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Montréal, le 17 mars 2019 - Un film documentaire de 37 minutes intitulé « Années de peur » a été projeté au cinéma DeSève de l'université Concordia en présence de plus de 120 spectateurs venus de partout à Montréal.

Ce documentaire a déjà été présenté au Festival du film de diaspora de Toronto, à Los Angles et à Londres. Il a fait l’objet de débats et table-ronde aux chaînes de TV, VOA et BBC Londres (programmes en langue persane).

Scénariste, réalisateur et producteur, Amin Zargham a une longue liste de films documentaires à son actif. Ce film est son expérience personnelle en 1978 après les premières années de révolution en Iran. Ce récit aurait pu également être la voix de millions d’êtres humains qui subissent chaque minute les persécutions et les injustices sur cette planète ; leurs voix sont réduites au silence ; leur histoire n'a jamais été entendue.

L'histoire de la persécution des minorités et des personnes défavorisées remonte peut-être à partir du début de la vie de l'humanité sur cette terre ! Cette projection faisait partie d’une série de présentations à l’université Concordia sur des questions relatives aux droits de la personne parrainées par diverses organisations, dont la communauté bahá’íe de Montréal. Films documentaires tels que « The Gardner » de Makhmalbaf, « Education under Fire » d'Amnesty International, « Allumer une bougie » de Maziar Behari et « Táhirih, la poétesse de Qazvin » de Shabnam Toloui. Toutes les présentations ont été largement couvertes par les médias persans et les agences de presse à Montréal et ailleurs.

Toutes les présentations ont eu pour objectif de prendre conscience du fait que l’humanité est une et que les différences de couleur, de race, de statut social et d’ethnicité sont circonstancielles et non fondamentales. Que chaque être humain ait les mêmes droits et privilèges dans la société pour atteindre son potentiel maximum. Simple, peut-être, à comprendre mais complexe à appliquer !

Le film « Années de peur » raconte les événements de la vie personnelle d'un citoyen iranien baha'i, décrivant un drame de peur, relativement inconnu, dans la vie quotidienne de près d'un demi-million d'habitants de ce pays, la plus grande minorité religieuse faisant l'objet de graves persécutions depuis les derniers 176 ans !

La projection a été suivie d'applaudissements enthousiastes et d'un accueil chaleureux de la part des personnes présentes dans la salle comprenant des membres de la presse persane, des professeurs d'université et des étudiants. Nombreuses questions ont été posées du réalisateur, Amin Zargham, reflétant l’impression profonde que le récit avait laissé sur l’esprit de toutes les personnes présentes. La narration du film était en persan avec des sous-titres en anglais.

Amin Zargham a terminé ses études en réalisation de film à l'École de télévision et de cinéma de Téhéran et en études cinématographiques à l'Université Concordia de Montréal.

Il a travaillé pendant près de dix ans à la télévision nationale iranienne en tant qu'assistant du regretté cinéaste et poète Fereydoun Rahnema sur son dernier ouvrage, « Le fils de l'Iran est insensible à sa mère », a collaboré avec Parviz Kimiavi dans « Jardin de pierres » et a travaillé sur une série télévisée intitulée « Mains et dessins » avec Shokrullah Manzour pour le département du patrimoine iranien de la télévision nationale iranienne.

De 1998 à 2008, il collabore avec le canal persan de la BBC et produit une série de programmes culturels et artistiques intitulés « Cette semaine de New York » et « Magazine Culturel ». Il a également produit deux films intitulés « Lignes d'imagination » explorant la vie et l’art de Hushang Seyhoun, le célèbre architecte iranien, et un autre « De Shahyad à la liberté » explorant l’art et la créativité d’un autre architecte iranien, Hossein Amanat. Les deux documentaires ont été présentés sur un programme télévisé appelé « Tamasha » pour le même réseau.

Amin Zargham est actuellement l'éditeur de Aasoo, un magazine Web persan en ligne.

Montréal, le 16 février 2019 - La communauté bahá'íe de Montréal était l'hôte d'un groupe de 18 jeunes de Calgary qui ont passé trois jours dans cette ville pour visiter le sanctuaire bahá'í (ancienne maison des Maxwell), où 'Abdu'l- Bahá a séjourné en 1912. Ils ont été chaleureusement accueillis le samedi soir par les jeunes de Montréal ainsi que par les représentants administratifs bahá'ís au Centre de Montréal. Un programme spécial a été organisé pour familiariser le groupe avec les sites bahá'ís associés à la visite d’Abdu’l-Bahá à Montréal, la seule ville qu’il a visité au Canada pendant dix jours.

