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Montréal, le 8 janvier 2022 – Dans la nuit du 4 janvier 2022, l’âme de Violet States (née Grant), une servante dévouée de la foi de Bahá’u’lláh, a pris son envol vers le jardin du Royaume Immortel de Dieu à l’âge de 98 ans. Elle est et sera pour toujours la première femme de sa race qui est devenue bahá’íe à Montréal.

Une femme courageuse que rien ne pouvait l’arrêter d’atteindre les objectifs de sa vie, née à Verdun de parents immigrants jamaïcains. Violet n’a pas grandi dans les milieux huppés de la musique classique mais son père, un travailleur sur les chemins de fer, a tenu à ce qu’elle suive des cours de piano en plus de son parcours scolaire régulier.

Sans être découragée des préjugés raciaux la jeune Violet se fixe alors comme objectif de devenir à son tour enseignante de musique et est même acceptée au McDonald Teacher College, l’ancienne faculté de musique de l’Université McGill.

Quand le directeur de l’établissement la rencontre en personne et réalise qu’elle est noire, la dissuade toutefois d’entamer ses études, prétextant que bien peu de parents accepteraient qu’une personne de couleur enseigne à leurs enfants.

Loin de la décourager, ce refus la motive au contraire à trouver une autre manière d’atteindre son but. Grâce à une bourse, elle entre alors au Conservatoire de musique de Montréal pour compléter une Majeure en piano.

C’était en 1940 que Violet, une jeune pianiste, assiste sur le Mont-Royal au tout premier concert de la Symphonie féminine de Montréal, un orchestre rassemblé par la chef Ethel Stark et composé uniquement de femmes. C’est le coup de foudre. Violet veut s’y joindre.

Elle, alors, devienne la toute première Noire à avoir fait partie d’un orchestre professionnel en Amérique du Nord. Le fait que cet orchestre symphonique n’avait pas de piano dans son ensemble ne l’a jamais découragé ! L’orchestre, plutôt, manquait une clarinettiste !  Violet s’est orientée vers cet instrument qu’est entièrement différent de piano ! Trois ans plus tard, elle passe les auditions avec brio et est acceptée dans l’ensemble !

C’est avec cet orchestre qu’en 1947, alors que la ségrégation règne partout aux États-Unis, elle deviendra la première Noire à jouer au Carnegie Hall, prestigieuse salle de concert de New York.

À une époque où les femmes venaient tout juste d’obtenir le droit de vote et où la ségrégation était à son plus fort, elle a mené une carrière exceptionnelle, ouvrant la voie aux générations suivantes. Violet s’est également beaucoup impliquée dans son arrondissement de Verdun, entre autres en dirigeant bénévolement des chœurs amateurs. Son rôle dans la communauté avait déjà été salué en 2002, lorsqu’elle a reçu le titre de Grande Verdunoise !

Violet a adhéré à la Foi le 8 janvier 1961 à Verdun et a servi comme membre de l'Assemblée spirituelle de Verdun, desservant depuis de nombreuses années comme la Secrétaire de cette institution. Elle est la première femme croyante de sa race à Montréal qui a accepté la Foi.

Dû à son dévouement et sa générosité, la ville de Verdun auraient voulu qu’on nomme une rue ou un établissement de Verdun en son honneur. Par contre elle a été choisie comme Bâtisseuse de la Cité pour représenter Verdun qui est devenue décidément un quartier de Montréal !

Elle a également participé aux projets tels d'honorer les premiers cheminots noir et la reconnaissance officielle d'un cimetière d'esclaves à St-Armand (Québec). Elle a également ouvert, en collaboration avec la Caisse Populaire Desjardins, des comptes d’épargne pour tous les étudiants de l’École primaire Verdun et à travers ce projet, elle a enseigné pour la première fois aux enfants l’importance de l’épargne.

Finalement, Violet Grant States aura su prouver au directeur du McDonald Teacher College qu’il avait tort, puisqu’elle a enseigné la musique à des milliers de jeunes, au privé pendant 28 ans et dans les écoles publiques pendant 22 ans.

 'Abdu'l-Bahá raconte que Bahá'u'lláh, a comparé un jour les gens de couleur à la pupille noire de l'œil entourée de blanc. Dans cette pupille noire, on voit le reflet de ce qui est devant elle, et à travers elle brille la lumière de l'esprit. 

Que son âme progresse dans les mondes éternels de Dieu où aucune préjugé et rancœur existent !

Montréal, le 27 novembre 2021 – Nombreux amis dans les quartiers de Montréal se sont rassemblés pour commémorer le centenaire d’anniversaire de 'Abdu'l-Bahá, l'une des figures centrales de la communauté mondiale bahá’íe.

