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Montréal, le 15 octobre 2016 – Un nombre de bahá’ís de la communauté montréalaise ont assisté à l’inauguration du 9éme temple dédié à l’humanité au Santiago du Chili. Cette maison d’adoration bahá’íe a été construit par une firme d’architectes de Toronto et des centaines d’autres collaborateurs dans le monde entier, pendant environ 14 ans.

Siamak Hariri de la compagnie Hariri-Pontarini Architects, a expliqué que son équipe avait pleinement conscience du pouvoir qu’un bâtiment peut avoir pour affecter l’âme, mais qu’évoquer un tel sentiment était un profond défi.

La maison d’adoration, selon le site web d’architecture ArchDaily, « défie la pensée rationnelle et bascule dans le domaine de l’émotionnel ».

C’est un chef-d’œuvre de l’ingénierie de pointe qui a, à la fois, la présence d’un monument antique et l’apparence d’une forme naturelle qui a surgi organiquement de son environnement.

« Le temple semble être d’un autre monde », écrit le célèbre auteur canadien Noah Richler dans le magazine de design Azure, « cependant tiré de la montagne et lui appartenant ».

Maintenant, avec les cérémonies d’inauguration de la maison d’adoration, le bâtiment auréolé de lumière possède déjà un esprit ineffable qui va s’intensifier dans le temps chaque fois que des prières, la lecture d’Écrit saints et des chants d’adoration résonneront à travers son auditorium.

C’est en 2002 que l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Chili a sollicité des propositions de conception des architectes pour la dernière des maisons d’adoration bahá’íes continentales. Plus précisément, elle devait être « une structure en forme de dôme à neuf côtés avec neuf entrées pour accueillir symboliquement les gens de toutes les directions de la terre pour la prière et la méditation ».

Les innovations en matière de technologie et de design sont combinées avec l’artisanat chilien et des matériaux traditionnels. Chaque luminaire, les sièges et l’éclairage ont été traités avec le même amour du détail.

« Nous avons essayé d’obtenir un sentiment monastique, sous l’éclairage des chandelles, explique M. Hariri. Et c’est encore mieux que ce que nous avions imaginé. »

Lors de cérémonies d’ouverture quelque 500 invités en provenance du Chili, y compris de hauts responsables du gouvernement et de la société civile, ainsi que des représentants d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et d’Amérique du Nord et des Caraïbes, et d’autres régions plus éloignées, se sont réunis cette fin de semaine qui amèneront plus de 5 000 bahá’ís, originaires de 110 pays, sous le dôme élancé de la maison d’adoration.

À l’ouverture de la cérémonie d’inauguration, Felipe Duhart, le secrétaire de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Chili, a déclaré que le désir des bahá’ís est que « la maison d’adoration devienne le cœur et le centre névralgique de toute la société », et « un sanctuaire pour la prière ».

Ce rôle que possède la maison d’adoration d’« espace transcendant qui cherche le respect et l’unité de toutes les confessions religieuses » a été souligné par Nicolás Eyzaguirre, le ministre-secrétaire général, qui représentait la présidente du Chili.

Le temple est situé à Peñalolen, une commune dont le nom en langue locale signifie réunion des frères. Pour le site de la dernière maison d’adoration bahá’íe continentale, il ne pouvait y avoir de meilleur nom, ni de meilleur emplacement.

Les invités, dont beaucoup étaient vêtus de costumes traditionnels, ont monté les marches à flanc de montagne pour le premier programme de dévotion qui s’est tenu dans la maison d’adoration. Durant ce programme, une allocution de bienvenue a été prononcée par Mme Antonella Demonte, la représentante de la Maison universelle de justice, et des prières et des écrits saints ont été récités et chantés par une chorale composée de 60 chanteurs du Chili et des communautés bahá’íes du reste du monde.

Une prière pour l’unité a été chantée en mapuche, une langue aborigène du Chili, par Berta Blanco, qui était parmi les premières personnes de son peuple à se joindre à la communauté bahá’íe il y a plus de 40 ans.

Le pouvoir unificateur de l’humanité dans toutes ses diverses cultures et ses diverses couleurs – ainsi que la position unique de ce temple, entre la ville et les montagnes – était devenu évident aux yeux de tous.

Lien vidéo : https://vimeo.com/187437900

Montréal, le 21 septembre 2016 - Créée en 2001 à l'initiative des Nations unies, la Journée internationale de la paix est consacrée au renforcement des idéaux de paix, tant au sein des nations et des peuples qu'entre ceux-ci.

