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Montréal, le 10 février 2019 – Membres des communautés bahá’ies des arrondissements de Montréal, Baie-d'Urfé, Beaconsfield, Côte-Saint-Luc, Dollard-des-Ormeaux, Dorval, Hampstead, Kirkland, Montréal-Ouest, Mount Royal, Pointe-Claire, Sainte-Anne-de-Bellevue, Senneville et Westmount, se sont rassemblés au centre bahá’í pour élire les cinq délégués qui devront participer au congrès national cette année. Ce congrès annuel national qui aura lieu à Toronto à la fin du mois d’avril 2019, élira l’institution administrative nationale de la communauté bahá’íe canadienne, l’Assemblée spirituelle nationale.   

Les congrès régionaux ont une double fonction qui consiste à élire les délégués pour participer au congrès national aussi bien qu’offrir des suggestions constructives concernant l'administration générale de la Foi dans le pays. Ce congrès servira comme intermédiaire pour l'échange d'idées et la coordination des activités entre les divers éléments qui constituent la communauté bahá'íe. Cette importante réunion est à la fois « un défi pour l'individu » et « une responsabilité collective. »  - « Les congrès régionaux ne sont pas destinés à être purement administratifs. Leur objectif principal et essentiel est de permettre aux délégués et amis réunis d'avoir une vision plus approfondie et plus élargie de la cause en accroissant l'esprit d'unité et de coopération sincère. »

Dans chaque unité électorale, l'institution administrative nationale désigne une institution locale ou régionale ayant la responsabilité d'organiser le congrès régional et lui transmet les instructions relatives à cette organisation.

La foi bahá’íe n’ayant pas de clergé, c’est à ces institutions élues qu’est conférée l’autorité, plutôt qu’aux personnes qui y siègent en tant que membres. L’élection des assemblées spirituelles locales, des conseils régionaux bahá’ís et de l’assemblée spirituelle nationale a lieu chaque année au scrutin secret, dans un esprit de prière et de réflexion, sans aucune forme de propagande électorale ou de candidature. Les bahá’ís de plus de 21 ans peuvent voter et être élus.

Bien que la foi bahá’íe soit apparue au Canada dès 1898, c’est en 1922 que la première assemblée spirituelle locale a été formée à Montréal. L’Assemblée spirituelle nationale du Canada et des États-Unis, une institution commune aux deux pays, a été élue pour la première fois en 1925. En 1948, le Canada a formé sa propre Assemblée nationale, et, l’année suivante, elle était juridiquement constituée en personne morale par une loi fédérale. À partir de 1973, une assemblée spirituelle a été établie dans chaque capitale provinciale et territoriale du Canada. Il y a maintenant des assemblées locales dans plus de 200 localités partout au pays.

Montréal, le 16 décembre 2018 - À la demande de l'Assemblée spirituelle des bahá'ís de Lévis, la communauté montréalaise a organisé une réunion de commémoration pour Ronald St-Onge, décédé le 8 novembre 2018 à U.C.P.Q. Hôpital de Laval, Québec. Originaire de Pierrefonds, il a été membre de la communauté bahá'íe de Lévis jusqu'à la fin de sa vie. Il avait 66 ans.

Une deuxième réunion commémorative digne de ce nom a eu lieu pour Shapoor Monadjem, ancien conseiller, membre du Centre international d’enseignement, qui est décédé à Maringá, au Brésil. Il avait 85 ans. Il a été pionnier et membre de l'Assemblée spirituelle nationale des bahá'ís du Brésil (1963-1983), conseiller continental (1983-1993) et administrateur suppléant de Huqúqu’lláh.

Shapoor Monadjem est né à Shiráz, le 3 octobre 1933, dans une famille bahá’íe de plusieurs générations, qui remonte aux débuts de l’histoire de la Foi. Après avoir terminé un cours d’ingénierie électrique à l’université d’Abádán, dans le sud de l’Iran, en février 1957, à l’âge de 24 ans, il s’installa au Brésil, obéissant au dernier message du Guardian aux amis et aux communautés orientales.

