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Les graines semées ces sept dernières années dans un quartier de Montréal ont porté fruit alors que ceux qui travaillent dans cette population célébraient la naissance de Bahá’u’lláh.

Le processus de construction communautaire entrepris par les bahá’ís dans le quartier Côte-des-Neiges a commencé en 2010. Une vingtaine de personnes y vivent et y servent présentement, ce qui inclut des bahá’ís et d’autres membres de la collectivité, et ils ont planifié ensemble la célébration de la naissance de Bahá’u’lláh.

Cette fête était le point culminant de semaines d’efforts pour visiter les habitants du quartier, principalement les jeunes et leurs parents, et explorer avec eux l’importance du message de Bahá’u’lláh. Chacun des jeunes a proposé des idées sur la forme que leur contribution pourrait prendre : créer des affiches pour la fête, accueillir les invités, rédiger des discours expliquant l’influence que les enseignements de Bahá’u’lláh ont eu sur leur vie ou lire des prières à la célébration. Les adultes de la communauté ont, pour leur part, préparé des repas, conduit les enfants à la fête et décoré la salle.

Environ 130 personnes sont venues à la fête, dont 70 amis de la Foi. La célébration a été extrêmement joyeuse et émouvante. Les brèves allocutions sur l’influence de Bahá’u’lláh ont ému certaines personnes aux larmes.

Dans sa brève allocution, un jeune de treize ans a affirmé : « Notre groupe de préjeunes m’a aidé à réfléchir au sens de la vie; par exemple : quel est notre but sur terre? Il m’a aidé à établir ma propre identité — à savoir qui je suis et comment je devrais me comporter envers les autres. Il m’a aidé à développer la capacité de servir la société et de travailler avec d’autres pour la servir […] et m’a enseigné l’importance d’une amitié véritable. »

On a présenté une partie du film Lumière du monde et le programme s’est terminé par une danse sur de la musique de diverses régions du monde, en hommage à la diversité de la population du quartier.

Une fois les célébrations du bicentenaire passées, les amis ont adopté le projet d’élargir le programme d’éducation en lançant de nouveaux cercles d’étude, de nouvelles classes d’enfants et de nouveaux groupes de préjeunes, tout en accompagnant les amis qui se lèvent pour servir comme enseignants ou animateurs. Ils ont fixé les dates d’un programme intensif pour les préjeunes et d’une fête pour les enfants et ont entamé leur planification.

– Aayah Amir

« Être un bahá'í signifie simplement aimer tout le monde, aimer l'humanité et s'efforcer de la servir ; travailler pour la paix et la fraternité universelles. »
– ‘Abdu’l-Bahá cité par J.E. Esselmont dans Bahá’u’lláh et l’Ère nouvelle

Est-ce les bahá'ís fêtent Noël ? Voilà une question fascinante !

Les bahá'ís croient que Bahá'u'lláh, le fondateur de la foi bahá'íe, était le Promis de toutes les religions. Par conséquent, toutes les grandes religions sont vraies, de Dieu et la foi bahá'íe est celle pour l'âge actuel. Il sera presque impossible de célébrer les fêtes de toutes les religions, alors les bahá'ís célèbrent leurs propres fêtes à la place. Les Jours Saints bahá'ís marquent les événements de la vie de Bahá'u'lláh et l'histoire de la foi.  Le récit suivant démontre le profond respect que les bahá'ís ont pour Christ.

Quand 'Abdu'l-Bahá (fils du prophète fondateur de la foi bahá'íe) a voyagé à l'ouest en 1911 après quarante ans d'emprisonnement, il est allé en Angleterre du Moyen-Orient, et parmi son calendrier chargé de réunions et de conférences publics, il : « … assista à une représentation de "Cœur Ardent", un mystère de Noël chrétien, à la maison paroissiale de Westminster, la première représentation dramatique qu'il eût jamais vue et qui, par son illustration réaliste de la vie et des souffrances de Jésus-Christ, lui arracha des larmes d'émotion.
– Shoghi Effendi, God Passes By

