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Montréal, le 21 avril 2017 - La Communauté bahá'íe a célébré le premier des douze jours du Festival de Ridván au Centre Bahá'í avec de la musique et des spectacles divers des artistes de la Communauté. Beaucoup d'amis de la Foi se sont joints à cette célébration avec joie et bonheur.
 
C'est le jour où Bahá'u'lláh partit pour Constantinople de Baghdád. Il a décidé de déménager dans le jardin Najib Pacha à travers la rivière le Tigres et est entré dans ce jardin le 22 avril 1863 accompagné de son fils ‘Abdu'l-Bahá et d'autres croyants. Il a resté là pendant onze jours.
 
Après son arrivée dans le jardin, Bahá'u'lláh a annoncé Sa mission et Son rang pour la première fois à un petit groupe de familles et d'amis. La nature exacte et les détails de la déclaration de Bahá'u'lláh sont inconnus. Pour les onze jours suivants, Bahá'u'lláh a reçu des visiteurs, y compris le gouverneur de Bagdad. La famille de Bahá'u'lláh n'a pu se joindre à lui avant le 30 avril, le neuvième jour, puisque la rivière avait été débordée et la traversée a été difficile pour se rendre au jardin. Le douzième jour de leur séjour, Bahá'u'lláh et sa famille ont quitté le lieu et ont commencé leur voyage vers Constantinople.
 
Dans les Kitáb-i-‘Aqdas ( le Livre le plus saint ), écrit en 1873, Bahá'u'lláh prescrit Ridván comme l'un des deux « les plus grands Festivals », ainsi que la Déclaration du Báb. Il a ensuite énoncé les premiers, neuvième et douzième jours pour être des jours saints ; ces jours-ci marquent les jours d'arrivée de Bahá'u'lláh, l'arrivée de sa famille et leur départ du jardin de Ridván, respectivement.
 
Le festival de Ridván est observé selon le calendrier bahá'í et commence le trente-deuxième jour du début de l'année bahá'íe qui tombe les 20 ou 21 avril. Le festival commence à deux heures avant le coucher du soleil ce jour-là, qui symbolise le temps que Bahá'u'lláh est entré dans le jardin. Le premier, neuvième et douzième jours sont ainsi considérés les Jours saints bahá'ís pendant les quels le travail est suspendu. Actuellement, ces trois jours sacrés sont habituellement observés avec un rassemblement communautaire où les prières sont partagées, suivies d'une célébration.
 
Le temps que Bahá'u'lláh a passé au Jardin de Ridván en avril 1863, ainsi que le festival et la fête associés, ont une très grande importance pour les Bahá'ís. Bahá'u'lláh l'appelle l'un des deux « plus grands festivals » et décrit le premier jour comme « le jour de la suprême félicité » et il décrit ensuite le jardin de Ridvan comme « le lieu d'où il a versé sur toute la création les splendeurs de son nom, le tout-miséricordieux ».
 
Ce festival est important en raison de la déclaration privée de Bahá'u'lláh à quelques adeptes qu'Il était « Celui que Dieu se rende manifeste » et qu’Il est une Manifestation de Dieu. Cette date constitue donc le point de départ de la foi bahá'íe, comme une religion distincte de la religion Bábie. En outre, pendant le premier jour de son séjour dans le jardin Bahá'u'lláh a fait trois nouvelles annonces : abroger la guerre religieuse qui était autorisée sous certaines conditions dans l'islám et la foi bábíe; qu'il n'y aurait pas une autre Manifestation de Dieu avant mille ans; et que tous les noms de Dieu étaient pleinement manifestés en toutes choses. Ces trois principes sont « affirmés, exposés et institutionnalisés » dans le Kitáb-i-‘Aqdas ( le Livre le plus saint ) de Bahá'u'lláh, qui a été achevé en 1873.
 
La période de Ridván est également le moment où les élections annuelles bahá'íes pour les assemblées spirituelles locales et nationales se déroulent chaque année dans le monde entier.

MONTRÉAL - Le 15 avril 2017, Dust-Flower-Flame - le nouveau documentaire de Shabnam Tolouei, scénariste, actrice et cinéaste, a été projeté au J.A. Cinéma DeSève de l'Université de Concordia à 19 h 30. Plus de 160 participants de tous horizons à Montréal ; Des professeurs d'université, des écrivains et des réalisateurs de cinéma et de théâtre, des artistes de diverses disciplines, des groupes de femmes, des étudiants et des psychologues éminents étaient présents. Lors de la période d’échanges qui a duré plus d'une heure, les gens ont eu du mal à se séparer de l'auteur.
 