Cette année, la célébration de la Journée internationale de la paix a attiré plus d'une centaine d'élèves venus d'écoles laurentiennes et d'adultes provenant d'organismes de Saint-Laurent pour la cérémonie qui s'est déroulée comme chaque année au parc Beaudet.

Cet événement était organisé en collaboration par l'arrondissement de Saint-Laurent et par le Comité immigrant du COSSL (Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent).

Comme l'a déclaré le maire de l’arrondissement, Alan DeSousa, « nous avons la chance, à Saint-Laurent, au Québec, au Canada, de vivre dans un monde en paix. Mais, enfants comme adultes, nous avons aussi la responsabilité de maintenir cette paix autour de nous : dans nos familles, à l'école, au travail et dans la communauté ».

Étaient également présents à cette occasion, la conseillère d'arrondissement du district de Norman-McLaren, entourés notamment de l'adjointe principale au bureau de comté de l'honorable Stéphane Dion, député de Saint-Laurent-Cartierville et ministre des Affaires étrangères du Canada, de la conseillère politique du député de Saint-Laurent, Jean-Marc Fournier, ministre responsable des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne et leader parlementaire du gouvernement, de la directrice du bureau des affaires communautaires de l'Assemblée spirituelle des bahá’ís du Grand Montréal, de représentants d'organismes sociaux et d'établissements d'enseignement de Saint-Laurent, ainsi que d'enfants de l'École Parkdale qui ont interprété une chanson sur la paix à la fin de la cérémonie.

Montréal, le 7 juillet 2016 – Ce samedi 9 juillet, est un Jour Saint férié pour l’ensemble des bahá’ís de Montréal et de leurs coreligionnaires du monde entier.

Dans la mesure du possible, chaque croyant est invité à cesser le travail en ce jour, en l’honneur de la commémoration du Martyre du Báb, héraut et précurseur de la foi bahá’íe qui a eu lieu en Perse le 9 juillet 1850 à midi.

Une commémoration aura lieu à la Ferme Bord-du-Lac - 1530, chemin du Bord-du-Lac - L’Île-Bizard, Québec, prières, méditation, musique et chants, suivis d’une présentation historique et de la prière marquant le martyr du Báb à 12 heures précises.

Cette commémoration est ouverte à toutes et à tous, bahá’í ou non.

Chaque communauté bahá’íe célèbre cette commémoration vers midi, quand cela est possible, en organisant des rassemblements chez des particuliers ou dans les Centres bahá’ís. Au programme : prières, textes saints, musique et très souvent une évocation de la vie du Báb et de ses derniers instants terrestres.

Voici une évocation succincte de la vie du Báb :

Siyyíd ‘Ali-Muhammad, né le 20 octobre 1819 à Shiráz en Perse, possédait dès l’enfance une sagesse et une finesse surprenantes. A l’âge adulte, il rejoignit son oncle dans le négoce familial. Son intégrité et sa piété lui valurent l’estime des autres marchands avec lesquels il entrait en contact. Il était connu également pour sa générositéenvers les pauvres.

C’est ainsi que le 23 mai 1844, Siyyid ‘ Ali- Muhammad, annonça sa mission dans sa ville natale à un de ces croyants en recherche. Il prit alors le titre de Báb, mot qui signifie en arabe, « Porte ».

La foi bábíe se répandit très rapidement dans le pays, ce qui amena instantanément le gouvernement et le clergé de Perse à s’associer pour commettre de cruels méfaits envers les premiers croyants du Báb, les historiens estiment à environ 20 000 le nombre des victimes de ces persécutions.

Sous la pression du clergé, le gouvernement donna finalement l’ordre de conduire Le Báb dans la caserne de Tabriz, en Perse, convaincus de stopper ainsi l’expansion de cette toute jeune foi.

Le 9 juillet 1850, à midi, environ 10 000 personnes s’étaient massées sur les toits des bâtiments et des maisons autour de la cour de la caserne. Le Báb et un jeune disciple étaient suspendus par deux cordes contre un mur. Un régiment d’environ 750 soldats arméniens chrétiens, disposés en trois rangées de 250 hommes chacune, ouvrit le feu à trois reprises. La fusillade était si dense, rapportent des occidentaux présents, que le ciel était noir et la cour plongée dans l’obscurité.

Comme en témoignent les archives du Ministère des Affaires Etrangères britannique, lorsque la fumée fut dissipée, le Báb avait disparu. Son compagnon se tenait là debout, indemne, épargné par les balles. Les cordes auxquelles ils avaient tous deux été attachés n’étaient plus que des lambeaux.

