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Montréal, 31 août 2021 - La période du 31 août au 9 septembre marque le 109e anniversaire du voyage de 'Abdu'l-Bahá à Montréal et 178 ans après sa naissance le 23 mai 1844 ! Une vie, abondante, spacieuse et incommensurable qui ne peut être décrite adéquatement.

Il avait huit ans lorsqu'il a été emmené dans le donjon de Téhéran pour voir son père, sous le poids d'une lourde chaîne. Depuis cet âge tendre jusqu'à l'âge de 77 ans, lorsque son œuvre fut achevée dans ce royaume de l'existence, il a vécu une vie d'abnégation totale, de service ininterrompu et sans réserve à Dieu et à l'humanité.

Son père, Bahá'u'lláh, lui a conféré de nombreux titres tels que « la plus grande branche », « le mystère de Dieu », « le Maître », mais lorsque la responsabilité de diriger la communauté bahá'íe lui a été confiée, il a choisi d'être connu sous le nom de « ’Abdu'l-Bahá », le serviteur de Gloire -Bahá.

Un scientifique américain et président de l'Université Stanford, le Dr David Starr Jordan (1851-1931), a fait remarquer que 'Abdu'l-Bahá marchait « sur le chemin mystique avec des pieds pratiques, ... Il unira sûrement l'Orient et l'Occident » et un érudit biblique de l'Université d'Oxford, le Dr T.K. Cheyne (1841-1915), a parlé de Lui comme « l'ambassadeur de l'humanité ».

Depuis Sa naissance, le monde de l'humanité a été révolutionné. Quelques heures après Sa naissance, le premier message télégraphique a été envoyé de Washington à Baltimore, contenant cette phrase remarquable de la Bible suggérée à Samuel Morse par Annie Ellsworth, la jeune fille du commissaire américain aux brevets. Elle ouvrit apparemment la Bible et vit la phrase suivante tirée de Nombres 23:23, « Voici, ce que Dieu a fait !». C'est le message qui a été envoyé à travers le continent pour la première fois dans l'histoire des télécommunications !

'Abdu'l-Bahá avait 67 ans lorsqu'il entreprit son voyage de deux ans et demi en Europe et en Amérique du Nord en août 1910. Il n'était pas en bonne santé, victime de la tuberculose dès son plus jeune âge, il a dû rester plus longtemps que prévu dans des villes comme Paris et Montréal pour récupérer. Il a été prisonnier et exilé pratiquement toute sa vie, mais dès qu'il a obtenu sa liberté à la suite de la révolution turque de juillet 1908, il a décidé de porter le message de son Père en Occident.

Edward G. Brown a été la première personne à porter la foi bahá'íe à l'attention des Américains du vivant de Bahá'u'lláh. C'était alors un médecin chrétien syrien du nom d'Ibrahim Khayr'ulláh qui est devenu par la suite bahá'í et a émigré aux États-Unis pour y propager la foi. Ibrahim est arrivé à New York en décembre 1892 et s'est installé à Chicago en février 1894 où le nom de Bahá'u'lláh a été mentionné lors du premier Parlement des religions en septembre 1898. La première personne d'origine chrétienne à avoir accepté le message en Amérique du Nord fut Thornton Chase qui rencontra 'Abdu'l-Bahá dans la prison d'Akká. Dans son remarquable livre "In Galilee", Thornton Chase écrit à propos de 'Abdu'l-Bahá : « Il est le Maître ! Il est l'Esprit du Christ de ce grand âge, Il est l'Oint ! Il est l'oint de son père, ce père étant la plus grande Manifestation de Dieu - Bahá'u'lláh. Il est le Centre de l'Alliance ; le guérisseur et le baume des cœurs languissants ! Le roi de la servitude envers l'humanité !".

Thornton Chase est décédé lorsque le Maître a atteint les rives du Pacifique en 1912. 'Abdu'l-Bahá a prononcé une brève allocution sur sa tombe au cimetière d'Inglewood, à Los Angeles, et a mentionné que Thornton Chase était le premier bahá'í américain dont on se souviendra toujours des services dans le futur. Il a conseillé aux amis de se rendre sur sa tombe et de déposer des fleurs au nom de 'Abdu'l-Bahá.

Lorsque les pas de 'Abdu'l-Bahá ont touché les rivages de l'Amérique du Nord, il n'y avait qu'une poignée de bahá'ís sur le continent, dont la jeune May Ellis Boles qui devient bahá'íe à Paris.