En 1963, Shapoor a été élu à l’Assemblée spirituelle nationale du Brésil, où il a siégé pendant 20 ans, à une époque où l’administration bahá’íe en était encore à ses débuts.

En 1983, Shapoor et son épouse, Bahereh, envisageaient de trouver une autre ville pour servir comme pionniers au Brésil, quand il fut nommé conseiller continental par la Maison universelle de la justice. Durant ses années en tant que conseiller, Shapoor s’est rendu dans des dizaines de pays d’Amérique du Sud et du monde entier, contribuant ainsi à la création de communautés bahá’íes dans de nombreux nouveaux lieux.

En 1993, Shapoor a été nommé au Centre international d’enseignement et a été transféré à Haïfa, en Israël, où il a résidé jusqu’à l’achèvement de son mandat en 1998.

Shapoor est décédé le 15 novembre 2018, après plusieurs mois de lutte contre une insuffisance rénale et des problèmes respiratoires. Il laisse dans le deuil son fils, sa fille, ses sept petits-enfants et son arrière-petite-fille nouveau-née.

La Maison universelle de justice a envoyé le message suivant à toutes les assemblées spirituelles nationales.

Le décès de Shapoor Monadjem, serviteur distingué et très aimé de la Beauté bénie, a provoqué beaucoup de tristesse dans nos cœurs. Nous rappelons en ce moment son immense dévouement au travail d’enseignement, sa connaissance de la Foi et sa perspicacité dans l’application de ses principes. Ces qualités étaient bien en évidence lorsqu'il était membre de l'Assemblée spirituelle nationale du Brésil et au cours de la décennie, il a été conseiller continental dans les Amériques. En tant que membre du Centre international d’enseignement, ses talents et son énergie étaient résolument concentrés sur la propagation et la protection de la Foi dans le monde entier. Les nombreux services qu’il a entrepris de son vivant comprenaient également la promotion du droit de Dieu en tant que sous-administrateur de Huqúqu’lláh. Âme gentil et doux, de bonne humeur et débordant d'inspiration créatrice, il était doté de capacités administratives considérables, affilées dans de nombreux contextes différents, qu'il déploya avec beaucoup d'efficacité au service de la cause de Dieu.

 

À sa chère épouse, Bahareh, ainsi qu’à ses enfants et petits-enfants, nous adressons nos condoléances et une assurance de nos supplications dans les sanctuaires pour le merveilleux passage de son âme dans les royaumes de l’éternel. Nous demandons également que des rassemblements commémoratifs soient organisés en son honneur dans toutes les maisons d’adoration et dans les communautés bahá'íes du monde entier.

 

La Maison universelle de justice

Montréal, le 19 novembre 2018 – Le pluriel choisi pour l’intitulé du thème « nos futurs » est loin d’être un hasard, puisque la diversité des formes, des thèmes, des univers graphiques pour penser l’avenir dans les œuvres pour la jeunesse ont été largement représenté !

Cette année, c’est sur ce thème « nos futurs » que le Salon du livre et de la presse jeunesse a choisi d’orienter la programmation de son festival littéraire. Rencontres, ateliers et exposition ont permis de mettre en lumière les multiples représentations qu’en font les créateurs de littérature jeunesse.

Quelle que soit la pluralité de ses genres et de ses formes, la création littéraire pour la jeunesse a la capacité de s’emparer du sujet de l’avenir avec une palette infinie de possibilités thématiques et graphiques.

La 41édition du Salon du livre de Montréal a été magique avec six journées captivantes de découvertes livresques, de riches échanges et de dynamiques activités pour tous les goûts. 120 000 visiteurs ont été accueillis, 3000 auteurs, 450 exposants ainsi que plus de 880 maisons d’édition étaient au rendez-vous. Le stand bahá’í a reçu plusieurs centaines des visiteurs y compris les journalistes et les habitués annuels ! 4 ministres et 5 députés provinciaux, 1 ministre fédéral et un ancien premier ministre du Canada également étaient en visite.

