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Montréal, le 22 mai 2017 - À Montréal et dans le monde entier, les bahá'ís et leurs amis ont célébré l'anniversaire de la déclaration du Báb dans la soirée du lundi 22 mai.
 
L'événement a eu lieu à la Chapel de Loyola de l'université Concordia avec quelque 150 amis et membres de la Communauté. Des prières spéciales accompagnées de musique et de textes historiques ont été lues par les jeunes de la Communauté et un vidéo concernant les événements de la déclaration du Báb a été présenté.
 
L'événement a été organisé par les amis bahá'ís de Saint-Laurent-Ahuntsic-Cartierville avec l'aide des enfants et des jeunes ainsi que la participation d’un pianiste talentueux, Rigoberto.
 
Connu sous le titre « Le Báb » - signifiant « la porte » en arabe, un jeune marchand perse appelé Siyyid Ali-Muhammad, a annoncé au milieu du dix-neuvième siècle qu'il était porteur d'un message destiné à transformer la vie de l'humanité . Ses enseignements ouvrent la porte à un nouvel âge de transformation sociale. Il a appelé à une réforme spirituelle et morale immédiate, y compris l'avancement des femmes et l'amélioration du sort des pauvres. Il a fondé une religion distincte et indépendante et a inspiré ses disciples pour mener des actes d'héroïsme qui contribueraient à l'émancipation spirituelle de leurs compatriotes. Dans sa patrie, maintenant appelée l'Iran, le message du Báb a suscité l'excitation et l'espoir, attirant rapidement des milliers de disciples de toutes les couches de la société de l’époque.
 
En fin de compte, la mission du Báb était de préparer l'humanité à l'avènement d'un autre, grand Messager de Dieu : Bahá'u'lláh, le Prophète fondateur de la foi bahá'í. Le Báb a enseigné que Bahá'u'lláh inaugurerait l'âge de la justice, de l'unité et de la paix promis par toutes les religions du monde. Le Báb a été exécuté par l'État en 1850, six ans seulement après sa première annonce publique, mais son ministère a secoué les fondements de sa patrie et a commencé à se répandre au-delà des frontières de la Perse. Aujourd'hui, la foi bahá'íe est établie dans pratiquement tous les pays du monde, et environ 2 100 groupes ethniques, y compris les peuples autochtones, sont membres.

Montréal, le 23 avril 2013 - À l’occasion du Brunch de reconnaissance des bénévoles 2017, une délégation de la Communauté bahá’íe laurentienne ainsi que des dizaines d’autre organismes communautaires ont été invités au Centre des loisirs par l’arrondissement de Saint-Laurent.
 
Le maire M. Alan DeSousa et les conseillers de l’arrondissement ont reçu au-delà de 300 personnes qui représentaient plus de 70 organismes de bénévolats à Saint-Laurent lors du 21e Brunch des bénévoles. Le maire, dans son discours de remerciement, a souligné l’importance des travaux communautaire et son influence sur la paix et la tranquillité qui règnent dans cet arrondissement grâce à nos bénévoles.
 
Lors de la cérémonie de reconnaissance, les photos des activités des jeunes et des enfants, quelque événement de la Communauté bahá’íe et les objectives derrière nos activités pour améliorer la société, ont été présentés au public sous forme d’un diaporama sur un écran géant !
 
L’arrondissement de Saint-Laurent comprend la plus large diversité ethnique à Montréal, quelque 70 variétés, qui dialoguent en une centaine de langues et dialectes. 53% de la population de cet arrondissement est composé des immigrants !  Plus de la moitié des résidents de l’arrondissement peuvent soutenir une conversation à la fois en français et en anglais (59 %). Le français demeure toutefois la langue la plus utilisée à la maison, même si l’anglais et l’arabe sont utilisés au quotidien par un grand nombre de personnes.
 
Le Brunch de reconnaissance des bénévoles vise à souligner les nombreuses initiatives réalisées par les organisations communautaires au cours de la dernière année. 
 
L’arrondissement de Saint-Laurent compte de nombreux organismes sociocommunautaires œuvrant dans des diverses sphères d’activité : emploi, éducation, logement, sécurité alimentaire, etc.

MONTRÉAL - Le 15 avril 2017, Dust-Flower-Flame - le nouveau documentaire de Shabnam Tolouei, scénariste, actrice et cinéaste, a été projeté au J.A. Cinéma DeSève de l'Université de Concordia à 19 h 30. Plus de 160 participants de tous horizons à Montréal ; Des professeurs d'université, des écrivains et des réalisateurs de cinéma et de théâtre, des artistes de diverses disciplines, des groupes de femmes, des étudiants et des psychologues éminents étaient présents. Lors de la période d’échanges qui a duré plus d'une heure, les gens ont eu du mal à se séparer de l'auteur.
 