Dust-Flower-Flame est l’histoire de la vie de Tahirih Qurratu’l-'Ayn, une femme de lettres, dont l’influence sur le mouvement de l'égalité des femmes au XIXe siècle pendant le règne de Qajar s'est perpétué jusqu'à aujourd'hui. Suite à la révolution islamique, il est interdit d'écrire ou de parler de Tahirih. Même son nom, pages ou chapitres sur sa vie ont été effacés des éditions ultérieures des livres de l’histoire ou de littéraires publiés en Iran. Tahirih a finalement été étranglé à mort secrètement par l'ordre de deux hauts dignitaires ecclésiastiques et l'approbation de Nasiru'l-din Shah.
 
Shabnam Tolouei, actrice, écrivaine et réalisatrice, est diplômée de l'Ecole de Film de Bagh-e-Ferdous à Téhéran et de l'Université Paris Ouest de Nanterre. Ayant reçu de nombreux prix pour son rôle d'actrice, de réalisatrice et d'écrivaine, elle a été privée de toute activité dans le domaine de l'art en Iran à cause de ses croyances religieuses. Elle vit en France depuis la fin 2004. La mise-en-scène de ce film a été fait par elle en collaboration avec la productrice exécutif Ladan Doorandish. Ce film a été produit par Persian Media Production.
 
Suite à la projection, une période d’échange avec la réalisatrice du film, Shabnam Tolouei a été animée par Neda Faregh, professeure adjointe de psychologie à l'Université Carleton et fondatrice du projet de psychologie virtuelle au Tchad.
 
Il convient de mentionner que le fils de Mme Tolouei, Sepanta, qui a également joué dans le film, était présent pendant la projection et a posé avec sa maman pour la photo présentée dans cet article. C'est la deuxième fois qu'il est apparu lors d'une présentation publique en Amérique du Nord avec sa maman.
 
Mme Tolouei a été interviewée par une chaîne de Persian TV News après la projection et a assisté à un atelier de théâtre dimanche avant de quitter Montréal. Elle a mentionné qu'une version française de ce documentaire est en cours de préparation et sera disponible avant la fin de l'année.
 
Cette projection était l'une des présentations publiques exceptionnelles au cours des dernières années à Montréal grâce à un groupe de bénévoles bien organisés qui ont aidé cet événement à être un grand succès.

Montréal, le 21 novembre 2016 — Fidèle à une réputation bâtie au fil de presque quatre décennies, le Salon du livre de Montréal métamorphose une fois encore la Place Bonaventure !

Cette année, les éditions bahá’íes ont proposé aux visiteurs un thème incitant les jeunes à agir pour le bien-être de leurs communautés : « L’unité dans la diversité ». Pendant toute la durée du salon, du 16 au 21 novembre, des dizaines de jeunes ont laissé un message sur la façon dont ils pouvaient contribuer à mieux vivre dans une société aussi multiculturelle que la nôtre. Huit grandes affiches multicolores incluant les principes bahá’ís ornaient le fond du stand, au design d’une grande beauté.

Un grand nombre de messages de ces jeunes qui, pour la plupart visitaient le salon avec leurs écoles, a démontré une grande prise de conscience en matière de protection de l'environnement telles les questions de recyclage et de lutte contre la pollution. Des dizaines de jeunes ont également souligné l’importance du respect et de la bonne conduite en général.

Lors des six jours d’effervescence de la 39e édition du Salon du livre de Montréal, une véritable fête du livre, plus de 2 000 auteurs, plus de 1 000 maisons d’édition et 115 000 lecteurs et lectrices de tous âges ont été accueilli ! Toute notre équipe de bénévoles s’est réjouit d’une fréquentation assidue de plus de 2000 visiteurs à notre stand lors de cet événement majeur de la vie culturelle montréalaise.

Au terme de ces six jours de fête, on constate que le Salon du livre de Montréal demeure une vitrine essentielle pour le livre autant qu’un lieu d’échange et d’écoute. Heureux du succès de cette 39e édition, nous remercions chaleureusement tous les amis qui ont consacré le temps pour être présent à notre stand comme bénévoles et vous donnons rendez-vous du 15 au 20 novembre 2017, pour célébrer le 40e anniversaire de l’événement et le 375e de Montréal !

MONTRÉAL, le 18 mars 2017 – La Verdunoise, Violet Grant States figure parmi les 20 femmes d’exception proclamées « Bâtisseuses de la Cité » par la Ville de Montréal cette année.
 
