuse de la communauté bahá’íe en Iran. Une grande partie de ce travail a été réalisé alors qu’il assumait simultanément de lourdes responsabilités dans l’administration de la Foi … Son intelligence brillante et sa compréhension peu commune des grandes forces de l’histoire, combinées à ses pouvoirs d’expression impressionnants, étaient grandement manifestes pendant les années passées comme directeur général du Bureau d’information publique de la Communauté internationale bahá’íe, un prélude aux douze années où il a servi en tant que membre de la Maison universelle de justice. Résolu, ingénieux et doué d’une perception pénétrante, il nous manquera immensément. »

Farzam Arbab, 1941–2020

Le Dr Farzam Arbab (27 octobre 1941 - 25 septembre 2020) était membre de la Maison universelle de justice, l’organe directeur suprême de la foi bahá’íe. Il a été élu en 1993 et a servi jusqu’en 2013.

Le Dr Arbab est né dans une famille bahá’íe à Téhéran, en Iran, puis a déménagé en Amérique. Il a obtenu un baccalauréat à l’Amherst College, Massachusetts en 1964, un doctorat en physique à l’Université de Californie, Berkeley, en 1968. Il a été président de Fundacion para la Aplicacion de las Ciencias (FUNDAEC), une agence non gouvernementale de développement en Colombie, de 1974 à 1988, et ensuite il a continué de siéger à son conseil d’administration. Il a reçu un doctorat honorifique en sciences du Collège Amherst en 1989.

De 1970 à 1980, il a été président de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís de Colombie. En 1980, il a été nommé membre du Corps continentaux des conseillers pour la propagation de la Foi en Amérique du Nord, où il a siégé pendant huit ans. En 1988, il a été nommé au Centre international d’enseignement bahá’í, qui a son siège à Haïfa, en Israël, et a été membre de cet organe jusqu’en 1993, date à laquelle il a été élu pour la première fois à la Maison universelle de justice. Il est décédé le 25 septembre 2020 à San Diego, aux États-Unis. Il avait 78 ans.

La Maison universelle de la justice dans leur hommage à Farzam Arbab a écrit:

« Il a reconnu que les vérités contenues dans les écrits bahá’ís concernant la transformation spirituelle et sociale et l’entrée des masses de l’humanité dans la Foi exigeaient des efforts persistants pour apprendre à les mener à bien ; l’engagement de tout son être dans cette grande entreprise était complet et constant. Tout au long de son mandat de membre de l’Assemblée spirituelle nationale de Colombie, de conseiller continental, de membre du Centre international d’enseignement et enfin de membre de la Maison universelle de justice pendant deux décennies, sa croyance inébranlable en la capacité de tous les enfants de Dieu, en particulier des jeunes, a été la caractéristique principale de son service à la Cause. Toujours réfléchi, toujours perspicace et toujours à l’écoute de la réalité spirituelle, cet homme d’une vision exceptionnelle a vécu une vie façonnée par l’harmonie entre la vérité scientifique et la véritable religion. »

Violette Haake, 1928–2020

Violette Haake, ancienne membre du Centre international d’enseignement, est décédée le 24 septembre 2020 à Melbourne, en Australie. Elle avait 92 ans.

Violette est née dans une famille bahá’íe en Iran, s’installant plus tard en Amérique et en Australie où elle a été pionnière et membre auxiliaire du Corps continentaux des conseillers. Elle a été nommée conseillère continentale pour l’Australasie en 1988, puis au Centre international d’enseignement. Elle a été nommée au Centre international d’enseignement en 1998.

La Maison universelle de la justice dans leur hommage à Violette Haake a écrit:

« Que ce soit quand elle était pionnière, lors de son service en tant que membre du Corps auxiliaire, ou comme conseillère continentale en Australasie, et plus particulièrement durant les dix ans où elle a servi en tant que membre du Centre international d’enseignement, son esprit intrépide et son enthousiasme rayonnant pour l’enseignement ont toujours été manifestes lorsqu’elle réunissait les amis, surtout les jeunes, qu’elle prodiguait des encouragements et attisait la flamme de l’amour pour Bahá’u’lláh dans les cœurs. Violette possédait un caractère qui alliait une résilience extraordinaire, une constance et une force intérieure à une bonté sans faille, un instinct pour l’encouragement et une joie véritable. Jusqu’à la fin, sa vie a été consacrée au service du Seigneur. »

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