Les amis de Saint-Laurent en partenariat avec le Centre d’action bénévole et communautaire du quartier ont organisé une rencontre par téléconférence au cours de laquelle un don de 11 tablettes numériques pour soutenir « L’ABC DES AÎNÉS » a été offert au Centre ABC. Cet outil est pour faciliter nos aînés à garder contact avec leur famille, d’avoir accès à des loisirs en ligne (jeux, films, musique, etc.)

Une quarantaine de personnes y compris le maire de Saint-Laurent Alan de Sousa, des membres du Conseil de la ville, la députée (fédérale) de Saint-Laurent, Mme Emmanuela Lambropoulos, le député provinciale, la directrice générale du Centre d’action bénévole et communautaire ainsi que plusieurs autre organismes communautaires étaient présent.

Dans son discours, Alan DeSousa, conseiller municipal de Montréal et maire de Saint-Laurent, a fait observer que le « puissant message de ‘Abdu’l-Bahá sur l’égalité de la race humaine et la paix universelle a pris racine dans le monde entier. »

« La foi bahá’íe nous enseigne que nous devons nous préoccuper activement des besoins de l’humanité », a poursuivi M. DeSousa. « J’ai vu cet enseignement passer des mots à la réalité, grâce au dévouement et aux services de la communauté bahá’íe locale, qui est active ici depuis 1956. » Dans une ville si diverse, a-t-il noté, « nous devons parvenir à une communauté de pensée, d’idéaux spirituels et de vision qui rassemble les gens. »

Un programme varié de musique, de vidéo et une présentation sur la vie et les œuvres charitables de 'Abdu'l-Bahá a été présenté. Pendant la période de témoignage, un des participants, Michel Atallah, dont la famille habitait la région de ‘Akká et Haïfa pendant la période de l’empire Ottoman, a raconté le souvenir de leurs amitiés avec 'Abdu'l-Bahá et sa famille. Cette relation a duré au moins trois générations dans sa famille.

Un autre événement par rapport à la commémoration du centenaire du décès de 'Abdu'l-Bahá était une réception dont l’Assemblée spirituelle nationale était l’hôte. Cette réunion intime qui a eu lieu au Centre d’accueil du Sanctuaire bahá’í de Montréal a rassemblée un nombre impressionnant de dignitaires tels que l’archevêque de Montréal Msg Lépine, les professeurs des universités, les organismes religieux, le Centre de droit de la personne, Conseiller de la ville et un professeur de l’université Urbanienne de Rome.

Originaire de Perse, 'Abdu'l-Bahá a passé la majeure partie de sa vie comme prisonnier et exilé à cause de sa foi. En 1912, peu après sa libération de la célèbre prison ottomane d'Akka, il s'est rendu à Montréal à l'âge de 68 ans, lors de sa tournée en Amérique du Nord, en Europe et en Égypte.

Ambassadeur de la paix, bien connu en Europe et en Amérique du Nord, ‘Abdu’l-Bahá arrive à Montréal pour attirer l’attention du peuple du Canada sur l’importance vitale et essentielle de la coopération entre les habitants de la planète en vue d’arrêter une guerre dévastatrice qui a ravagé l’humanité peu après!

En raison de la visite de ‘Abdu’l-Bahá, la résidence de l’architecte William Sutherland Maxwell, sise sur l’avenue des Pins Ouest à Montréal et elle-même conçue par son propriétaire, a été désignée le Sanctuaire bahá’í, le seul en Occident.

Au cours de sa visite, il s'est adressé à des milliers de personnes dans diverses églises, salles de conférences, et a eu des entretiens personnels, notamment avec Robert Stanley Weir, auteur de notre hymne national « Ô Canada », Mgr Paul Bruchési, archevêque de Montréal et le recteur de l'université McGill, Sir William Peterson.

« L'apôtre de la paix », « le sage oriental », « le voyant oriental » sont quelques-uns des noms que la presse anglophone et francophone de Montréal lui ont donnés dans quelque 34 articles de journaux publiés pendant sa visite de neuf jours.

« Il a parlé à divers publics de l'unicité de la religion, de l'éradication des préjugés, de l'égalité des femmes et des hommes, de la science et de la religion, de la recherche de la vérité et de la justice économique. Il a averti, de manière prophétique, de l'imminence d'une guerre en Europe ».