Le drame, écrit par la poétesse et dramaturge anglaise Alice Mary Buckton, qui a reçu plus tard 'Abdu'l-Bahá chez elle à Byfleet Surrey, raconte l'histoire tragique d'une femme qui prépare avec ferveur la visite de Noël de Jésus, Marie et Joseph, mais vacille quand une famille de réfugiés sans-abri se présente à sa porte.« 'Abdu'l-Bahá pleura pendant la scène où le Saint Enfant et ses parents, battus par la fatigue, souffrant de la faim et de la soif, furent accueillis avec l'hésitation de ‘Cœur Ardent’ pour les admettre dans le havre de repos qu'elle avait préparé, elle, bien sûr, ne pas reconnaître les visiteurs sacrés. [‘Abdu'l-Bahá], par la suite, a rejoint le groupe des acteurs. C'était une scène saisissante. Dans le décor oriental du théâtre, le Messager en habit blanc, leur parlant, dans les beaux mots de l'Orient, de la signification divine des événements qui ont été décrits. »
– The Baha’i World, Volume 4, p. 379

Le but de la foi bahá'íe est l'unité et les bahá'ís certainement, ne veulent pas se couper du reste de l'humanité. Noël est célébré par la plupart des gens au Canada et ailleurs et les bahá'ís se joignent à ces célébrations avec leurs amis chrétiens. Néanmoins, ils ne célèbrent pas Noël entre eux. Dans une famille bahá'íe, par exemple, où les parents et les enfants sont bahá'ís, ils ne s'achètent généralement pas de cadeaux de Noël. Mais si les grands-parents, les tantes, les oncles et les cousins ne sont pas bahá'ís, la famille baha'ie échangera des cadeaux avec eux et célébrera avec eux. Les enfants bahá'ís à l'école se joindront joyeusement au jeu de la crèche et chanteront des chants de Noël. Ceci n'est pas un problème, car les bahá'ís révèrent le Christ comme un messager de Dieu. En fait, les bahá'ís croient que Bahá'u'lláh est le retour du Christ. Les bahá'ís respectent les croyances de chacun et ne voient donc aucune difficulté à se joindre aux célébrations de leurs amis qui pourraient être hindous, bouddhistes, musulmans ou de toute autre croyance. Dans les pays où, par exemple, le bouddhisme pourrait être la religion principale, les bahá'ís célébreront les fêtes bouddhistes avec leurs amis et parents qui ne sont pas bahá'ís. L'échange de cadeaux se fait habituellement lors d'une célébration à la fin de février, les quatre ou cinq jours désignés comme « Jours de Partage », où il y aura souvent des fêtes pour les enfants et les adultes. Les enfants peuvent également recevoir des cadeaux lors de certains autres jours saints.

Le nouvel an pour les bahá'ís

La nouvelle année bahá'íe est célébrée à une époque différente. Le début du calendrier bahá'í et la nouvelle année bahá'íe tombent le 21 mars de chaque année. Il est connu comme Naw Rúz en persan ou le nouveau jour. Cependant, si les bahá'ís sont invités à se joindre aux festivités le 31 décembre, ils seront tout à fait heureux d'accepter, tout comme ils sont heureux d'inviter quelqu'un à une célébration pour Naw Rúz. En fait, les bahá'ís aiment recevoir leurs amis pendant des fêtes et les inviter aux célébrations des jours saints. Tout cela fait partie du rassemblement des gens pour construire l'unité dont le monde a si désespérément besoin aujourd'hui.

Longueuil, le 20 ocotbre 2017 - Dans le cadre des célébrations du bicentenaire de la naissance de Bahá'u'lláh  et des anniversaires jumeaux du Báb et de Bahá'u'lláh, un concert intime a eu lieu dans une salle historique de Longueuil, au Québec, le vendredi soir 20 octobre 2017.

Près d’une centaine d'invités ont pu entendre l'histoire du Báb et de Bahá'u'lláh présentée en harmonieuse alternance avec six des Paroles cachées de Bahá'u'lláh.  Ces textes sacrés, mis en musique et arrangés par Lucie Dubé, qui était au piano, ont été chantés par une chorale de vingt personnes avec solistes, accompagnée par un quatuor à cordes.

Pour beaucoup des personnes présentes dans cette salle construite en 1852 - précisément au moment où Bahá'u'lláh était emprisonné dans le Siyah Chal à Téhéran – et magnifiquement fleurie pour la circonstance, cet événement a été l’occasion de mieux connaître la foi bahá’ie et d’apprécier la place et l’importance de Bahá'u'lláh et de ses enseignements dans l’histoire contemporaine.  Bien qu’elles aient été préparées pour cette occasion spéciale par les amis qui les avaient invitées, plusieurs personnes assistaient pour une première fois à un événement bahá’i d’importance. Beaucoup ont été profondément émues par la musique, frappées par la grande révérence pour le texte, mais surtout impressionnées par la remarquable dignité et la profondeur avec lesquelles les artistes offraient leur prestation.