Ce groupe de jeunes a été le premier à visiter les sites bahá'ís à Montréal dans le cadre d’activité du nouveau comité administratif récemment nommé par l'Assemblée spirituelle nationale canadienne et le quatrième groupe de visiteurs qui étaient venus à Montréal au cours des années précédentes en tant que « pèlerins ».

Abdu’l-Bahá a appelé la maison des Maxwell « sa maison »où il a passé presque toutes ses soirées à donner des conférences et à recevoir des invités. La maison des Maxwell est le seul sanctuaire bahá’í dans l’hémisphère occidental - adressée en tant que tel par le Gardien de la foi bahá’íe, Shoghi-Effendi.

Le groupe a passé autant d'heures que possible dans ce sanctuaire sacré, consacrant beaucoup de temps à la prière et à la méditation. Le samedi après-midi, Ils se sont rendus à l'église unie Saint-James où 'Abdu'l-Bahá a donné une conférence publique le 5 septembre 1912. Ce jour-là, l'archevêque de Montréal, Mgr Louis Joseph Paul Bruchési, vint témoigner à ‘Abdu’l-Bahá son plaisir de le rencontrer et sa gratitude pour « ses propos sur le but de la manifestation du Christ et des autres saintes Manifestations ». ‘Abdu’l-Bahá invita l'archevêque, un membre du clergé catholique qui s’intéressait beaucoup aux Orientaux, à assister à sa causerie publique, à l'église méthodiste St. James plus tard ce jour-là. ‘Abdu’l-Bahá reçut d’autres visiteurs pendant la journée, y compris un rabbin juif et le rédacteur en chef d’un « magazine illustré » publié à Toronto. La liste des visiteurs du Maître, ce jour-là, représentaient un vaste éventail d’organisations, de religions et de groupes sociaux.

St. James était la plus grande église méthodiste du monde avec 2 700 places. Les frères Maxwell en avaient réalisé l’aménagement intérieur. Une enseigne lumineuse annonçait que le « prophète de l’Orient » prononcerait une allocution sur les principes de la foi bahá'íe et « le salut de l'humanité ». Ce titre navra ‘Abdu’l-Bahá, et il exprima alors son inquiétude devant l’habitude qu’avaient les gens de l’appeler « prophète ». Lors de son discours, il corrigea cette erreur, soulignant qu'il n'était pas un prophète, mais bien simplement ‘Abdu’l-Bahá, qui se traduit librement par « serviteur de la Gloire ».

Une foule de 1 200 personnes se leva quand ‘Abdu’l-Bahá entra dans la salle. Le révérend Herbert Simmons, le vicaire anglican de la cathédrale Christ Church le présenta. ‘Abdu’l-Bahá parla d’abord des « principes bahá'ís pour le bonheur de la race humaine ». Il enchaîna avec les enseignements religieux de son Père. La Gazettementionna qu’au cours de son exposé, ‘Abdu’l-Bahá avait lancé un appel à « la recherche indépendante » de la vérité religieuse par chacun. Il avait soutenu que l'absence d'une telle recherche indépendante menait à la rancœur et aux dissensions dans le monde.

Le pasteur se leva alors et déclara : « Il serait faux de croire que l'Occident a atteint la perfection et que l'Orient n'a ni bienfaits ni leçons à lui offrir. ‘Abdu’l-Bahá a mentionné plusieurs choses que nous n'avions ni entendues ni comprises auparavant. »

Parmi les personnes présentes à l'église se trouvait Robert Stanley Weir, un juge et poète de Montréal bien connu pour avoir écrit les paroles en anglais de "O Canada", l'hymne national du Canada. Le juge Weir, en particulier, mentionna à maintes reprises son désir de devenir bahá'í.

Les jeunes de Calgary ont assisté à la réunion de prières du dimanche au centre bahá’í de Montréal. Leurs voix et leurs prières mises en musique ont créé une atmosphère de spiritualité édifiante. Leurs prières accompagneront les réunions dévotionnelles du dimanche pendant plusieurs mois. La visite des lieux associés à ‘Abdu’l-Bahá s’est poursuivie dans l’après-midi. Ils ont visité la gare de Windsor, la basilique Marie Reine du monde et l'hôtel Windsor. La gare de Windsor où le train d’Abdu’l-Bahá est arrivé de Boston le 31 août 1912 a subi plusieurs transformations depuis sa construction en 1887 par un cabinet d’architecture de New York. Le troisième agrandissement de la station, en 1916, comprenait une tour de quinze étages qui modifiait de façon dramatique le panorama montréalais. Le projet a été confié au cabinet d'architectes des frères Edward et William Maxwell.

