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Montréal, le 2 novembre 2024 - Les croyants et amis des divers quartiers de Montréal ainsi que les Bahá'ís du monde entier ont célébré ces deux événements joyeux le premier et le deux novembre cette année. Ces deux célébrations sont intimement liées, car la vie et le message du Báb sont centrés sur l'apparition imminente d'un autre messager divin : Bahá'u'lláh.

Chaque année, les anniversaires de la naissance du Báb et de celle de Bahá'u'lláh sont observés comme des jours saints jumeaux, car ils se suivent à un jour d’intervalle, selon le calendrier utilisé en Perse à cette époque.

La vie et les enseignements du Báb marquent un tournant dans l'histoire de l'humanité. Né Siyyid Ali-Muhammad en 1819, il a pris le nom de Báb, qui signifie « la Porte » en arabe. Sa mission publique, de 1844 à 1850, a représenté une révolution spirituelle qui a bouleversé l'ordre social, politique et religieux en Perse, ouvrant la porte à la nouvelle vision unificatrice de Bahá'u'lláh.

Le Báb était un messager de Dieu dans la succession des enseignants divins qui ont traversé les siècles, incluant Abraham, Krishna, Zoroastre, Moïse, Bouddha, Jésus et Mahomet. Le Báb est apparu à un moment de l’histoire où les cultures et les peuples du monde se rapprochaient comme jamais auparavant. Le dix-neuvième siècle a été témoin de changements profonds dans les sphères économique, politique, scientifique et culturelle, au point qu’un historien éminent l’a qualifié de siècle de « transformation mondiale ».

À seulement 25 ans, le Báb annonçait la fin d'une ère religieuse et le début d'une autre. Il a inauguré une religion indépendante avec ses propres lois et textes sacrés, y compris le Bayán persan. En peu de temps, il a attiré des milliers de partisans parmi les Perses. Sa mission publique, qui n'a duré que six ans, a eu des conséquences de grande envergure.

En de telles occasions, il est de coutume de jeter un regard rétrospectif sur la vie et l'œuvre de Bahá'u'lláh. Les moments forts de cette rétrospective mettent l'accent sur les grands moments de la vie de Bahá'u'lláh - sa naissance le 12 novembre 1817 à Téhéran, sa vie de jeune prince avant de prendre la direction du mouvement bábí, et les quatre décennies d'exil, d'emprisonnement et de persécutions, au cours desquelles il s'est révélé à ses partisans comme le promis annoncé par les Écritures.

Bahá'u'lláh est né à Téhéran le 12 novembre 1817, dans une famille riche et distinguée, descendant de la dynastie sassanide (une dynastie perse, originaire du Fars, qui, à l'époque, constituait un vaste empire s'étendant de la Perse à la Mésopotamie).

Bien qu'il n'ait fréquenté aucune école, il fit preuve dès son enfance d'une sagesse et de connaissances étonnantes. À l'âge de 13 ans, il clarifiait des questions religieuses qui étaient totalement obscures pour les théologiens de son temps.

À 22 ans, son père est décédé. On lui offrit la haute position à la cour qui était habituelle à cette époque. Il refusa cet honneur et se consacra aux pauvres et aux nécessiteux de la société.

Le Premier ministre de l'époque disait qu'il ne pouvait le comprendre, mais qu'il était destiné à une haute mission.

En 1844, à l'âge de 27 ans, Bahá'u'lláh adopta avec audace la nouvelle foi proclamée par le Báb. Il est à noter que ces deux grands éducateurs, bien qu'ils vivaient à la même époque, ne se sont jamais rencontrés.

Après l'emprisonnement et le bannissement, Bahá'u'lláh annonça ouvertement sa mission prophétique en 1863 à Bagdad. Durant son exil, Bahá'u'lláh écrivit, dictant jour et nuit, des écrits, des tablettes et des prières, occupés à transcrire tout cela.

Bahá'u'lláh termina sa vie en Terre Sainte après avoir légué à l'humanité une nouvelle révélation spirituelle. Sa vie, son œuvre et son influence sont comparables à celles des grands messagers de Dieu, tels qu'Abraham, Krishna, Moïse, Bouddha, le Christ et Mahomet. Pour les Bahá'ís, Bahá'u'lláh est le dernier des messagers de Dieu dans cette succession.

 

Montréal, le 20 octobre 2024 – La reconnaissance des bénévoles est célébrée à Saint-Laurent depuis 27 ans ! Cette année l’arrondissement avait convié plus de 400 bénévoles à un brunch de reconnaissance ce dimanche 20 octobre. Accueillis par le maire d’arrondissement Alan DeSousa (vice-président responsable du développement durable, de l'environnement, des parcs et espaces verts) ainsi que par les conseillers municipaux, six membres de la Communauté bahá’íe figuraient parmi les invités. Lors de cet événement, un diaporama a mis en lumière les réalisations des organismes de l’arrondissement cette année, ainsi bien que celles de la communauté bahá’íe.