Cette année, les éditions bahá’íes ont proposé aux visiteurs un thème relié au « SERVICE, l'expression la plus élevée de la nature humaine ».  Pendant toute la durée du salon, du 14 au 19 novembre, des dizaines de jeunes se sont engagés dans les conversations profondes concernant les principes qui pouvaient changer la société. Trois grandes affiches multicolores illustrant notre thème ornaient le fond du stand, au design d’une grande beauté.

La 41édition du Salon du livre de Montréal a de nouveau été marquée par une quantité étonnante d’activités variées pour des lecteurs de tous les âges et pour tous les goûts ! Parmi elles, il était impossible de ne pas s’émerveiller devant les panneaux décoratifs du stand bahá’í conçu par une artiste talentueuse de la Communauté montréalaise, Elham Paiendeh.

 Dix-huit mille jeunes ont été accueillis avec leurs enseignants pendant les 3 jours qui leur sont réservés. Une foule d’activités ont été pensées afin de piquer leur curiosité et augmenter leur plaisir de lecture ! Les adolescents sont plus nombreux à lire que nous pouvons le penser, et le stand bahá’í a su leur donner une place pour s’exprimer sur leurs lectures.

Au terme de ces six jours de fête, on comprend indéniablement que le Salon du livre de Montréal demeure une vitrine essentielle pour le livre et la culture, autant qu’un lieu d’échange, de découverte et d’écoute. Enchantés du succès de cette 41édition, nous remercions chaleureusement l’ensemble de nos collaborateurs, bénévoles, illustratrice, éditeurs, lecteurs et médias que nous ont appuyé lors de cet événement annuel !

Montréal, le 26 novembre 2018 – Les amis du secteur Outremont-Petite Patrie ont organisé la belle réunion de célébration du jour de l’Alliance au Centre bahá’í de Montréal. Les enfants de la communauté ont joué un rôle important en ce qui concerne la préparation et la présentation du programme.

ʻAbdu’l-Bahá, le Centre de l’Alliance de Bahá'u'lláh est né le 23 mai 1844, le jour de la déclaration de la mission du Báb, le Héraut de la foi bahá’ie.  ʻAbdu’l-Bahá  avait déclaré que ce jour devait être exclusivement associé au Báb. Ce jour-là ne devait en aucun cas être célébré comme son jour de naissance. Cependant, alors que les bahá'ís demandaient un jour pour célébrer anniversaire de la naissance d'Abdu'l-Bahá, il leur donna le 26 novembre, 181 jours après l'ascension de Bahá'u'lláh, à être observé comme le jour de la nomination du Centre de l'Alliance. La fête était à l’origine connue sous le nom de Jashn-i-A’zam en persan (le plus grand festival), parce qu’Abdu’l-Bahá était connu on occident pour être la plus grande Branche - ce jour saint est devenu connu comme le jour de l'Alliance. Ce jour est l’un des deux jours saints baha’is où le travail n’a pas besoin d’être suspendu.

Partout en Orient et en Occident, ‘Abdu’l-Bahá avait acquis la réputation d’un ambassadeur de la paix, un champion de la justice, et l’interprète principal d’une nouvelle Foi. Pendant ses voyages en Amérique du Nord et en Europe, il avait proclamé par la parole et par l’exemple, avec force et persuasion, les principes essentiels de la religion de son père. S’adressant aux grands comme aux humbles et à tous ceux qui croisaient son chemin, il affirmait que « l’amour est la plus grande loi », qu’elle est le fondement de la « civilisation véritable », et que « ce dont l’humanité a impérieusement besoin, c’est de coopération et de réciprocité »entre tous ses peuples.