Kate Cowan Ives (1863-1927), originaire de Terre-Neuve, a été la première femme en Occident qui à accepter la foi bahá'íe et à rester fidèle à sa nouvelle religion. La première bahá'íe canadienne, cependant, fut Edith Magee et sa mère Esther Annie, de London, en Ontario, qui ont participé au premier Parlement des religions en septembre 1898. Elle a réussi à amener à la foi de nombreux membres de sa famille et à rester active dans leur localité.

Photo : 'Abdu'l-Bahá à Green Acre accompagnés de son traducteur et son chroniqueur Mahmúd juste avant son départ pour Montréal

.... A suivre ...

Montréal, le 15 août 2021 – L’école d’été bahá’íe du Québec a eu lieu cette année par téléconférence du 13 au 14 août avec la participation d’une centaine d’amis venant de partout à travers la province.

Hommage principalement a été rendu à ‘Abdu’l-Bahá, le Maître bien-aimé, lors d’une soirée spirituellement édifiante destinée à rafraîchir les âmes en ces temps sombres.  Le programme a été conçu de manière à être accueillant pour toutes les races et toutes les cultures du monde. Le but à toucher le cœur et l'esprit de chaque âme, qu'elle ait entendu parler de la Foi ou non, ou qu'elle soit impliquée dans le processus de construction de la communauté ou non, a été achevé admirablement. Étant donné que les espaces de ce type, auxquels nous pouvions inviter tous nos amis, sont rares, beaucoup d’amis et sympathisants ont pu profiter d’occasion et se joindre à nous.

Les principaux thème de l’école d’été cette année étaient :

  • ‘Abdu’l-Bahá et Ḥuqúqu’lláh (Les droits de Dieu)
  • un programme spécial en l’honneur des âmes des enfants autochtones décédés
  • Les Tablettes du Plan Divin
  • Présentation : “Mon nom est ‘Abdu’l-Bahá” 
  • Soirée Artistique : Hommage à ‘Abdu’l-Bahá
  • ‘Abdu’l-Bahá et le plan divin
  • Plusieurs ateliers d’échanges sur les thèmes de l’Alliance et le Plan Divin ont également eu lieu.

La présence d’un membre du Corps continental des conseillers pour les Amériques, M. Ayafor T Ayafor, les membres des Corps auxiliaires servant au Québec, les membres du Conseil bahá’í du Québec, les membre de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada et d’autres institutions bahá’íes ont grandement enrichies la qualité de cet école d’été en particulier.

Membre du Corps continental des conseillers pour les Amériques, M. Ayafor T Ayafor

 

Montréal, le 6 juin 2021 – Un rassemblement dévotionnel très réussi a été organisé au centre-ville pour commémorer la perte de 215 enfants de Tk'emlúps te Secwépemc, la communauté d'origine du pensionnat indien de Kamloops.

Le 27 mai 2021, un communiqué de presse du bureau de la chef Rosanne Casimir a confirmé une perte impensable dont on avait parlé mais qui n'avait jamais été documentée par le pensionnat indien de Kamloops. Elle a déclaré : "Le week-end dernier, avec l'aide d'un spécialiste du radar à pénétration de sol, la vérité crue des découvertes préliminaires est apparue au grand jour - la confirmation des restes de 215 enfants qui étaient des élèves du pensionnat indien de Kamloops."

"Nous avions une connaissance dans notre communauté que nous avons pu vérifier. À notre connaissance, ces enfants disparus sont des décès non documentés", a déclaré Kukpi7 Rosanne Casimir. "Certains n'avaient pas plus de trois ans. Nous avons cherché un moyen de confirmer cette connaissance par profond respect et amour pour ces enfants disparus et leurs familles, comprenant que Tk'emlúps te Secwépemc est le lieu de repos final de ces enfants." (1)

La nouvelle accablante selon laquelle les restes de 215 enfants, dont certains n’avaient que trois ans, sont enterrés sur le terrain de l’ancien pensionnat indien de Kamloops, en Colombie-Britannique, a consterné la nation. Cette découverte rappelle une période sombre et récente de l’histoire du Canada, son passé de souffrance et le traumatisme actuel de ses victimes. (2)

Pour honorer ces jeunes âmes, leur famille et leur communauté, tous les amis de la communauté montréalaise étaient invités à offrir des prières spéciales au cours des prochaines semaines, en privé et dans les rassemblements de dévotion ou les veilles, et en particulier lors de la Fête de la lumière, les 3 et 4 juin. Faisons appel à ces puissantes forces spirituelles, en nous joignant à d’autres personnes d’origines et de croyances très diverses…