Ce brunch a été une belle occasion de renouveler les liens d’amitié que la Communauté bahá’íe de Saint-Laurent entretient depuis plus de 25 ans avec les résidents de l'arrondissement. Parmi les nombreux bénévoles actifs dans divers projets, plusieurs sont issus de la Communauté bahá’íe de Montréal. Par exemple, Raymond Flournoy (1924-2015) a consacré 24 ans de sa retraite au bénévolat à l’hôpital Saint-Mary de Montréal. D’autres membres ont apporté leur contribution en tant qu’enseignants, préposés aux patients, professeurs de musique, capitaines d’équipes sportives ou encore dans l’armée canadienne.

Saint-Laurent, riche de sa diversité avec plus de 66 groupes ethniques et près de 100 langues et dialectes parlés, est naturellement un terreau fertile pour le bénévolat. Les membres de la Communauté bahá’íe y participent activement depuis plus de trois décennies. L’une des premières bénévoles notables du quartier fut Suzanne Prud’homme (1933-2020), qui, durant toute sa retraite, a œuvré à la Place Benoît, un quartier marqué par une diversité ethnique, culturelle et religieuse exceptionnelle. Suzanne a géré pendant 15 ans la distribution de nourriture et de vêtements aux résidents de cette communauté.

D’autres membres de la Communauté bahá’íe sont impliqués dans divers organismes sans but lucratif de l’arrondissement, tels que CARI Saint-Laurent, le Centre d'Encadrement pour Jeunes Femmes Immigrantes (CEJFI), le Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent (COSSL), le Cégep de Saint-Laurent, le YMCA, la Maison des Parents de Bordeaux-Cartierville et le Centre d’Action Bénévole (ABC).

L’administration de Saint-Laurent tient en haute estime le travail inlassable des bénévoles, dont l’engagement contribue de manière significative à la qualité de vie des citoyens de l’arrondissement.

Montréal, le 19 août 2024 - L'une des particularités de la Communauté mondiale bahá’íe est une célébration appelée la « fête des dix-neuf jours » !

Cette fête correspond au calendrier bahá’í qui divise l'année en 19 mois de 19 jours ! Les cinq jours restants pour compléter l'année solaire sont appelés les « jours intercalaires » et se situent juste avant le 19e mois.

Le 19 août, neuf quartiers de Montréal ont célébré cette occasion avec la plus grande joie et gratitude !

La vision de l'Assemblée spirituelle des bahá’ís de Montréal a toujours été centrée sur la construction communautaire, et l'un de ses principaux plans cette année :

« Ce qui est nécessaire pour étendre davantage le processus de construction communautaire et opérer une transformation sociale profonde » 

Pour atteindre cet objectif, l'Assemblée s'efforce de renforcer l'espace de la Fête des Dix-Neuf Jours, afin qu'il puisse devenir le pouls rythmique où la compréhension est à la fois recueillie et partagée librement, le tout dans une atmosphère joyeuse et spirituelle.Nous nous efforçons de renforcer l'espace de la fête des 19 jours, de sorte qu'elle puisse être le pouls rythmique où la compréhension est à la fois recueillie et partagée généreusement, le tout dans une atmosphère joyeuse et spirituelle. 

Pour mieux apprécier le rôle de la fête des dix-neuf jours dans la communauté, nous lisons Bahá’u’lláh, dans Son Livre Saint « Le Kitáb-i-Aqdas », se référant à la fête des dix-neuf jours en ces termes :

Il vous a été enjoint d'offrir l'hospitalité une fois par mois, même si vous ne pouvez servir que de l'eau; car la volonté de Dieu est de relier les coeurs ensemble, bien que cela nécessite les moyens combinés de la terre et du ciel.

Dans une tablette adressée à un croyant, ‘Abdu'l-Baha dit :

Cette Fête qui a lieu une fois par mois de dix-neuf jours a été établie par Sa Sainteté le Bab; et la Beauté bénie (Bahá’u’lláh) l'a ordonnée, confirmée et chaudement recommandée. Elle est par conséquent d'une extrême importance. Indubitablement, vous devez accorder la plus grande considération à son institution et en faire une valeur reconnue, afin qu'elle devienne fermement établie sur une base permanente. Que les bien-aimés de Dieu se réunissent et se fréquentent dans le plus grand amour, la plus extrême spiritualité et la plus grande joie; qu'ils se conduisent alors avec la plus grande courtoisie et la plus grande retenue. Qu'ils lisent les versets sacrés aussi bien que les articles instructifs et les lettres de 'Abdu'l-Baha; qu'ils s'encouragent et s'inspirent les uns les autres à aimer toute l'humanité; qu'ils chantent les prières avec sérénité et joie; qu'ils fassent des exposés éloquents et louangent le Seigneur incomparable.

