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Montréal, le 23 septembre 2024 - Sous une pluie abondante, un grand nombre de citoyens de Saint-Laurent se sont rassemblés pour célébrer la Journée internationale de la paix qui s’est déroulée au parc Beaudet, également appelé le « parc de la paix » depuis 1992.

Dans une atmosphère chaleureuse, amicale et respectueuse, cette journée mémorable a été célébrée en présence des élus, dont le maire Alan DeSousa et les membres du Conseil d’Arrondissement, du député de l’Acadie et des représentants de la députée  provinciale de Saint-Laurent, une dizaine de représentants des institutions et des organismes communautaires de l’arrondissement, du Comité interculturel de Saint-Laurent du COSSL (Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent), de la Communauté bahá’íe de Montréal et de nombreux invités distingués.

Comme à Saint-Laurent, cette journée est célébrée chaque année à travers le monde.  L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé cette journée pour renforcer les idéaux de paix entre toutes les nations et les peuples. 

Les élèves des écoles de Saint-Laurent participent chaque année en grand nombre à cette célébration. Dans son discours empreint d'amour et d’unité, Gigi Vidal, représentante du Comité interculturel de Saint-Laurent et de la Communauté bahá’íe de Montréal, s'est adressée aux jeunes de manière élogieuse :

« Les jeunes, vous êtes nos artisans de la paix et nos ambassadeurs et ambassadrices ! Ensemble, vous pouvez changer le monde ! Vous avez la capacité d’influencer positivement votre environnement. Bravo pour vos messages très touchants d’engagement pour la paix ! Nous continuerons à vous soutenir, »

 Célébrons notre Unité et notre Diversité.  « La paix mondiale n’est pas seulement possible, elle est inévitable. Le bien-êre de l’humanité, sa paix et sa sécurité ne pourront être obtenus que si son unité est fermement établie.  »

Alan DeSousa, pour qui les thèmes de la paix, de la sécurité communautaire et d’une économie verte et durable sont chers, a souligné l’importance « de commencer par des gestes simples, comme entretenir de bonnes relations avec nos voisins, veiller à la propreté de notre rue ou offrir de l’aide à une personne âgée de notre voisinage. » 

En hommage à tous les citoyens, il a fait référence au texte publié le 22 septembre 1996 sur le monument du parc : “ Que la longue cohabitation pacifique et l’harmonie qui animent notre communauté inspirent les générations futures et demeurent un modèle de tolérance et d’amitié pour tous les peuples de la terre.”

Le thème de la Journée internationale de la paix 2024 est « Promouvoir une culture de paix ». Nous vous invitons à vous joindre aux efforts des Nations Unies pour bâtir un monde plus équitable et pacifique. Célébrons la paix en luttant contre les actes de haine, y compris ceux en ligne, et en répandant la compassion, la gentillesse et l’espoir, afin de surmonter les obstacles et bâtir la paix ensemble ! 

Toutes les personnes ayant contribué au succès de cette cérémonie ont été chaleureusement remerciées pour leur engagement et leur soutien à la promotion de la paix : les jeunes du Centre Bon Courage Place Benoît pour leurs danses, les élèves de l’École internationale des Apprenants pour leurs poèmes et leurs témoignages, le témoignage d’un jeune demandeur d’asile, le Club des Lions pour leur Concours Affiche de la paix, la Fédération de la paix universelle pour leur activité Route de la paix, la prestation musicale avec Jacques Proulx et Marguerite Bilodeau.

Montréal, le 19 août 2024 - L'une des particularités de la Communauté mondiale bahá’íe est une célébration appelée la « fête des dix-neuf jours » !

Cette fête correspond au calendrier bahá’í qui divise l'année en 19 mois de 19 jours ! Les cinq jours restants pour compléter l'année solaire sont appelés les « jours intercalaires » et se situent juste avant le 19e mois.

Le 19 août, neuf quartiers de Montréal ont célébré cette occasion avec la plus grande joie et gratitude !

La vision de l'Assemblée spirituelle des bahá’ís de Montréal a toujours été centrée sur la construction communautaire, et l'un de ses principaux plans cette année :

« Ce qui est nécessaire pour étendre davantage le processus de construction communautaire et opérer une transformation sociale profonde » 

Pour atteindre cet objectif, l'Assemblée s'efforce de renforcer l'espace de la Fête des Dix-Neuf Jours, afin qu'il puisse devenir le pouls rythmique où la compréhension est à la fois recueillie et partagée librement, le tout dans une atmosphère joyeuse et spirituelle.Nous nous efforçons de renforcer l'espace de la fête des 19 jours, de sorte qu'elle puisse être le pouls rythmique où la compréhension est à la fois recueillie et partagée généreusement, le tout dans une atmosphère joyeuse et spirituelle. 