En 1912, le New York Times citait 'Abdu'l-Bahá pour dire : « Le temps est venu pour l'humanité de hisser l'étendard de l'unicité du monde humain, afin que les préceptes dogmatiques et les superstitions puissent prendre fin. »

Ce sont là quelques-uns des principes que la communauté montréalaise et des environs s'efforcent de mettre en œuvre dans leur vie et leur groupement grâce à des programmes éducatifs d'inspiration bahá'íe. Ils commémoreront le centenaire de son décès en ligne et lors de petits rassemblements en personne.

L'héritage et l'impact de la visite de 'Abdu'l-Bahá à Montréal sont toujours présents et cette année nous rappelle que ses paroles et ses enseignements sont aussi pertinents aujourd'hui qu'il y a 100 ans.

 

Sources : « ‘Abdu’l-Bahá au Canada », publication de Bahá’í Canada

Service canadien de nouvelles bahá’íes : https://news.bahai.ca/fr/articles/le-centenaire-de-l-ascension-de-abdu-l-baha-est-souligne-au-sanctuaire-baha-i.html

Montréal, le 28 octobre 2021 - L'université McGill a fièrement reconnu la contribution d'une femme bahá'íe de 98 ans d'origine africaine lors de l'exposition de la célébration du bicentenaire de cette institution, le mois de septembre passé ! L'exposition s'intitulait « Texture, rythme, rime ».

Unique non seulement dans l'histoire bahá'íe de Montréal mais aussi dans celle de notre ville, Violet States (née Grant) a été reconnue par la Ville de Montréal comme l'une des 20 femmes qui ont contribué à bâtir notre ville. En fait, elle possède une collection de reconnaissances de diverses organisations, de Verdun où elle a vécu toute sa vie, de Montréal en passant par l'université McGill. Elle a obtenu son diplôme de pianiste de concert de cette institution d'enseignement renommée en 1968. Elle a enseigné la musique et les mathématiques dans plusieurs écoles de Verdun et de Montréal. Elle s'est produite dans un orchestre entièrement féminin au Carnegie Hall de New York en 1943 aussi bien qu’à Montréal. Elle a été la première enseignante de la Commission scolaire de Montréal à encourager ses élèves à ouvrir un compte d'épargne bancaire pour leur vie future. Elle a négocié avec la banque pour permettre à ses jeunes élèves d'ouvrir un compte bancaire, ce qui n'était pas permis à l'époque !

La relation entre la communauté bahá'íe et l'Université McGill remonte à la visite de 'Abdu'l-Bahá à Montréal en 1912. Le 3 septembre 1912, le recteur de l’université McGill, Dr. William Peterson a rencontré 'Abdu'l-Bahá à l’hôtel Windsor. Dans la discussion qu’Il eut avec cet éminent éducateur, ‘Abdu’l-Bahá expliqua et clarifia divers  principes bahá’ís qui furent évoqués au cours de leur discussion en ajoutant : 

« Ce sont les objectifs du peuple de Bahá’u’lláh. Ne souhaitez-vous pas faire le même travail ? Vous devriez également vous efforcer pour que l'unité réelle du monde de l'humanité puisse être réalisée ; que l'humanité puisse être libérée de préjugés et guérie de guerres et de conflits. C'est pour cela que nous nous efforçons. »

Lors de sa première journée à Montréal, 'Abdu'l-Bahá, accompagné de l'architecte Sutherland Maxwell, se promenèrent dans le complexe des bâtiments de l'Université McGill ; Il est rapporté qu'Il dit :  

« Du fait que l’éducation soit seulement basée sur le matériel et que seule la philosophie naturelle est enseignée, ces universités ne produiront pas des érudits talentueux. Lorsque la science naturelle et la philosophie divine sont enseignées ensemble, elles engendreront des âmes exceptionnelles et occasionneront un grand avancement. La raison du succès des écoles grecques fut qu'elles combinèrent les philosophies naturelles et divines ensemble. »  

Depuis que le sanctuaire bahá'í a été ouvert au public à l'occasion du centenaire de la visite de 'Abdu'l-Bahá à Montréal en 2012, de nombreux étudiants de la faculté de McGill ont régulièrement visité cette maison unique dans le monde bahá'í occidental bénie par la présence de 'Abdu'l-Bahá pendant neuf jours consécutifs. Des étudiants venus d'aussi loin que l'Université de Kyoto, au Japon, ont visité le sanctuaire et se sont émerveillés de la beauté du bâtiment ainsi que de ses meubles et autres objets décoratifs.

Violet States, aujourd'hui âgée de 98 ans et en parfaite santé, vit dans un foyer pour personnes âgées dans le quartier Saint-Henri à Montréal, dans un autre monde inconnu du reste d'entre nous, en paix et ignorant toutes les reconnaissances que l'université McGill et Montréal lui ont accordées !