Le problème de la succession a été capital dans toutes les religions. Le fait qu’il n’ait pas pu être résolu y a inévitablement engendré acrimonie et divisions. L’ambiguïté entourant les véritables successeurs de Jésus et de Muhammad par exemple, a conduit à des interprétations divergentes des saintes écritures et à un profond antagonisme tant à l’intérieur du Christianisme que de l’Islam. Bahá’u’lláh quant à lui a su préserver sa foi des schismes et a édifié pour elle des fondations imprenables grâce aux dispositions de son testament, le « Livre de mon Alliance ». « Quand l’océan de ma présence aura reflué »,y écrit-il,« et que le Livre de ma révélation sera achevé, tournez vos visages vers celui qui est le dessein de Dieu, celui qui est la Branche issue de cette Antique Racine. L’objet de ce verset sacré n’est autre que la Branche Suprême [Abdul’-Bahá] ».

En nommant ‘Abdu’l-Bahá pour lui succéder, Bahá’u’lláh lui donne les moyens de diffuser son message d’espoir et de paix universelle aux quatre coins de la planète, afin de réaliser l’unité essentielle de tous les peuples. « Que la gloire de Dieu soit sur toi, et sur quiconque te sert et gravite autour de toi, écrit Bahá’u’lláh, en se référant à son fils, « Malheur, grand malheur à qui s’oppose à toi et te fait du tort ! ». Pour résumer, ‘Abdu’l-Bahá représente le centre de l’Alliance de Bahá’u’lláh, l’intermédiaire chargé d’assurer l’unité de la communauté bahá’íe et de préserver l’intégrité de ses enseignements.

En sa qualité d’interprète officiel de ces enseignements, ‘Abdu’l-Bahá devint ainsi « le porte-parole du Livre, l’interprète de la Parole ». Sans lui, l’énorme pouvoir créateur de la révélation de Bahá’u’lláh n’aurait pu être diffusé à l’humanité, ni sa portée pleinement comprise. Il a su élucider les enseignements de la Foi de son père, en développer les doctrines, et définir les aspects essentiels de ses institutions administratives. Il a servi de guide infaillible et d’architecte à une communauté bahá’íe en rapide expansion. Bahá’u’lláh l’avait doté en outre, des « vertus de la perfection dans son comportement social et personnel, pour que l’humanité puisse voir en lui un exemple durable à suivre ».En modèle parfait des enseignements de son père, et en tant que pivot de son Alliance, ‘Abdu’l-Bahá allait devenir « l’intermédiaire incorruptible chargé de mettre la Parole en pratique afin d’édifier une civilisation nouvelle ».

Il apparaît évident, en rétrospective, que Bahá’u’lláh avait soigneusement préparé son fils à lui succéder. Né le 23 mai 1844, la nuit même où le Báb avait inauguré les débuts d’un nouveau cycle religieux, ‘Abdu’l-Bahá avait, enfant déjà, partagé les souffrances de son père au moment des persécutions contre les bábís. Il avait 8 ans lorsque Bahá’u’lláh est jeté en prison pour la première fois, pour avoir été au nombre des principaux porte-parole et défenseurs de la Foi bábíe. Il n’avait pas quitté son père tout au long de l’interminable exil qui les avait menés de Perse à la capitale de l’Empire ottoman, et en dernier lieu, en Palestine. En grandissant, ‘Abdu’l-Bahá était devenu le compagnon le plus intime de Bahá’u’lláh, son délégué, son refuge, et son principal représentant auprès des autorités politiques et religieuses d’alors. Son extraordinaire ascendant, ses connaissances et son service, valurent à la communauté bahá’íe en exil un grand prestige. Aussi, au lendemain du décès de Bahá’u’lláh en mai 1892, ‘Abdu’l-Bahá prit-il les rênes de la Foi bahá’íe en garantissant son unité.

Montréal, le 9 novembre 2018 - Les communautés bahá’íes de divers arrondissements de Montréal ont célébré les anniversaires du Báb et de Bahá’u’lláh, les deux manifestations jumelles de Dieu pour notre époque. L’anniversaire du Báb, cette année, correspondait au 9 novembre 1819 et celui de Baha’ullah le 10 novembre 1817.