Dust-Flower-Flame est l’histoire de la vie de Tahirih Qurratu’l-'Ayn, une femme de lettres, dont l’influence sur le mouvement de l'égalité des femmes au XIXe siècle pendant le règne de Qajar s'est perpétué jusqu'à aujourd'hui. Suite à la révolution islamique, il est interdit d'écrire ou de parler de Tahirih. Même son nom, pages ou chapitres sur sa vie ont été effacés des éditions ultérieures des livres de l’histoire ou de littéraires publiés en Iran. Tahirih a finalement été étranglé à mort secrètement par l'ordre de deux hauts dignitaires ecclésiastiques et l'approbation de Nasiru'l-din Shah.
 
Shabnam Tolouei, actrice, écrivaine et réalisatrice, est diplômée de l'Ecole de Film de Bagh-e-Ferdous à Téhéran et de l'Université Paris Ouest de Nanterre. Ayant reçu de nombreux prix pour son rôle d'actrice, de réalisatrice et d'écrivaine, elle a été privée de toute activité dans le domaine de l'art en Iran à cause de ses croyances religieuses. Elle vit en France depuis la fin 2004. La mise-en-scène de ce film a été fait par elle en collaboration avec la productrice exécutif Ladan Doorandish. Ce film a été produit par Persian Media Production.
 
Suite à la projection, une période d’échange avec la réalisatrice du film, Shabnam Tolouei a été animée par Neda Faregh, professeure adjointe de psychologie à l'Université Carleton et fondatrice du projet de psychologie virtuelle au Tchad.
 
Il convient de mentionner que le fils de Mme Tolouei, Sepanta, qui a également joué dans le film, était présent pendant la projection et a posé avec sa maman pour la photo présentée dans cet article. C'est la deuxième fois qu'il est apparu lors d'une présentation publique en Amérique du Nord avec sa maman.
 
Mme Tolouei a été interviewée par une chaîne de Persian TV News après la projection et a assisté à un atelier de théâtre dimanche avant de quitter Montréal. Elle a mentionné qu'une version française de ce documentaire est en cours de préparation et sera disponible avant la fin de l'année.
 
Cette projection était l'une des présentations publiques exceptionnelles au cours des dernières années à Montréal grâce à un groupe de bénévoles bien organisés qui ont aidé cet événement à être un grand succès.

Montréal, le 21 avril 2017 - La Communauté bahá'íe a célébré le premier des douze jours du Festival de Ridván au Centre Bahá'í avec de la musique et des spectacles divers des artistes de la Communauté. Beaucoup d'amis de la Foi se sont joints à cette célébration avec joie et bonheur.
 
C'est le jour où Bahá'u'lláh partit pour Constantinople de Baghdád. Il a décidé de déménager dans le jardin Najib Pacha à travers la rivière le Tigres et est entré dans ce jardin le 22 avril 1863 accompagné de son fils ‘Abdu'l-Bahá et d'autres croyants. Il a resté là pendant onze jours.
 
Après son arrivée dans le jardin, Bahá'u'lláh a annoncé Sa mission et Son rang pour la première fois à un petit groupe de familles et d'amis. La nature exacte et les détails de la déclaration de Bahá'u'lláh sont inconnus. Pour les onze jours suivants, Bahá'u'lláh a reçu des visiteurs, y compris le gouverneur de Bagdad. La famille de Bahá'u'lláh n'a pu se joindre à lui avant le 30 avril, le neuvième jour, puisque la rivière avait été débordée et la traversée a été difficile pour se rendre au jardin. Le douzième jour de leur séjour, Bahá'u'lláh et sa famille ont quitté le lieu et ont commencé leur voyage vers Constantinople.
 
Dans les Kitáb-i-‘Aqdas ( le Livre le plus saint ), écrit en 1873, Bahá'u'lláh prescrit Ridván comme l'un des deux « les plus grands Festivals », ainsi que la Déclaration du Báb. Il a ensuite énoncé les premiers, neuvième et douzième jours pour être des jours saints ; ces jours-ci marquent les jours d'arrivée de Bahá'u'lláh, l'arrivée de sa famille et leur départ du jardin de Ridván, respectivement.
 