Pour voir l'exposition d'art de McGill sur Violet States, veuillez cliquer sur le lien suivant :

https://200.mcgill.ca/fr/texture-rythme-rime/

Faites défiler la page et cliquez sur MUSIQUE.

 

Photos : Courtoisie des Archives de l'Université McGill

Citations de 'Abdu'l-Bahá tirées du Journal de Mahmúd

Montréal, le 7 novembre 2021 - La naissance du Báb, le héraut de la foi bahá'íe, ainsi que celle de Bahá'u'lláh, le prophète fondateur, ont été célébrées avec une grande joie dans la plupart des quartiers de la ville. De nombreux amis et chercheurs se sont joints à ces célébrations avec des chants, des histoires, des clips vidéo et de la musique.

Dans le quartier Saint-Laurent, les deux événements ci-dessus ont été célébrés par vidéoconférence en présence de nombreux amis et chercheurs. Le programme comprenait des passages des Écrits du Báb et de Bahá'u'lláh accompagnés de chansons et d'histoires tirées de la vie des deux fondateurs de la Foi. Un clip vidéo sur l'enfance du Báb spécialement produit pour l'occasion a été projeté.  

Dans son Livre très saint, Bahá’u’lláh a écrit :

« Toutes les fêtes ont atteint leur consommation dans les deux Fêtes les plus grandes, et dans les deux autres Fêtes qui tombent les jours jumeaux... Ainsi a-t-il été décrété par Celui qui est l'Ordonnateur, l'Omniscient ».

Bahá’u’lláh a demandé aux bahá'ís de célébrer des fêtes d'unité, de joie et de commémoration à chacun de ces deux jours spéciaux, ce qui les place au deuxième rang en importance dans le calendrier bahá'í après les deux « plus grandes fêtes » - qui commémorent la déclaration de Bahá'u'lláh dans le jardin de Ridván en 1863 et la déclaration du Báb à Shiraz en 1844.

Les bahá'ís du Moyen-Orient ont traditionnellement observé les deux jours saints selon le calendrier lunaire musulman et les ont célébrés ensemble des jours consécutifs, les comptant comme une seule fête de deux jours.

Dans ce calendrier lunaire musulman, cependant, les deux jours saints ont lieu à des dates différentes chaque année, car chaque nouveau mois commence avec l'apparition d'une nouvelle lune, plutôt qu'à une date fixe du calendrier solaire. Par rapport à ce calendrier solaire de 365 jours, le calendrier musulman « perd » environ onze jours chaque année, puisque douze cycles lunaires représentent environ 354 jours, ce qui est inférieur à un cycle solaire complet.

Bahá'u'lláh est né deux ans avant le Báb. Dans le calendrier solaire occidental, leurs anniversaires sont séparés d'environ trois semaines. Cela signifie que l'anniversaire de Bahá'u'lláh (2 Muharram de l'année 1233 A.H.) est tombé le 12 novembre 1817 A.D., tandis que l'anniversaire du Báb (1 Muharram de l'année 1235 A.H.) est tombé le 20 octobre 1819.

Dans les pays occidentaux, les bahá'ís ont traditionnellement observé ces deux anniversaires le 12 novembre et le 20 octobre, les dates historiques fixées pour ces jours sur le calendrier solaire. Mais en 2014, un changement significatif a eu lieu : les bahá'ís du monde entier, y compris des pays occidentaux, ont commencé à célébrer ces joyeux jours saints selon un nouveau mélange unique des calendriers solaire et lunaire. Au lieu de se fier uniquement à l'un ou l'autre de ces calendriers, les bahá'ís célèbrent maintenant les Jours Saints Jumeaux huit mois lunaires après le Nouvel An bahá'í, qui a lieu à l'équinoxe vernal de l'année solaire, habituellement le 21 mars.

Cette année, les Jours Saints Jumeaux tombent les 6 et 7 novembre. Tout comme les enseignements bahá'ís réconcilient et unissent les religions, ils unissent et réconcilient également les calendriers du monde, en adaptant les observances lunaires et solaires en une seule. La Maison universelle de justice, l'organe directeur mondial de la foi bahá'íe, a écrit :

« L'adoption d'un nouveau calendrier dans chaque dispensation est un symbole du pouvoir de la Révélation divine de remodeler la perception humaine de la réalité matérielle, sociale et spirituelle. Grâce à lui, les moments sacrés sont distingués, la place de l'humanité dans le temps et l'espace réimaginée, et le rythme de la vie refondu ».