Nous inclinons la tête et offrons des prières pour ces âmes et toutes les âmes qui ont souffert et continuent de souffrir du traumatisme de cette partie sombre de l'histoire de notre pays. (3)

Dans sa lettre adressée à la Fête de 19 jours « Lumière », l’Assemblée spirituelle des bahá’ís de Montréal explique ainsi, « Un grand mal est apparu ces derniers jours, qui a provoqué un choc, du chagrin et de l'indignation dans tout le pays. Nous avons été heurté par la nouvelle de la découverte des 215 enfants que de cent ans. Nous craignons la découverte de d'autres évènements tragiques du même genre. Un nouvel exemple de la façon dont des injustices longtemps cachées sont révélées partout. Nous nous souvenons de la remarquable déclaration de Bahá'u'lláh selon laquelle, en ce jour, « si un petit bijou est perdu et enterré sous une montagne de pierres, et s'il est caché au-delà des sept mers, la Main de l'Omnipotence le révèlera certainement en ce jour. . »  C'est un moment de grand examen de conscience pour notre pays et de sympathie pour les autochtones canadiens partout dans le monde. Une réponse s'impose. L'Assemblée spirituelle nationale a écrit à la communauté bahá'íe du Canada pour lui suggérer ce qu'elle pourrait faire et nous vous recommandons ce soir de lire sa lettre ensemble et d'y donner suite. Nous ne pouvons qu'espérer et prier pour qu'au fur et à mesure que cette histoire déchirante se déroule, elle mène à une plus grande appréciation des capacités extraordinaires des premières nations et que leur spiritualité inhérente soit considérée comme l'une des plus grandes bénédictions du Canada. (4)

Au courant de la semaine, des dizaines des réunions dévotionnelles auront lieu dans les quartiers de la ville pour commémorer cette immense perte tragique qui a bouleversé le pays.

Références :

(1) Communiqué de presse Bureau de Chef Tk’emlúps te Secwépemc Kukpi7

(2) Communiqué de l’ASN du Canada daté le 31 mai 2021

(3) Communiqué du comité CEG adressé à la Fête de 19 jours Núr

(4) Lettre du 5 juin 2021, L’Assemblée spirituelle des bahá’ís de Montréal

Montréal, le 9 juillet 2021 – À Montréal comme dans le monde, la communauté bahá’íe a commémoré ce jour saint et férié dans les différents quartiers de la ville par téléconférence.

Le 9 juillet 1850, à midi, environ 10 000 personnes étaient massées sur les toits des bâtiments et maisons autour de la cour de la caserne de Tabriz en Perse.

Le Báb et un jeune disciple étaient suspendus par deux cordes contre un mur. Le régiment d’environ 750 soldats arméniens chrétiens, était disposés en trois rangées de 250 hommes chacune. Il ouvrit le feu à trois reprises.

La fusillade était si dense, rapportent des occidentaux présents, que le ciel était noir et la cour plongée dans l’obscurité. 

Cependant, comme en témoignent les archives du Ministère britannique des Affaires Étrangères, lorsque la fumée fut dissipée, le Báb avait disparu. Son compagnon se tenait là debout, indemne, épargné par les balles. Les cordes auxquelles ils avaient tous deux été attachés n’étaient plus que des lambeaux.

Le Báb fut retrouvé dans sa cellule, donnant des instructions à l’un de ses secrétaires. Au lever du jour, lorsque les gardes étaient venus le chercher pour l’exécution, Il leur avait dit qu’aucune « puissance terrestre » ne pourrait le réduire au silence avant qu’il n’ait dit ce qu’il avait à dire.

Et lorsque les gardes revinrent le chercher, il leur annonça calmement : « Vous pouvez maintenant accomplir votre tâche. »

Pour la deuxième fois, le Báb et son jeune compagnon furent donc conduits devant le peloton d’exécution. Les soldats arméniens refusèrent de tirer une seconde fois. Alors, on confia la tâche à des tireurs musulmans. Cette fois, les corps des deux hommes s’effondrèrent.

C’est en mai 1844, que Siyyid ‘ Ali- Muhammad, annonça sa mission dans sa ville natale de Shiráz à un de ces croyants en recherche. Il prit alors le titre de Báb, mot qui signifie en arabe, « Porte ».

Par la suite, la foi bábíe se répandit très rapidement dans le pays. Le gouvernement et le clergé de Perse s’associèrent instantanément pour commettre de cruels méfaits envers les premiers croyants du Báb. Les historiens estiment à environ 20 000 le nombre des victimes de ces persécutions. 