Le festival de Ridván est observé selon le calendrier bahá'í et commence le trente-deuxième jour du début de l'année bahá'íe qui tombe les 20 ou 21 avril. Le festival commence à deux heures avant le coucher du soleil ce jour-là, qui symbolise le temps que Bahá'u'lláh est entré dans le jardin. Le premier, neuvième et douzième jours sont ainsi considérés les Jours saints bahá'ís pendant les quels le travail est suspendu. Actuellement, ces trois jours sacrés sont habituellement observés avec un rassemblement communautaire où les prières sont partagées, suivies d'une célébration.
 
Le temps que Bahá'u'lláh a passé au Jardin de Ridván en avril 1863, ainsi que le festival et la fête associés, ont une très grande importance pour les Bahá'ís. Bahá'u'lláh l'appelle l'un des deux « plus grands festivals » et décrit le premier jour comme « le jour de la suprême félicité » et il décrit ensuite le jardin de Ridvan comme « le lieu d'où il a versé sur toute la création les splendeurs de son nom, le tout-miséricordieux ».
 
Ce festival est important en raison de la déclaration privée de Bahá'u'lláh à quelques adeptes qu'Il était « Celui que Dieu se rende manifeste » et qu’Il est une Manifestation de Dieu. Cette date constitue donc le point de départ de la foi bahá'íe, comme une religion distincte de la religion Bábie. En outre, pendant le premier jour de son séjour dans le jardin Bahá'u'lláh a fait trois nouvelles annonces : abroger la guerre religieuse qui était autorisée sous certaines conditions dans l'islám et la foi bábíe; qu'il n'y aurait pas une autre Manifestation de Dieu avant mille ans; et que tous les noms de Dieu étaient pleinement manifestés en toutes choses. Ces trois principes sont « affirmés, exposés et institutionnalisés » dans le Kitáb-i-‘Aqdas ( le Livre le plus saint ) de Bahá'u'lláh, qui a été achevé en 1873.
 
La période de Ridván est également le moment où les élections annuelles bahá'íes pour les assemblées spirituelles locales et nationales se déroulent chaque année dans le monde entier.

MONTRÉAL, le 18 mars 2017 – La Verdunoise, Violet Grant States figure parmi les 20 femmes d’exception proclamées « Bâtisseuses de la Cité » par la Ville de Montréal cette année.
 
Chaque année, depuis 2011, des Montréalaises sont honorées « en reconnaissance de leur contribution exceptionnelle au développement de la métropole », a rappelé le cabinet du maire et du comité exécutif, ajoutant qu’à l’occasion du 375e anniversaire de Montréal, « la Ville a souhaité rendre hommage à 20 Montréalaises provenant d’autant d’arrondissements et à une grande Montréalaise issue des Peuples autochtones en créant le Prix Origine ».
Ainsi, pour l’arrondissement de Verdun Madame Violet Grant States a été honorée à titre de « première femme noire à être acceptée dans un orchestre majeur au Canada », ayant œuvré dans les communautaires ainsi que dans le milieu scolaire comme professeur de musique.
 
En 1940, elle a participé à la première représentation d’un orchestre symphonique de la femme de Montréal et a décidé de devenir son membre. On lui a dit que l'orchestre avait besoin d'un instrument à vent.  Immédiatement Violet a décidé de changer le piano par la clarinette au Conservatoire ! Elle a été auditionnée et remportée un poste dans l'orchestre dont les 80 membres étaient toutes les femmes. Elle a resté membre de cet orchestre jusqu'en 1965. Elle a été l’unique femme noire qui a joué à Carnegie Hall (New York) avec cet orchestre symphonique. Elle a réussi à terminer ses études musicales à l'Université McGill, tout en donnant des cours particuliers depuis plus de 28 ans. Elle a enseigné un millier d’étudiants en musique dans différentes écoles, collèges et écoles maternelles. Elle a été organiste et directeur de chorale à l'Église Union United depuis 15 ans.
 
Violet a adhérée à la Foi le 8 janvier 1961 à Verdun et a servi comme membre de l'Assemblée spirituelle de Verdun, desservant depuis de nombreuses années comme la Secrétaire de cette institution. Elle est la première femme croyante de sa race à Montréal qui a accepté la Foi.
 
Ses différents engagements et réalisations lui ont valu prix et reconnaissance, dont le prix de Grande Verdunoise en 2002, et de Citoyenne honoraire de Verdun en 2005.
 
Elle a également participé à projets tels d'honorer les premiers cheminots noir et la reconnaissance officielle d'un cimetière d'esclaves à St-Armand (Québec). Elle a également ouvert, en collaboration avec la Caisse Populaire Desjardins, des comptes d’épargne pour tous les étudiants de l’École primaire Verdun. Depuis 20 ans, à travers ce projet, elle enseigne aux enfants l’importance de l’épargne.

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