*La communauté bahá'íe de Baie-d'Urfé a célébré cette occasion en montrant le vidéo-documentaire récemment réalisé « The Gate ».Avant le film, le MC a brièvement introduit le réalisateur, un « nouveau bahá'í », et les difficultés qu’il a rencontrées pour réaliser ce film sans pouvoir montrer le « personnage principal » dans ce vidéo. Après avoir visionné le vidéo, une période de questions et réponses a été suivie de rafraîchissements et de conversations informelles. Le consensus unanime des quelque 25 participants - dont beaucoup étaient des amis de la Foi - était que le vidéo était très touchant, instructif et bien fait.

*Dans l'arrondissement de NDG, une foule d'amis a assisté à la célébration qui s'est déroulée au centre communautaire. Il y avait quelques présentations d'individus et de groupes d'âges variés, offertes en anglais et en français. Les représentations comprenaient l'histoire du Báb en tant qu'enfant, des chansons de jeunes, un discours de deux jeunes sur leurs expériences dans les classes des enfants et leurs propres activités dans le programme des activités des jeunes. Une table de bricolage pour les enfants était le centre d’attraction pour tout le monde, ainsi qu'un étalage de mets de différentes cultures. La musique et la danse ont mis fin à une soirée mémorable.

*Dans l'arrondissement de Saint-Laurent, quelque 25 membres de la communauté et leurs amis se sont réunis pour visionner le nouveau vidéo-documentaire sur la vie du Báb, intitulé « The Gate ».Après la projection, une période de questions et de réponses sur la vie du héraut de la foi, le Báb, a été suivie. Des prières en français et en anglais ont été chantées par l'infatigable famille Sabih-Vidal, toujours prête à aider la Communauté par son art et sa musique.

Une présentation de la nourriture de différentes cultures était un délice pour les yeux ! La présentation n’a pas reste pas longtemps sur la table ! Tout le monde a énormément apprécié les plats avec joie et rire.

*Au Cœur de l’Est de Montréal il y a eu une très belle célébration même si c’était organisé à la dernière minute ! Il y a eu plus de 20 personnes qui se sont présentées à la célébration. Il s’agit d’un chiffre considérable ! Certains ami(e)s étaient des sympathisants de la Foi, d’autres étaient croyants depuis peu et plusieurs l’étaient depuis toujours ! Des gens de partout étaient présents et c’est ce qui était le plus extraordinaire. L’esprit qui animait la fête était riche et authentique.

*La Célébration de l'anniversaire de Bahá'u'lláh a Verdun a eu lieu avec une douzaine d’amis ainsi que plusieurs enfants et jeunes. Un programme riche de prières, des chants, de préparation visuelle et de danses a été présenté par les amis de cette communauté. Une sélection de vidéo « La Lumière du Monde » sur la vie de Bahá'u'lláh a été projeté et bien apprécié par les amis présents.

Une brève histoire de la vie du Báb –Le Báb qui signifie « La Porte » est né à Shiráz, dans le sud de l’Iran, en 1819. Elevé par son oncle en tant que marchand, le Báb était connu pour sa douceur, sa compassion et son honnêteté scrupuleuse. En Perse à cette époque, alors que cela se produisait simultanément dans le monde entier, les érudits religieux étaient devenus convaincus que toutes les promesses des révélations du passé avaient été accomplies. Ils étaient convaincus que l'année 1260 du calendrier musulman (1844), qui figure également en bonne place dans la prophétie biblique, serait témoin de l'arrivée de l'avènement du jour promis.

Le soir du 23 mai 1844, le même jour que le message : "Qu'est-ce que Dieu a fait ?" immortalisé comme premier message télégraphique de l’histoire, le Báb a déclaré sa Mission comme était le héraut de la foi bahá’íe.