Le Báb fut retrouvé dans sa cellule, donnant des instructions à l’un de ses secrétaires. Au lever du jour, lorsque les gardes étaient venus le chercher pour l’exécution, il leur avait dit qu’aucune « puissance terrestre » ne pourrait le réduire au silence avant qu’il n’ait dit ce qu’il avait à dire.

Lorsque les gardes vinrent le chercher pour la seconde fois, il leur annonça calmement : « Vous pouvez maintenant accomplir votre tâche. »

Pour la deuxième fois, le Báb et son jeune compagnon furent donc conduits devant le peloton d’exécution. Les soldats arméniens refusant de tirer une seconde fois, on confia la tâche à des tireurs musulmans. Cette fois, les corps des deux hommes s’effondrèrent.

« La plus heureuse nouvelle », écrivit Abdu'l-Bahá  plus tard dans une tablette annonçant cette glorieuse victoire à ses fidèles, « c'est que le corps saint et lumineux duBáb..., après avoir été déplacé, pendant soixante ans, d'un endroit à un autre à cause des ennemis qui avaient le dessus et dans la crainte des gens malveillants -, et n'avoir connu ni paix ni repos, ce corps a été, grâce à la miséricorde de la Beauté Abhá, déposé avec solennité, le jour du Naw Ruz, dans son cercueil sacré, à l'intérieur du tombeau élevé sur le mont Carmel » ... Par une étrange coïncidence, en ce même jour du Naw Ruz ( 1909 ), un câblogramme fut reçu de Chicago, annonçant que les croyants de chacun des centres américains avaient élu un délégué et l’avaient envoyé dans cette ville, et qu’ils avaient définitivement décidé de l’emplacement et de la construction du Temple au bord du lac Michigan.

Montréal, le 14 août 2016 – Cette année, en présence de 1500 participants, la 40e conférence annuelle de l’Association d’études bahá’íes a été célébré au centre de Sheraton. La conférence annuelle est devenue un moyen par lequel l’Association rassemble un nombre de plus en plus grand de participants pour examiner l’impact des enseignements bahá’ís sur différentes disciplines, professions et domaines de recherche. Le but commun est de développer notre capacité à examiner les idées, les concepts et les théories qui interviennent dans les disciplines intellectuelles et professionnelles, et de contribuer au développement d’un ensemble de connaissances associées à la pensée bahá’íe.

Dans cette perspective, la conférence a servie de cadre à de nouvelles approches pour générer et mettre en application desconnaissances liées à différentes disciplines et domaines d’étude. Les participants ont été invités à considérer le rôle qu’ils pouvaient jouer dans leur collaboration avec les autres, à « concentrer leurs efforts sur l’analyse de l’impact que les vérités trouvées dans la Révélation ont sur leur travail ».

Les séances plénières ont permis d’élever notre vision et de structurer notre réflexion, et les séances en petits groupes ont constitué des espaces destinés à des présentations et à une discussion spécialisées. Durant ces différentes séances, les participants ont découvert de nouvelles idées et ont commencé à explorer des projets de collaboration quiaboutiront à de nouveaux axes d’analyse. Le format et l’esprit de la conférence avaient crée une atmosphère propices à une participation où chacun se trouvera engagé dans un vibrant et enrichissant processus d’acquisition du savoir, ouvert à tous.

Depuis sa création en 1975, l’Association d’études bahá’íes a permis de développer la vie intellectuelle de ses membres ainsi que celle de la communauté bahá’íe. ‘Abdu’l-Bahá a fait l’éloge du « pouvoir de la recherche intellectuelle » comme étant « un don éternel produisant des fruits aux délices infinis ». « C’est la base même de tout développement individuel et national » dit-il. Les enseignements bahá’ís présentent une vision du futur qui appelle à « un changement profond, non seulement au niveau de l’individu, mais aussi dans la structure de la société ». Cet effort concerté en vue de la transformation de la société est étroitement lié aux progrès réalisés dans le domaine de la pensée : « Ce n’est qu’à mesure que des efforts sont faits pour tirer parti des perspectives offertes par la révélation de Bahá’u’lláh, pour accéder à la connaissance que la race humaine accumule, pour appliquer ses enseignements de façon intelligente à la vie de l’humanité, et pour se concerter sur les questions qui sont soulevées, que l’apprentissage nécessaire sera réalisé et la capacité sera développée ».