Les Paroles cachées mises en musique sont maintenant enregistrées sur un CD accompagné d'un livret bilingue (français et anglais) qui retrace brièvement l'histoire du Báb et de Bahá'u'lláh et présente succinctement ce « chef-d’œuvre de poésie mystique » qui résume « avec une rare concision, les préceptes divins que contiennent toutes les grandes religions du passé ». Tous ces Écrits sacrés sont chantés en français sur le CD. Le 20 octobre au soir, chaque invité a reçu, en cadeau personnalisé, le CD avec livret, et tous ont été profondément touchés par ce geste d’une rare générosité.
Lors de la présentation artistique du 20 octobre, la partie narrative était assurée par un groupe de jeunes acteurs qui, ayant mémorisé pratiquement tout le texte du livret, y ont ajouté une présentation dynamique des principes de base de la foi bahá’íe : leur narration expressive, alternant avec le chant choral avec soliste, et accompagnée d’une envoutante mélopée aux cordes,  avec une mise en scène et un éclairage bien pensés, tout cela a permis d’offrir, dans un écrin esthétique, des perles de sagesse spirituelles.

L'atmosphère de la soirée et la joie qui a envahi tous ceux qui y ont contribué, dont beaucoup sont des amis dévoués de la foi, sont tributaires d’un remarquable état d’esprit, celui de la collaboration à la fois intensive et spirituelle.  De plus, la réalisation de ce projet n’aurait pu se faire sans les contributions empreintes de sacrifice, tout autant en termes de services bénévoles que de fonds, de la part de nombreux individus, de la communauté élargie et des institutions. 

Au centre de cet accomplissement remarquable, un cœur bat sans cesse : c’est le travail persévérant accompli sur de très nombreux mois et qui se continue maintenant pour accompagner ces âmes réceptives jusqu’à ce que chacune, à son tour, devienne un aimant qui attirera d’autres âmes qui, à leur tour, reconnaissant la grandeur et l’importance pour notre époque des Manifestations Jumelles et de leurs enseignements, auront à cœur de préparer et célébrer avec nous le bicentenaire de la naissance du Báb.

Ainsi, cette célébration du 20 octobre au soir fut un point marquant, certes, mais un point qui s’inscrit dans tout le processus de préparation et de continuation pour trouver, et cultiver les liens d’amitié avec, les âmes qui seraient prêtes à recevoir ce cadeau. Alors, le prochain point marquant vers lequel on avance, dans cet esprit d’ouverture aimante, de collaboration et d’humble camaraderie, est le Bicentenaire de Celui qui a dit : « Le chemin de celui qui guide est un chemin d'amour et de compassion, non de force et de coercition. »  - Le Báb

La musique peut être écoutée, achetée / téléchargée au 9Star Media (https://9starmedia.com/lucie-dube-les-paroles-cachees) ou en écrivant au Service de Distribution Bahá’í du Québec à  Cette adresse courriel est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour recevoir le livret et un code pour un téléchargement gratuit du CD.

Un autre succès fulgurant pour le bicentenaire de Bahá’u’lláh !

 Montréal, le 20 novembre 2017 - La 40e édition du Salon du livre de Montréal a été magique avec six journées captivantes de découvertes livresques, de riches échanges et de dynamiques activités pour tous les goûts. 119 000 visiteurs ont été accueillis et 2000 auteurs ainsi que plus de 1000 maisons d’édition étaient au rendez-vous. Le stand bahá’í a reçu au-delà de 2000 visiteurs y compris les journalistes, les professeurs universitaires et les scientistes.

 Cette année, les éditions bahá’íes ont proposé aux visiteurs un thème relié au bicentenaire de la naissance du Prophète fondateur de la Foi : « Bahá’u’lláh, son appel à l’unité de l’humanité ». Pendant toute la durée du salon, du 15 au 20 novembre, des dizaines de jeunes se sont engagés dans les conversations profondes concernant les principes qui pouvaient changer la société. Trois grandes affiches multicolores incluant les principes bahá’ís ornaient le fond du stand, au design d’une grande beauté.

 La 40e édition du Salon du livre de Montréal a de nouveau été marquée par une quantité étonnante d’activités variées pour des lecteurs de tous les âges et pour tous les goûts ! Parmi elles, il était impossible de ne pas s’émerveiller devant les panneaux décoratifs du stand bahá’í conçu par une artiste talentueuse de la Communauté montréalaise, Elham Paiendeh.