La basilique Marie Reine du monde, modèle réduit de la basilique Saint-Pierre de Rome, a été construite en 1894. 'Abdu'l-Bahá s’y arrêta et, debout devant la porte, il fit remarquer aux amis qui l'accompagnaient: « Voici ce que onze disciples ont pu accomplir. Je vous exhorte à marcher sur leurs traces. Lorsqu'une personne est détachée, elle peut révolutionner le monde entier. »

La dernière étape de la visite a été une visite de l’annexe nord de l’hôtel Windsor, une section qui a survécu à l’incendie de 1957. L’hôtel Windsor (ouvert en 1878, fermé en 1981) est souvent considéré comme le premier grand hôtel du Canada et se présente comme « le meilleur de tout le Dominion ». L’édifice et la suite de trois chambres où s’est installé ‘Abdu’l-Bahá au septième étage de l’hôtel Windsor le 2 septembre 1912, est maintenant remplacé par la tour CIBC située à l’angle des rues Peel et René-Lévesque. L'après-midi de ce jour-là, d’éminents professeurs, des pasteurs et des membres de la presse s’assemblèrent à l'hôtel. Un journaliste du Toronto Weekly Star demanda à ‘Abdu’l-Bahá s'il avait l'intention de visiter Toronto ou une autre ville canadienne. Il répondit que cela serait impossible et ajouta : « Vous pouvez dire à votre peuple que votre pays me ravit. C'est une terre belle et prospère […] ».

‘Abdu’l-Bahá séjourna à l'hôtel Windsor en même temps que le Premier ministre canadien, Sir Robert Borden, qui rentrait d'un voyage fructueux en Grande-Bretagne. L’an 1912 marquait presque un siècle de paix entre la Grande-Bretagne et les États-Unis. À la suite d’un défilé long d’environ deux kilomètres, avec feux d'artifice et fanfares, le premier ministre s'installa à l'hôtel Windsor. Rien n’indique que ‘Abdu’l-Bahá l’ait rencontré, ni accidentellement ni lors de la somptueuse réception organisée à l'hôtel pour le Premier ministre, mais il est remarquable que ces deux personnages aient séjourné au même hôtel à l'époque.

Un jour en lisant le courrier arrivé d'Orient, ‘Abdu’l-Bahá observa :

« Oui, la portée et la grandeur de ces voyages ne sont pas encore connues, mais elles seront manifestes plus tard. Comme notre seule intention était d’offrir notre dévotion au seuil du seul vrai Dieu, nous avons été assistés, et la lumière de la grâce et de la faveur divines est apparue. »

Montréal, le 10 février 2019 – Membres des communautés bahá’ies des arrondissements de Montréal, Baie-d'Urfé, Beaconsfield, Côte-Saint-Luc, Dollard-des-Ormeaux, Dorval, Hampstead, Kirkland, Montréal-Ouest, Mount Royal, Pointe-Claire, Sainte-Anne-de-Bellevue, Senneville et Westmount, se sont rassemblés au centre bahá’í pour élire les cinq délégués qui devront participer au congrès national cette année. Ce congrès annuel national qui aura lieu à Toronto à la fin du mois d’avril 2019, élira l’institution administrative nationale de la communauté bahá’íe canadienne, l’Assemblée spirituelle nationale.   

Les congrès régionaux ont une double fonction qui consiste à élire les délégués pour participer au congrès national aussi bien qu’offrir des suggestions constructives concernant l'administration générale de la Foi dans le pays. Ce congrès servira comme intermédiaire pour l'échange d'idées et la coordination des activités entre les divers éléments qui constituent la communauté bahá'íe. Cette importante réunion est à la fois « un défi pour l'individu » et « une responsabilité collective. »  - « Les congrès régionaux ne sont pas destinés à être purement administratifs. Leur objectif principal et essentiel est de permettre aux délégués et amis réunis d'avoir une vision plus approfondie et plus élargie de la cause en accroissant l'esprit d'unité et de coopération sincère. »

Dans chaque unité électorale, l'institution administrative nationale désigne une institution locale ou régionale ayant la responsabilité d'organiser le congrès régional et lui transmet les instructions relatives à cette organisation.