Références :

The Promulgation of Universal Peace: Causeries prononcées par ‘Abdu’l-Bahá pendant son voyage aux États-Unis et au Canada en 1912 (Wilmette: Bahá’í Publishing Trust 1982), 50.

La Maison universelle de justice, message du Ridván 2010.

La Maison universelle de justice, message du Ridván 2010.

La Maison universelle de justice, lettre à l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada, 24 juillet 2013.

 

Montréal, Québec, le 22 mai 2016  — Le début du XIXe siècle a été une période d’attente messianique dans de nombreux pays. Profondément troublés par les implications de la recherche scientifique et de l’industrialisation, les croyants les plus sincères de diverses religions se penchaient sur les Écrits sacrés de leur propre religion pour essayer de comprendre l’accélération du changement.
 
En Europe et en Amérique, des groupes comme les membres de la Société du Temple ou les adeptes de William Miller croyaient trouver dans les écritures chrétiennes des preuves de la fin des temps et du retour de Jésus-Christ.
 
Un même esprit soufflait au Moyen-Orient, où l’on pensait imminent l’accomplissement des différentes prophéties du Coran et des traditions islamiques. Dans le monde chiite, l’école Shaykhíe, école de tradition soufie fondée par Shaykh Ahmad-i-Ahsá’í (1753-1826) faisait partie de ces mouvements à caractère millénariste. Après sa mort, son élève et successeur désigné Siyyid Kázim -i- Rashtí (1793-1843) continua son œuvre, envoyant ses disciples à la recherche du Promis.
 
C’est à Chiraz, en Iran, le soir du 22 mai 1844, que l’un d’entre eux, Mullá Husayn, rencontre un jeune marchand, qui lui offre l’hospitalité pour la nuit. Lors d’une veillée prolongée, Siyyíd ‘Ali-Muhammad va révéler à son visiteur qu’il est celui qu’il recherche, le Qá’im promis par l’Islam, "Celui qui se lèvera".
 
Siyyíd ‘Ali-Muhammad, qui allait prendre le titre de "Báb", mot qui signifie, en arabe, « Porte », fonda une religion distincte et indépendante. Connue sous le nom de foi bábíe, cette religion donna naissance à une nouvelle communauté, eut ses propres textes et marqua l’histoire de son empreinte indélébile. Le Báb annonça que le Jour de Dieu était arrivé. Il était lui-même le Promis des textes saints islamiques, et l’humanité était au seuil d’une ère nouvelle qui verrait tous les aspects de la vie se restructurer.
 
Le thème central du principal ouvrage révélé par le Báb, le Bayán, est l’imminence de la venue d’un deuxième messager de Dieu qui serait beaucoup plus grand encore et dont la mission serait d’annoncer l’ère de paix et de prospérité promise depuis si longtemps par l’Islam ainsi que par le Judaïsme, le Christianisme et d’autres religions. Le Bayán abrogeait par ailleurs certaines lois islamiques, qu’il remplaçait par de nouvelles, et insistait sur les valeurs morales et surtout sur la pureté de cœur et d’intention. Le rang des femmes y était rehaussé et la dignité rendue aux pauvres. Enfin, l’éducation et les sciences utiles à l’humanité y étaient encouragées et valorisées.
 
Né le 20 octobre 1819, le Báb possédait dès l’enfance une sagesse et une finesse surprenantes. A l’âge adulte, il rejoignit son oncle dans le négoce familial. Son intégrité et sa piété lui valurent l’estime des autres marchands avec lesquels il entrait en contact. Il était connu également pour sa générosité envers les pauvres.

Après la déclaration de sa mission, le Báb fut très vite entouré d’adeptes et le nouveau mouvement religieux se répandit en Iran comme une traînée de poudre. Ce succès, tout comme l’audace du message proclamé, suscitèrent hostilités et persécutions - en particulier de la part des autorités religieuses qui voyaient leur pouvoir et leur prestige menacés. Les historiens estiment à environ 20 000 le nombre des victimes de ces persécutions. Le Báb fut lui-même à plusieurs reprises emprisonné, puis condamné à mort. Le 9 juillet 1850, cette condamnation fut exécutée dans lacour de la caserne de Tabriz.
 
La foi bahá’íe appartient actuellement à plus de 2100 groupes ethniques de par le monde. Les Montréalais, de toute origine ont célébré l'anniversaire de la déclaration du Bàb à travers une réjouissante présentation de Sa venue ainsi que de prières et musiques au centre bahá’í.

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