L'hôte ou l'hôtesse doit servir les amis de ses propres mains, s'assurer du confort de tous et être pour chacun la gentillesse et l'humilité mêmes.

Si la Fête est célébrée comme il convient, alors cette cène sera en vérité la "cène du Seigneur, car les fruits en seront les mêmes et l'influence identique.

Dans une autre tablette adressée à un croyant,  ‘Abdu'l-Baha dit :

Quant à la la fête des dix-neuf jours, vous devez lui accorder la plus grande attention et l'établir d'une manière ferme. Car elle apporte la félicité, l'unité, l'amour à tous les adorateurs de Dieu.

Dans une lettre écrite au nom de la Maison Universelle de Justice, l'importance de la participation des enfants à la Fête est soulignée :

Étant donné que les enfants de parents bahá'ís sont considérés comme bahá'ís, il faut les encourager à assister à toutes les Fêtes, pour y partager la lecture des Écrits et des prières, et être imprégnés de l'esprit de la communauté. La Maison de Justice espère que chaque Fête sera une fête de l'amour, où les enfants donneront et recevront l'affection tangible de la communauté et de ses membres.

La partie la plus importante de la fête est la "Consultation" ! Elle est considérée comme le cœur de la Fête !

La fête des dix-neuf jours constitue la principale occasion offerte aux amis pour discuter des questions administratives. C'est lors de cette réunion que les membres de l'assemblée peuvent rencontrer tous les croyants, discuter ensemble des affaires de la cause et suggérer de nouvelles lignes de conduite et de nouvelles méthodes. Mais même alors, il ne devrait être fait aucune référence aux individus.

(Adressée à un croyant et datée du 27 mars 1938.)

… les croyants ont le droit d'exprimer ouvertement leurs critiques sur les actions ou les lignes de conduite de l'assemblée, il ne s'agit pas seulement d'un droit, mais de la responsabilité vitale de chaque membre loyal et avisé de la communauté d'offrir entièrement et franchement mais avec la considération et le respect dus à l'autorité de l'assemblée, n'importe quelle suggestion, recommandation ou critique dont il ressent sincèrement le besoin, afin d'améliorer ou de changer certaines conditions ou certaines tendances existant dans sa communauté locale, et c'est aussi le devoir de l'assemblée de prêter attention à toutes les opinions qui lui ont été soumises par un des croyants. La meilleure occasion choisie à cet effet est la Fête des dix-neuf jours, laquelle, à côté de ses aspects sociaux et spirituels, satisfait aux différents besoins et nécessités administratifs de la communauté et, parmi eux, principalement le besoin de critique et de délibération ouverte et constructive concernant l'état des affaires au sein de la communauté locale baha'ie.

(Adressée à un croyant et datée du 13 décembre 1939.)

Chaque membre de la communauté a donc la responsabilité d'assister et de soutenir cette Institution, de participer activement au processus de construction communautaire et d'être le porte-étendard de « l’unité dans la diversité » !

Photos : Célébration de la Fête des Dix-Neuf Jours dans divers quartiers de Montréal

  • Toutes les citations sont tirées de la Compilation sur la fête des dix-neuf jours

Montréal, le 23 septembre 2024 - Sous une pluie abondante, un grand nombre de citoyens de Saint-Laurent se sont rassemblés pour célébrer la Journée internationale de la paix qui s’est déroulée au parc Beaudet, également appelé le « parc de la paix » depuis 1992.

Dans une atmosphère chaleureuse, amicale et respectueuse, cette journée mémorable a été célébrée en présence des élus, dont le maire Alan DeSousa et les membres du Conseil d’Arrondissement, du député de l’Acadie et des représentants de la députée  provinciale de Saint-Laurent, une dizaine de représentants des institutions et des organismes communautaires de l’arrondissement, du Comité interculturel de Saint-Laurent du COSSL (Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent), de la Communauté bahá’íe de Montréal et de nombreux invités distingués.

Comme à Saint-Laurent, cette journée est célébrée chaque année à travers le monde.  L’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé cette journée pour renforcer les idéaux de paix entre toutes les nations et les peuples. 