 Dix-huit mille jeunes ont été accueillis avec leurs enseignants pendant les 3 jours qui leur sont réservés. Une foule d’activités ont été pensées afin de piquer leur curiosité et augmenter leur plaisir de lecture ! Les adolescents sont plus nombreux à lire que nous pouvons le penser, et le stand bahá’í a su leur donner une place pour s’exprimer sur leurs lectures.

 Au terme de ces six jours de fête, on comprend indéniablement que le Salon du livre de Montréal demeure une vitrine essentielle pour le livre et la culture, autant qu’un lieu d’échange, de découverte et d’écoute. Enchantés du succès de cette 40e édition, nous remercions chaleureusement l’ensemble de nos collaborateurs, bénévoles, illustratrice, éditeurs, lecteurs et médias que nous ont appuyé lors de cet événement annuel !

Saint-Laurent, le 26 octobre 2017 – La célébration de l’Unité dans la Diversité pour construire ensemble un avenir meilleur ! qui visait à réunir des citoyens et citoyennes qui se préoccupent de la communauté laurentienne et qui désirent ardemment l’améliorer, s'est déroulée dans une atmosphère chaleureuse d’unité, de respect et de partage le 26 octobre 2017 au Cégep de Saint-Laurent, avec la participation d'une trentaine de personnes dont le Maire de Saint-Laurent, M. Alan DeSousa qui a dit le mot de bienvenue, et des représentants des institutions et des organismes suivants qui ont fait partie de la table ronde : Cégep de Saint-Laurent, Centre d’encadrement pour jeunes femmes immigrantes, Comité des organismes sociaux de Saint-Laurent, Communauté bahá’íe de Saint-Laurent, Service de police de Montréal – Poste de quartier N0 7 et le YMCA Saint-Laurent . L’événement était organisé par la  Communauté bahá’íe de Saint-Laurent en partenariat avec le Cégep de Saint-Laurent. 

Lors de cette table de réflexion et d’échanges, chaque panéliste a tenté de définir quels seraient les moyens qui devraient permettre d’atteindre l’unité dans la riche diversité de notre arrondissement.  Comment faire valoir cette richesse, accueillir l’autre en respectant nos valeurs et celles des autres ? Comment se comprendre, s’apprécier les uns les autres et établir l’harmonie entre tous ? Comment mettre nos énergies en commun et au service du bien commun ? Comment mettre de l’avant et faire connaître nos forces en tant qu’arrondissement ?

Dans son allocution, le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa, a déclaré : « Cette communauté est riche de multiples cultures venues d’ici et d’ailleurs, qui ont appris à vivre ensemble dans l’harmonie…Nous sommes très heureux de cette initiative et souhaitons que vous nous fassiez part des résultats de vos échanges.»

Parmi les moments les plus touchants de l’événement, mentionnons, le témoignage humoristique d’un jeune du Cégep Saint-Laurent, une capsule vidéo sur La discrimination raciale réalisée par le Cégep et l’enthousiasme des membres de la table ronde pour l’idée d’unité dans la diversité et qui étaient eux-mêmes unis et complémentaires dans leurs énoncés concernant ce qui peut être fait, concrètement, pour promouvoir une véritable unité dans la diversité. Soulignons également la richesse des propos lors de la  période d’échange et de discussions avec tous les participants et participantes, sans oublier la partie sociale qui nous a permis de tisser des liens d’amitié!

Sur cette photo : le maire de Saint-Laurent, Alan DeSousa,  la conseillère pédagogique à la vie étudiante et interculturelle au Cégep de Saint-Laurent et animatrice de la table ronde, Ariane Bureau, la directrice du Bureau des affaires communautaires de la Communauté bahá’íe de Montréal, Gigi Vidal, la directrice du CEJFI, Régine Alende Tshombokongo, la représentante de la Communauté  bahá’íe de Saint-Laurent, Margot L.-Léonard, la directrice générale du COSSL, Maria Ximena Florez, la directrice du YMCA Saint-Laurent, Marie-Josée Meilleur, la conseillère pédagogique en francisation du Cégep de Saint-Laurent, Rosine Sicignano, la conseillère pédagogique de la Direction de la formation continue, Cécile Hernu, le Commandant du Service de police de Montréal, Poste de quartier N0 7, Cédric Couture, et le jeune humoriste Mehdi Agnaou.

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