La foi bahá’íe n’ayant pas de clergé, c’est à ces institutions élues qu’est conférée l’autorité, plutôt qu’aux personnes qui y siègent en tant que membres. L’élection des assemblées spirituelles locales, des conseils régionaux bahá’ís et de l’assemblée spirituelle nationale a lieu chaque année au scrutin secret, dans un esprit de prière et de réflexion, sans aucune forme de propagande électorale ou de candidature. Les bahá’ís de plus de 21 ans peuvent voter et être élus.

Bien que la foi bahá’íe soit apparue au Canada dès 1898, c’est en 1922 que la première assemblée spirituelle locale a été formée à Montréal. L’Assemblée spirituelle nationale du Canada et des États-Unis, une institution commune aux deux pays, a été élue pour la première fois en 1925. En 1948, le Canada a formé sa propre Assemblée nationale, et, l’année suivante, elle était juridiquement constituée en personne morale par une loi fédérale. À partir de 1973, une assemblée spirituelle a été établie dans chaque capitale provinciale et territoriale du Canada. Il y a maintenant des assemblées locales dans plus de 200 localités partout au pays.

Montréal, le 15 février 2019 - Une foule d'amis et de membres de la famille se sont réunis aux jardins commémoratifs Rideau pour faire leurs adieux et rendre hommage à une âme qui a consacré sa vie à la recherche de la Grâce de Dieu éclairant l'intelligence et la foi.

Laura Semple Everett est décédée paisiblement dans son sommeil, le vendredi 8 février, à la suite d'une décennie de bataille avec (vf-DFT).

Elle a été élevée dans une famille de trois frères et une sœur, entourés d'un profond amour pour l'art et les expressions artistiques. Sa mère, Véronique, étant une artiste accomplie elle-même, a essayé d'enseigner à tous ses enfants un amour réfléchi et une compréhension sans équivoque de l'art et de la musique. Laura était une exploratrice mystique dès son enfance et a essayé de traduire ses explorations à travers ses peintures. Roy, l'aîné de ses frères, se souvint que lorsqu'il suivait le cours de peinture, il était le premier à peindre sa toile, tandis que Laura prenait des jours pour travailler avec les nuances et les couleurs reflétant son inspiration.
Après avoir obtenu son diplôme universitaire à Concordia, Laura a vite compris l'importance de l'art numérique et a été l'une des premières pionnières montréalaises à explorer ce domaine. Elle a appris « Softimage », un logiciel complexe basé sur Unix 3D développé sur les ordinateurs de haute performance, Silicon Graphic. Ce logiciel a finalement été utilisé pour produire des films épiques tels que Jurassic Park, Terminator 2, Titanic et bien d’autres.

Laura a trouvé la foi bahá’íe très tôt dans sa vie, peut-être pendant ses années de lycée à Westmount High ! Son professeur était John Guinty, un bahá’í de la communauté de Westmount. Laura a trouvé les enseignements bahá'ís en harmonie avec sa croissance spirituelle qu’elle a communiqué adressé à la Maison universelle de la justice dans un document de 22 pages !

En s’approfondissant dans la Foi, sa vision artistique s'est développée davantage. Lors d’une inspiration, elle a spontanément peint un large tableau abstrait de milliers de teintes et de nuances de couleur orange. Elle voulait que ce tableau soit livré en main propre à la Main de la Cause Ruhiyyih Khánum à Haïfa, en Israël. Cela a été fait d’une manière extraordinaire, provoquant de longues conversations sur la Foi en répondant à des centaines de questions d'agents de sécurité israéliens à Montréal, Francfort, Tel-Aviv et Haïfa !

Au cours de sa vie, Laura a toujours cru que l'amour transcendait tous les états d'un être. Que la profondeur de notre âme ce n’est que la lumière et l'amour cosmiques. À travers cet amour, vous trouvez courage, force, direction et harmonie avec l’humanité. Que l’unité de nos cœurs, de nos esprits et de nos âmes se reflète dans tout ce qui existe, et que notre quête la plus importante dans la vie consiste à nous unir et à partager notre amour tendre et doux.