Pour mieux apprécier le rôle de la fête des dix-neuf jours dans la communauté, nous lisons Bahá’u’lláh, dans Son Livre Saint « Le Kitáb-i-Aqdas », se référant à la fête des dix-neuf jours en ces termes :

Il vous a été enjoint d'offrir l'hospitalité une fois par mois, même si vous ne pouvez servir que de l'eau; car la volonté de Dieu est de relier les coeurs ensemble, bien que cela nécessite les moyens combinés de la terre et du ciel.

Dans une tablette adressée à un croyant, ‘Abdu'l-Baha dit :

Cette Fête qui a lieu une fois par mois de dix-neuf jours a été établie par Sa Sainteté le Bab; et la Beauté bénie (Bahá’u’lláh) l'a ordonnée, confirmée et chaudement recommandée. Elle est par conséquent d'une extrême importance. Indubitablement, vous devez accorder la plus grande considération à son institution et en faire une valeur reconnue, afin qu'elle devienne fermement établie sur une base permanente. Que les bien-aimés de Dieu se réunissent et se fréquentent dans le plus grand amour, la plus extrême spiritualité et la plus grande joie; qu'ils se conduisent alors avec la plus grande courtoisie et la plus grande retenue. Qu'ils lisent les versets sacrés aussi bien que les articles instructifs et les lettres de 'Abdu'l-Baha; qu'ils s'encouragent et s'inspirent les uns les autres à aimer toute l'humanité; qu'ils chantent les prières avec sérénité et joie; qu'ils fassent des exposés éloquents et louangent le Seigneur incomparable.

L'hôte ou l'hôtesse doit servir les amis de ses propres mains, s'assurer du confort de tous et être pour chacun la gentillesse et l'humilité mêmes.

Si la Fête est célébrée comme il convient, alors cette cène sera en vérité la "cène du Seigneur, car les fruits en seront les mêmes et l'influence identique.

Dans une autre tablette adressée à un croyant,  ‘Abdu'l-Baha dit :

Quant à la la fête des dix-neuf jours, vous devez lui accorder la plus grande attention et l'établir d'une manière ferme. Car elle apporte la félicité, l'unité, l'amour à tous les adorateurs de Dieu.

Dans une lettre écrite au nom de la Maison Universelle de Justice, l'importance de la participation des enfants à la Fête est soulignée :

Étant donné que les enfants de parents bahá'ís sont considérés comme bahá'ís, il faut les encourager à assister à toutes les Fêtes, pour y partager la lecture des Écrits et des prières, et être imprégnés de l'esprit de la communauté. La Maison de Justice espère que chaque Fête sera une fête de l'amour, où les enfants donneront et recevront l'affection tangible de la communauté et de ses membres.

La partie la plus importante de la fête est la "Consultation" ! Elle est considérée comme le cœur de la Fête !

La fête des dix-neuf jours constitue la principale occasion offerte aux amis pour discuter des questions administratives. C'est lors de cette réunion que les membres de l'assemblée peuvent rencontrer tous les croyants, discuter ensemble des affaires de la cause et suggérer de nouvelles lignes de conduite et de nouvelles méthodes. Mais même alors, il ne devrait être fait aucune référence aux individus.

(Adressée à un croyant et datée du 27 mars 1938.)

… les croyants ont le droit d'exprimer ouvertement leurs critiques sur les actions ou les lignes de conduite de l'assemblée, il ne s'agit pas seulement d'un droit, mais de la responsabilité vitale de chaque membre loyal et avisé de la communauté d'offrir entièrement et franchement mais avec la considération et le respect dus à l'autorité de l'assemblée, n'importe quelle suggestion, recommandation ou critique dont il ressent sincèrement le besoin, afin d'améliorer ou de changer certaines conditions ou certaines tendances existant dans sa communauté locale, et c'est aussi le devoir de l'assemblée de prêter attention à toutes les opinions qui lui ont été soumises par un des croyants. La meilleure occasion choisie à cet effet est la Fête des dix-neuf jours, laquelle, à côté de ses aspects sociaux et spirituels, satisfait aux différents besoins et nécessités administratifs de la communauté et, parmi eux, principalement le besoin de critique et de délibération ouverte et constructive concernant l'état des affaires au sein de la communauté locale baha'ie.

(Adressée à un croyant et datée du 13 décembre 1939.)

Chaque membre de la communauté a donc la responsabilité d'assister et de soutenir cette Institution, de participer activement au processus de construction communautaire et d'être le porte-étendard de « l’unité dans la diversité » !