Les élèves des écoles de Saint-Laurent participent chaque année en grand nombre à cette célébration. Dans son discours empreint d'amour et d’unité, Gigi Vidal, représentante du Comité interculturel de Saint-Laurent et de la Communauté bahá’íe de Montréal, s'est adressée aux jeunes de manière élogieuse :

« Les jeunes, vous êtes nos artisans de la paix et nos ambassadeurs et ambassadrices ! Ensemble, vous pouvez changer le monde ! Vous avez la capacité d’influencer positivement votre environnement. Bravo pour vos messages très touchants d’engagement pour la paix ! Nous continuerons à vous soutenir, »

 Célébrons notre Unité et notre Diversité.  « La paix mondiale n’est pas seulement possible, elle est inévitable. Le bien-êre de l’humanité, sa paix et sa sécurité ne pourront être obtenus que si son unité est fermement établie.  »

Alan DeSousa, pour qui les thèmes de la paix, de la sécurité communautaire et d’une économie verte et durable sont chers, a souligné l’importance « de commencer par des gestes simples, comme entretenir de bonnes relations avec nos voisins, veiller à la propreté de notre rue ou offrir de l’aide à une personne âgée de notre voisinage. » 

En hommage à tous les citoyens, il a fait référence au texte publié le 22 septembre 1996 sur le monument du parc : “ Que la longue cohabitation pacifique et l’harmonie qui animent notre communauté inspirent les générations futures et demeurent un modèle de tolérance et d’amitié pour tous les peuples de la terre.”

Le thème de la Journée internationale de la paix 2024 est « Promouvoir une culture de paix ». Nous vous invitons à vous joindre aux efforts des Nations Unies pour bâtir un monde plus équitable et pacifique. Célébrons la paix en luttant contre les actes de haine, y compris ceux en ligne, et en répandant la compassion, la gentillesse et l’espoir, afin de surmonter les obstacles et bâtir la paix ensemble ! 

Toutes les personnes ayant contribué au succès de cette cérémonie ont été chaleureusement remerciées pour leur engagement et leur soutien à la promotion de la paix : les jeunes du Centre Bon Courage Place Benoît pour leurs danses, les élèves de l’École internationale des Apprenants pour leurs poèmes et leurs témoignages, le témoignage d’un jeune demandeur d’asile, le Club des Lions pour leur Concours Affiche de la paix, la Fédération de la paix universelle pour leur activité Route de la paix, la prestation musicale avec Jacques Proulx et Marguerite Bilodeau.

Montréal, le samedi 15 juin 2024 - L'éducation en partenariat avec nos communautés est une démarche essentielle pour renforcer le tissu social et promouvoir le développement durable. C'est dans cet esprit que le récent événement à Montréal a rassemblé 250 personnes, incluant parents et enfants, pour réfléchir sur la manière dont les principes bahá’ís peuvent enrichir nos initiatives éducatives locales.

La journée a débuté par une session inaugurale mettant en lumière l'importance cruciale de l'éducation dans nos communautés, citant les paroles éclairantes de Bahá’u’lláh : 

« Considérez l’homme comme une mine riche en pierres précieuses d’une valeur inestimable. Seule l’éducation peut l’amener à en livrer les trésors et permettre à l’humanité d’en profiter. »

Ce passage de Lawh-i-Maqsúd cité dans les Tablettes de Bahá’u’lláh, a servi de fondement pour les discussions enrichissantes qui ont suivi.

Les participants ont été divisés en douze ateliers de travail, où ils ont échangé des idées sur la manière de renforcer leur capacité à servir leurs communautés respectives. Les jeunes, âgés de 11 à 14 ans, ont également joué un rôle actif dans ces échanges, soulignant l'importance de leur engagement dans le développement communautaire.

Cette conférence a non seulement poursuivi les réflexions des années précédentes sur l'unité et l'action collective, mais elle a également mis en avant l'Institut de formation comme un outil vital pour autonomiser les communautés locales. En intégrant les enseignements de Bahá’u’lláh à des pratiques éducatives concrètes, cette approche favorise un développement harmonieux et durable, tant matériel que spirituel.

L'éducation spirituelle a été un thème récurrent tout au long de la journée, rappelant l'héritage riche des communautés bahá’íes dans la promotion de l'apprentissage et de l'éducation depuis leur création en Iran jusqu'à leur expansion en Inde et ailleurs. Aujourd'hui, avec plus de cinquante-six mille étudiants dans les établissements scolaires bahá’ís en Inde, cet engagement continue de porter ses fruits en formant la prochaine génération de leaders et de serviteurs de la société.

Enfin, la soirée artistique et musicale qui a conclu l'événement a permis de célébrer non seulement les accomplissements de la journée, mais aussi l'unité et la diversité qui caractérisent la communauté montréalaise. Des dizaines de musiciens, chanteurs et artistes ont créé une atmosphère vibrante, illustrant parfaitement l'esprit de collaboration et de célébration qui anime ces initiatives.

En résumé, cette conférence à Montréal a non seulement renforcé les liens au sein des communautés locales, mais elle a également inspiré chacun à contribuer activement à un avenir meilleur, aligné sur les valeurs universelles de justice, d'équité et de progrès pour tous.

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