C'est durant les premiers jours de son ministère que le Báb et Bahá'u'lláh, le messager de Dieu pour aujourd'hui, qui n’ont pu jamais se rencontrer, ont pris conscience du rôle de chacun. À ce moment-là, Bahá'u'lláh devint un défenseur éminent de la cause du Báb. Finalement, le Báb fut incarcéré dans une forteresse lointaine, où il continua à révéler les lettres et les traités qui constitueraient les Écritures de sa foi. Enfin, par les intrigues du clergé, le Báb fut exécuté le 9 juillet 1850 à Tabriz.

Au cours des décennies suivantes, les restes sacrés du Báb furent secrètement transportés en plusieurs étapes jusqu'en Terre Sainte. En 1909, peu avant sa visite historique en Occident, 'Abdu'l-Bahá, fils de Bahá'u'lláh, les a mis au repos dans un sanctuaire qu'il avait construit sur le mont Carmel. Ce sanctuaire, qui a été enfermé plus tard sous un dôme doré et entouré d'une arcade en marbre, est l'élément le plus important sur les pentes du Mont Carmel dans la ville de Haïfa, en Israël.

Une brève histoire de la vie de Baha'u'llah -Né à Téhéran (Iran) le 12 novembre 1817, Mirzá Husayn-'Alí (intitulé Baha'u'llah - la Gloire de Dieu) jouit de tous les avantages conférés par noble naissance. Dès son plus jeune âge, il a fait preuve d'une connaissance et d'une sagesse extraordinaires. Avec son acceptation de la religion du Báb, la vie a définitivement changé pour le jeune noble et sa famille. Bien qu’ils ne se soient jamais rencontrés en personne, à partir du moment où Mirza Husayn-‘Alí eut entendu parler du message du Báb, il déclara sa croyance sincère en celui-ci et déploya toute son énergie et son influence pour le promouvoir. Après quatre mois de souffrances et d’emprisonnement à la prison de Téhéran, Bahá’u’lláh, maintenant malade et complètement épuisé, a été relâché et exilé à jamais de son Iran natal. Lui et sa famille ont été envoyés à Bagdad où il composa trois de ses œuvres les plus célèbres : les Paroles cachées, les Sept vallées et le Livre de la Certitude (Kitáb-i-Íqán). Alors que les Écrits de Bahá’u’lláh faisaient allusion à Sa Mission, le moment n’était pas encore venu pour une annonce publique.

Alors que la renommée de Bahá'u’lláh se répandait, l’envie et la malice de certains membres du clergé étaient ravivées. Des représentations ont été faites auprès du Shah d’Iran pour demander au sultan Ottoman d’envoyer Baha’u’llah au plus loin de la frontière iranienne. Trois mois après son départ de Bagdad, Bahá’u’lláh et ses compagnons exilés ont atteint Constantinople. Ils y restèrent quatre mois à peine avant d'être bannis de nouveau à Edirne (Andrinople), un périple exténuant entrepris pendant les hivers les plus froids. À Andrinople, leur logement était inadéquat contre une température glaciale.

À partir de septembre 1867, Bahá’u’lláh écrivit une série de lettres aux dirigeants religieux aussi bien que les dirigeants de diverses nations. Dans ces Écrits prophétiques, il a ouvertement proclamé son rang, parlant de l'aube d'un nouvel âge.

L’agitation constante des adversaires de Bahá’u’lláh a poussé le gouvernement ottoman à Le bannir une dernière fois à sa plus abominable lieu carcérale. Arrivé dans la ville pénitentiaire méditerranéenne d’Akká le 31 août 1868, Bahá’u’lláh passera le reste de sa vie dans la ville fortifiée et ses environs. Baha'u'llah décéda le 29 mai 1892.

Dans son testament, il désigna 'Abdu'l-Bahá comme successeur et chef de la foi bahá'íe – c’est pour la première fois dans l'histoire que le fondateur d'une religion mondiale a nommé son successeur dans un texte irréfutable écrit. Ce choix d’un successeur est une disposition centrale de ce que l’on appelle « l’Alliance de Bahá’u’lláh », qui permet à la communauté bahá'íe de rester unis pour toujours.

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