Photos : Célébration de la Fête des Dix-Neuf Jours dans divers quartiers de Montréal

  • Toutes les citations sont tirées de la Compilation sur la fête des dix-neuf jours

Montréal, le 7 juin 2024 - Le cégep Vanier a été l'hôte d'un rassemblement communautaire organisé par les jeunes du quartier Saint-Laurent.

Le rassemblement comprenait des présentations faites par les membres du groupe de jeunes juniors, basées sur ce qu'ils apprennent dans le cadre de leurs études communes, ainsi que de la musique. Les membres du groupe ont également présenté leur énoncé de mission pour ceux qui n'étaient pas familiers avec ce qu'est ou ce que fait un groupe de jeunes.

Les parents, la famille et les amis, ainsi que les membres de la communauté au sens large, ont écouté avec admiration les présentations et ont pris part aux chants et à la musique. Des sujets aussi variés que la protection et la préservation de la nature, le secret de la réussite dans la vie, le service à la famille et au voisinage, la véracité des propos et la générosité n'étaient que quelques-uns des exposés présentés dans les deux langues.

De nombreux parents ont apporté des rafraîchissements pour couvrir tous les pupitres et se sont assurés que chacun en reçoive une portion ! Pendant que les rafraîchissements étaient servis, les jeunes participants se sont assis avec les parents et les visiteurs dans plusieurs ateliers pour écouter leurs aînés et partager avec eux leurs réflexions sur les sujets présentés. La conversation était animée et, tout le monde a encouragé et soutenu le projet.

Ce projet de formation des jeunes a été lancé il y a environ deux ans par quelques enthousiastes d'autres quartiers de Montréal et consiste actuellement en un groupe de 12 jeunes qui se réunissent chaque semaine dans l'une des salles de classe du collège Vanier, étudient et discutent d'un certain nombre de principes liés aux vertus. Ils essaient de les mettre en pratique à travers leurs comportements dans leur vie quotidienne.

Le programme d’autonomisation spirituelle des jeunes est un mouvement mondial qui inspire les jeunes, les parents et les membres de la communauté à travailler ensemble pour un monde meilleur. Au cours des dix dernières années, le programme s'est développé à travers le Canada, passant du soutien d'un petit groupe de jeunes à celui de quelques centaines de jeunes. 

Ce programme n'est pas de nature religieuse et n'inculque pas aux participants des lois ou des enseignements fondés sur la foi. Il s'appuie sur des normes morales profondes et universelles pour les inciter à prendre en charge leur propre développement et à contribuer au progrès de leur communauté. Les supports utilisés par le programme sont remplis de concepts moraux inspirés des principes bahá'ís, tels que la recherche de l'espoir dans les moments de désespoir et la recherche de l'excellence en toutes choses. 

Montréal, le samedi 15 juin 2024 - L'éducation en partenariat avec nos communautés est une démarche essentielle pour renforcer le tissu social et promouvoir le développement durable. C'est dans cet esprit que le récent événement à Montréal a rassemblé 250 personnes, incluant parents et enfants, pour réfléchir sur la manière dont les principes bahá’ís peuvent enrichir nos initiatives éducatives locales.

La journée a débuté par une session inaugurale mettant en lumière l'importance cruciale de l'éducation dans nos communautés, citant les paroles éclairantes de Bahá’u’lláh : 

« Considérez l’homme comme une mine riche en pierres précieuses d’une valeur inestimable. Seule l’éducation peut l’amener à en livrer les trésors et permettre à l’humanité d’en profiter. »

Ce passage de Lawh-i-Maqsúd cité dans les Tablettes de Bahá’u’lláh, a servi de fondement pour les discussions enrichissantes qui ont suivi.

Les participants ont été divisés en douze ateliers de travail, où ils ont échangé des idées sur la manière de renforcer leur capacité à servir leurs communautés respectives. Les jeunes, âgés de 11 à 14 ans, ont également joué un rôle actif dans ces échanges, soulignant l'importance de leur engagement dans le développement communautaire.

Cette conférence a non seulement poursuivi les réflexions des années précédentes sur l'unité et l'action collective, mais elle a également mis en avant l'Institut de formation comme un outil vital pour autonomiser les communautés locales. En intégrant les enseignements de Bahá’u’lláh à des pratiques éducatives concrètes, cette approche favorise un développement harmonieux et durable, tant matériel que spirituel.

L'éducation spirituelle a été un thème récurrent tout au long de la journée, rappelant l'héritage riche des communautés bahá’íes dans la promotion de l'apprentissage et de l'éducation depuis leur création en Iran jusqu'à leur expansion en Inde et ailleurs. Aujourd'hui, avec plus de cinquante-six mille étudiants dans les établissements scolaires bahá’ís en Inde, cet engagement continue de porter ses fruits en formant la prochaine génération de leaders et de serviteurs de la société.