Laura avait demandé à sa famille et à ses amis de porter une tenue « de tinte claire et coloriée » lors de son service funèbre et de célébrer son voyage vers le Bien-aimé avec la joie accompagné des chants. Et cela a été fait à sa guise, avec des fleurs, des chants et un message du Centre mondial bahá’í à Haïfa :

« … la nouvelle du décès de Laura Semple-Everett a été reçue au Centre mondial bahá’í. Soyez assuré des supplications de la Maison de justice aux Sanctuaires Sacrés pour le progrès de son âme à travers les mondes de Dieu. Des prières seront également offertes pour le réconfort et la consolation des membres de sa famille et de ses proches lors de cette période de deuil. »

Laura était en effet un être humain doux, délicat et affectueux ! Une âme unique dans les mondes de Dieu !

Montréal, le 16 décembre 2018 - À la demande de l'Assemblée spirituelle des bahá'ís de Lévis, la communauté montréalaise a organisé une réunion de commémoration pour Ronald St-Onge, décédé le 8 novembre 2018 à U.C.P.Q. Hôpital de Laval, Québec. Originaire de Pierrefonds, il a été membre de la communauté bahá'íe de Lévis jusqu'à la fin de sa vie. Il avait 66 ans.

Une deuxième réunion commémorative digne de ce nom a eu lieu pour Shapoor Monadjem, ancien conseiller, membre du Centre international d’enseignement, qui est décédé à Maringá, au Brésil. Il avait 85 ans. Il a été pionnier et membre de l'Assemblée spirituelle nationale des bahá'ís du Brésil (1963-1983), conseiller continental (1983-1993) et administrateur suppléant de Huqúqu’lláh.

Shapoor Monadjem est né à Shiráz, le 3 octobre 1933, dans une famille bahá’íe de plusieurs générations, qui remonte aux débuts de l’histoire de la Foi. Après avoir terminé un cours d’ingénierie électrique à l’université d’Abádán, dans le sud de l’Iran, en février 1957, à l’âge de 24 ans, il s’installa au Brésil, obéissant au dernier message du Guardian aux amis et aux communautés orientales.

En 1963, Shapoor a été élu à l’Assemblée spirituelle nationale du Brésil, où il a siégé pendant 20 ans, à une époque où l’administration bahá’íe en était encore à ses débuts.

En 1983, Shapoor et son épouse, Bahereh, envisageaient de trouver une autre ville pour servir comme pionniers au Brésil, quand il fut nommé conseiller continental par la Maison universelle de la justice. Durant ses années en tant que conseiller, Shapoor s’est rendu dans des dizaines de pays d’Amérique du Sud et du monde entier, contribuant ainsi à la création de communautés bahá’íes dans de nombreux nouveaux lieux.

En 1993, Shapoor a été nommé au Centre international d’enseignement et a été transféré à Haïfa, en Israël, où il a résidé jusqu’à l’achèvement de son mandat en 1998.

Shapoor est décédé le 15 novembre 2018, après plusieurs mois de lutte contre une insuffisance rénale et des problèmes respiratoires. Il laisse dans le deuil son fils, sa fille, ses sept petits-enfants et son arrière-petite-fille nouveau-née.

La Maison universelle de justice a envoyé le message suivant à toutes les assemblées spirituelles nationales.

Le décès de Shapoor Monadjem, serviteur distingué et très aimé de la Beauté bénie, a provoqué beaucoup de tristesse dans nos cœurs. Nous rappelons en ce moment son immense dévouement au travail d’enseignement, sa connaissance de la Foi et sa perspicacité dans l’application de ses principes. Ces qualités étaient bien en évidence lorsqu'il était membre de l'Assemblée spirituelle nationale du Brésil et au cours de la décennie, il a été conseiller continental dans les Amériques. En tant que membre du Centre international d’enseignement, ses talents et son énergie étaient résolument concentrés sur la propagation et la protection de la Foi dans le monde entier. Les nombreux services qu’il a entrepris de son vivant comprenaient également la promotion du droit de Dieu en tant que sous-administrateur de Huqúqu’lláh. Âme gentil et doux, de bonne humeur et débordant d'inspiration créatrice, il était doté de capacités administratives considérables, affilées dans de nombreux contextes différents, qu'il déploya avec beaucoup d'efficacité au service de la cause de Dieu.

 

À sa chère épouse, Bahareh, ainsi qu’à ses enfants et petits-enfants, nous adressons nos condoléances et une assurance de nos supplications dans les sanctuaires pour le merveilleux passage de son âme dans les royaumes de l’éternel. Nous demandons également que des rassemblements commémoratifs soient organisés en son honneur dans toutes les maisons d’adoration et dans les communautés bahá'íes du monde entier.

 

La Maison universelle de justice

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