Finalement, sous la pression du clergé, le gouvernement donna l’ordre de conduire le Báb dans la caserne de Tabriz, en Perse. Il était convaincu de stopper ainsi l’expansion de cette toute jeune foi.

Les bahá’ís commémorent le Martyre du Báb, un Jour Saint férié pour les bahá’ís du monde entier. Le Báb est considéré par les bahá’ís comme un Messager de Dieu. Il est aussi le prédécesseur de Bahá’u’lláh, le Hérault de la foi bahá’íe.

* Photo d'archive Centre mondial bahá'í, lieu d'exécution du Báb

Montréal, le 29 mai 2012 – À l’aube de ce jour, le monde bahá’í ainsi que la communauté montréalaise ont commémoré l’ascension du Messager divin pour notre Ère, Bahá'u'lláh !

Avec l'ascension de Bahá'u'lláh se termine une période qui, sous bien des rapports, reste sans parallèle dans l'histoire religieuse du monde. Le premier siècle de l'ère Bahá'í avait atteint maintenant le milieu de son cours. Une époque que nulle période des dispensations antérieures ne surpassa pour sa sublimité, sa fécondité et sa durée, caractérisée, sauf pour un court intervalle de trois ans, par un demi-siècle de révélation continue et progressive, était révolue. Le message proclamé par le Báb avait produit son fruit d'or. La phase la plus importante, sinon la plus spectaculaire de l'âge héroïque, était achevée. Le Soleil de Vérité, l'astre le plus grand du monde, s'était levé dans le Siyáh-Chàl de Tihrán; il avait dissipé les nuages qui l'entouraient à Baghdád, avait subi une éclipse momentanée à Andrinople, en s'élevant vers son apogée, et il s'était finalement couché à 'Akká, pour ne plus reparaître avant un millénaire complet. La toute nouvelle foi de Dieu, le point de mire de toutes les dispensations passées, avait été proclamée complètement et sans réticence. Les prophéties annonçant son avènement s'étaient remarquablement accomplies. Ses lois fondamentales et ses principes essentiels, la chaîne et la trame de son futur ordre mondial, avaient été clairement énoncés. Sa relation organique avec les systèmes religieux qui la précédèrent et son attitude vis-à-vis d'eux avaient été définies sans erreur possible. Les premières institutions au sein desquelles un ordre mondial embryonnaire était destiné à mûrir avaient été établies indiscutablement. Le covenant, conçu pour sauvegarder l'unité et l'intégrité de son organisation mondiale, avait été irrévocablement légué à la postérité. La promesse d'une unification de toute la race humaine, de la naissance de la paix suprême et du déploiement d'une civilisation mondiale avait été donnée sans contredit. Les sinistres avertissements annonçant les catastrophes qui allaient s'abattre sur les rois, les ecclésiastiques, les gouvernements et les peuples avaient, tel un prélude à une fin aussi glorieuse, été divulgués de façon répétée.

Les appels significatifs adressés aux principaux magistrats du Nouveau Monde, avant-coureurs de la mission dont le continent nord américain devait être investi plus tard, avaient été lancés. Le contact initial avait été effectué avec une nation dont l'un des descendants royaux devait adopter la cause Bahá'í avant l'expiration du premier siècle. L'impulsion première avait été donnée qui, au cours des décennies successives, avait conféré à la sainte montagne de Dieu, dominant la plus grande prison, et continuerait de conférer dans les années à venir, d'inestimables bienfaits, tant au point de vue spirituel qu'à l'égard des institutions. Et finalement, les premiers emblèmes d'une conquête spirituelle qui ne devait pas embrasser, avant la fin de ce siècle, moins de soixante pays dans les hémisphères oriental et occidental, avaient été hissés triomphalement.

Par l'ampleur et la diversité de ses saintes Écritures, par le nombre de ses martyrs et la valeur de ses champions, par l'exemple que donnèrent ses adhérents, par le châtiment exemplaire subi par ses adversaires, par la pénétration de son influence, l'héroïsme incomparable de son héraut, l'éblouissante grandeur de son auteur et l'action mystérieuse de son esprit irrésistible, la foi de Bahá'u'lláh, parvenue maintenant au seuil de la sixième décennie* de son existence, avait largement démontré sa capacité d'aller de l'avant, indivisible et incorruptible, tout au long de la route tracée pour elle par son ' fondateur, et de déployer, sous les yeux des générations successives, les signes et les preuves de cette puissance céleste dont il l'avait lui-même si richement dotée.

*1944, Dieu Passe près de Nous, Shoghi-Effendi

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