Enfin, la soirée artistique et musicale qui a conclu l'événement a permis de célébrer non seulement les accomplissements de la journée, mais aussi l'unité et la diversité qui caractérisent la communauté montréalaise. Des dizaines de musiciens, chanteurs et artistes ont créé une atmosphère vibrante, illustrant parfaitement l'esprit de collaboration et de célébration qui anime ces initiatives.

En résumé, cette conférence à Montréal a non seulement renforcé les liens au sein des communautés locales, mais elle a également inspiré chacun à contribuer activement à un avenir meilleur, aligné sur les valeurs universelles de justice, d'équité et de progrès pour tous.

Montréal, le 28 mai 2024 - Des amis des quartiers Saint-Laurent, Côte Saint-Luc, NDG, Outremont, Mascouche et Guyane française se sont rassemblés pour commémorer l'ascension du Messager universel de Dieu à l'aube de ce matin mémorable ! L'âme immortelle de la Manifestation de Dieu, Bahá'u'lláh, s'est envolée vers le Royaume éternel à l'aube du 28 mai 1892, huit heures après le coucher du soleil.

Neuf mois déjà avant son ascension, Bahá'u'lláh, comme l'atteste 'Abdu'l-Bahá, avait exprimé son désir de quitter ce monde. A partir de ce moment-là, il devint de plus en plus évident, d'après le ton des remarques faites à ceux qui parvenaient en sa présence, que le terme de sa vie terrestre approchait, bien qu'il s’abstînt d'en parler ouvertement à qui que ce soit. Pendant la nuit qui précéda le 8 mai 1892, il contracta une légère fièvre qui, bien qu'aggravée le jour suivant, baissa peu après. Il continua à donner audience à certains amis et pèlerins, mais il fut bientôt visible qu'il n'allait pas bien. La fièvre le reprit, plus violente que la première fois, son état général alla sans cesse en empirant, et des complications survinrent qui aboutirent finalement à son ascension, dans sa soixante-quinzième année. Son esprit, enfin libéré de la pénible étreinte d'une vie surchargée de tribulations, avait pris son essor vers ses « autres domaines », domaines « sur lesquels les yeux du peuple des noms ne se sont jamais posés ».

Bahá'u'lláh fut donc emmené pour son dernier repos dans la pièce la plus septentrionale de la demeure de son gendre qui, des trois maisons contiguës au manoir, à l'ouest, occupait la position nord. Il fut inhumé peu après le coucher du soleil, le jour même de son ascension …​

Avec l'ascension de Bahá'u'lláh se termine une période qui, sous bien des rapports, reste sans parallèle dans l'histoire religieuse du monde. Le premier siècle de l'ère Bahá'í avait atteint maintenant le milieu de son cours. Une époque que nulle période des dispensations antérieures ne surpassa pour sa sublimité, sa fécondité et sa durée, caractérisée, sauf pour un court intervalle de trois ans, par un demi-siècle de révélation continue et progressive, était révolue. Le message proclamé par le Báb avait produit son fruit d'or. La phase la plus importante, sinon la plus spectaculaire de l'âge héroïque, était achevée. Le Soleil de Vérité, l'astre le plus grand du monde, s'était levé dans le Siyáh-Chàl (cachot sous terrain de prison) de Tihrán; il avait dissipé les nuages qui l'entouraient à Baghdád, avait subi une éclipse momentanée à Andrinople, en s'élevant vers son apogée, et il s'était finalement couché à 'Akká, pour ne plus reparaître avant un millénaire complet. 

Un témoin oculaire a écrit :

Extérieurement, il était un prisonnier, condamné et lésé, mais en réalité, il était le Soleil de gloire, la Manifestation de la grandeur et de la majesté, le Roi du Royaume de l'équilibre et de la dignité. Bien qu'Il ait fait preuve de beaucoup de compassion et d'amour bienveillant, qu'Il ait abordé tous ceux qui venaient en Sa présence avec tendresse et humilité, et qu'Il ait souvent fait des remarques humoristiques pour les mettre à l'aise, malgré cela, personne, qu'il soit fidèle ou incrédule, instruit ou non, sage ou insensé, n'était capable de prononcer dix mots en Sa présence de la manière habituelle de tous les jours. En fait, beaucoup d'entre eux se trouvaient tremblants, avec un défaut d'élocution.  

Photo : Courtoisie des archives du Centre mondial bahá'í - le mausolée de Bahá'u'lláh, 1952

Sources :

  • Shoghi Effendi, Dieu passe près de nous
  • Haji Mirza Heydar Ali, cité dans Révélation de Bahá’u’lláh

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