Lorsque les bahá'ís célèbrent ces heureux événements, tout le monde est le bienvenu. Lors des rassemblements mondiaux bahá'ís pour la naissance du Báb et la naissance de Bahá'u'lláh, le bonheur et la fête règnent. Les sourires se multiplieront, la musique jouera, les amis se réuniront, les enfants riront, une chaleureuse camaraderie remplira l'air - et si possible, des rafraîchissements seront servis.

Ces Journées saintes jumelles marquent une saison joyeuse et festive de l'année bahá'íe, où la communauté bahá'íe se réunit pour commémorer l'avènement des deux prophètes de Dieu, le Báb et Bahá'u'lláh, les fondateurs jumeaux de la Foi, et pour saluer le début d'une nouvelle ère d'unité humaine.

Photos : les lieux de naissance du Báb à Chiráz et de Bahá'u'lláh à Téhéran - Archives du Centre mondial bahá'í

Montréal, le 21 septembre 2021 - Chaque année, la Journée internationale de la paix est célébrée dans le monde entier. L'Assemblée générale des Nations Unies a déclaré que cette journée serait consacrée au renforcement des idéaux de paix au sein de toutes les nations et dans tous les peuples.

La célébration de cette journée mémorable s’est déroulée au parc Beaudet aussi appelé le « parc de la paix » sous un soleil lumineux, dans une atmosphère chaleureuse, amicale et respectueuse en présence des élus dont le maire Alan DeSousa et des membres du Conseil de Saint-Laurent, d’une dizaine de représentants des institutions et des organismes communautaires de l’arrondissement, du Comité interculturel de Saint-Laurent du COSSL (Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent), la Communauté bahá’íe de Montréal et de plusieurs distingués invités.  

L’amélioration de la situation sanitaire au Québec ayant permis de procéder à la réouverture des institutions scolaires, les élèves des écoles de Saint-Laurent n’ont pas participé à la célébration pour respecter les consignes sanitaires. Toutefois, un message d’Amour et d’Unité leur a été adressé par Gigi Vidal, la représentante du Comité interculturel de Saint-Laurent et la Communauté bahá’íe de Montréal :

Les jeunes sont nos ambassadeurs et nos bâtisseurs de la paix ! Ensemble, vous pouvez changer le monde! Bravo pour vos messages d’engagement pour la paix! Nous vous souhaitons la Santé et beaucoup de succès dans vos études.

Un message de profonde gratitude pour leur courage et leur résilience a été aussi exprimé à tous ceux ou celles qui travaillent toujours sans relâche sur la ligne de front, le personnel soignant, le Comité Transition, les organismes communautaires et les bénévoles qui continuent à offrir des services à la population.

« Que nos relations avec nos semblables soient toujours empreintes d’amour et d’harmonie, de l’esprit le plus amical et le plus fraternel. » « Si puissante est la lumière de l’unité qu’elle peut illuminer la terre entière. »

Alan DeSousa pour qui le thème de la paix, de la sécurité communautaire et de l’économie verte et durable sont des sujets qui lui sont très chers, a souligné l’importance « de commencer par des gestes simples comme d’entretenir de bonnes relations avec nos voisins, de veiller à la propreté de notre rue ou d’offrir de l’aide à une personne âgée de notre voisinage. » 

Depuis près de deux décennies, notre administration multiplie les initiatives pour devenir un meneur dans le domaine, ajouta le maire de l’arrondissement, et nous en récoltons les résultats avec, comme exemple, 310 unités d’habitation en 2020 visant presque toutes une certification LEED, agent approuvé par le Comité consultatif d’urbanisme. Et que dire des 657 nouveaux arbres plantés en seulement 2020 ! À Saint-Laurent, tous les petits gestes comptent. »

C’est pourquoi, le thème 2021 de la Journée internationale de la paix est « Se relever, pour un monde plus équitable et durable ». Nous vous invitons à vous joindre aux efforts des Nations Unies alors que nous nous efforçons de mieux nous redresser pour un monde plus équitable et plus pacifique. Célébrez la paix en luttant contre les actes de haine, y compris ceux en ligne, et en répandant la compassion, la gentillesse et l'espoir, afin de combattre cette pandémie et de guérir, ensemble.

Toutes les personnes qui ont contribué au succès de cette cérémonie ont été chaleureusement remerciées pour leur engagement et leur soutien à promouvoir la paix : les enfants du Centre communautaire Bon courage et du Cari Saint-Laurent pour leur œuvre collective, les élèves de l’École internationale des apprenants pour leur poème et affiche, la poétesse Ranim Natout du Cari, l’équipe de Salua Said Abbas et Céline Goudreau pour la murale de la paix et la Fondation internationale des Lions pour leur Concours Affiche de la paix!

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