Chaque année, depuis 2011, des Montréalaises sont honorées « en reconnaissance de leur contribution exceptionnelle au développement de la métropole », a rappelé le cabinet du maire et du comité exécutif, ajoutant qu’à l’occasion du 375e anniversaire de Montréal, « la Ville a souhaité rendre hommage à 20 Montréalaises provenant d’autant d’arrondissements et à une grande Montréalaise issue des Peuples autochtones en créant le Prix Origine ».
Ainsi, pour l’arrondissement de Verdun Madame Violet Grant States a été honorée à titre de « première femme noire à être acceptée dans un orchestre majeur au Canada », ayant œuvré dans les communautaires ainsi que dans le milieu scolaire comme professeur de musique.
 
En 1940, elle a participé à la première représentation d’un orchestre symphonique de la femme de Montréal et a décidé de devenir son membre. On lui a dit que l'orchestre avait besoin d'un instrument à vent.  Immédiatement Violet a décidé de changer le piano par la clarinette au Conservatoire ! Elle a été auditionnée et remportée un poste dans l'orchestre dont les 80 membres étaient toutes les femmes. Elle a resté membre de cet orchestre jusqu'en 1965. Elle a été l’unique femme noire qui a joué à Carnegie Hall (New York) avec cet orchestre symphonique. Elle a réussi à terminer ses études musicales à l'Université McGill, tout en donnant des cours particuliers depuis plus de 28 ans. Elle a enseigné un millier d’étudiants en musique dans différentes écoles, collèges et écoles maternelles. Elle a été organiste et directeur de chorale à l'Église Union United depuis 15 ans.
 
Violet a adhérée à la Foi le 8 janvier 1961 à Verdun et a servi comme membre de l'Assemblée spirituelle de Verdun, desservant depuis de nombreuses années comme la Secrétaire de cette institution. Elle est la première femme croyante de sa race à Montréal qui a accepté la Foi.
 
Ses différents engagements et réalisations lui ont valu prix et reconnaissance, dont le prix de Grande Verdunoise en 2002, et de Citoyenne honoraire de Verdun en 2005.
 
Elle a également participé à projets tels d'honorer les premiers cheminots noir et la reconnaissance officielle d'un cimetière d'esclaves à St-Armand (Québec). Elle a également ouvert, en collaboration avec la Caisse Populaire Desjardins, des comptes d’épargne pour tous les étudiants de l’École primaire Verdun. Depuis 20 ans, à travers ce projet, elle enseigne aux enfants l’importance de l’épargne.

Montréal, Québec, le 1 novembre 2016 — Les célébrations des anniversaires jumelles du Hérault, ainsi que le Fondateur de la foi ont eu lieu au Centre bahá'í de Montréal en présence des amis de nombreux quartiers.

« En Orient, les fêtes des anniversaires jumeaux, la naissance du Báb et la naissance de Bahá’u’lláh, ont traditionnellement été observées en fonction de leur correspondance avec les premiers et deuxièmes jours de Muharram dans le calendrier islamique », explique la Maison universelle de justice dans une lettre datée le 10 juillet 2014.

« Aux yeux de Dieu,ces deux jours n’en font qu’un », affirme Bahá’u’lláh, néanmoins, les dates correspondantes dans le calendrier grégorien ne suivent pas le même modèle. Ainsi, la Maison universelle de justice, conformément à ses responsabilités, a décidé qu’ils seront désormais observés le premier et le deuxième jour suivant l’apparition de la huitième nouvelle lune après le Naw-Rúz, comme permettront de le déterminer d’avance les tables astronomiques qui utiliseront Téhéran comme point de référence. Cela aura pour conséquence que l’observance des anniversaires jumeaux se déplacera, d’année en année, à l’intérieur des mois de Mashíyyat, ‘Ilm, et Qudrat du calendrier ( bahá’í ) Badí‘, soit entre la mi-octobre et la mi-novembre selon le calendrier grégorien. Le Báb et Bahá’u’lláh sont nés il y a 197 et 199 ans respectivement, et leur vie est remarquable dans le domaine de l'histoire religieuse. Au cours de la période de six ans de la déclaration de sa mission religieuse jusqu'à son exécution par le gouvernement persan en 1850, le Báb est estimé pour avoir écrit des textes religieux, totalisant environ un demi million de versets, tandis que, pendant son ministère religieux Bahá’u’lláh a écrit des textes pour un total de quelque 100 volumes. Même dans leurs langues d’origine, arabe et persane, seule une petite partie de ces textes ont été publiées, avec une fraction encore plus petite, traduite en anglais. Ces Écrits contiennent les principes dont le monde actuel a tant besoin. « Le premier jour de Muharram 1309 ( 7 août 1891 ), la Perfection bénie célébrait l’anniversaire de la naissance du Bab*.

« Nous sommes le jour où Hadrat-i-Mubashshir [le Héraut] est arrivé dans ce monde en l’illuminant de sa lumière. Nous avons toutes les raisons de nous réjouir… »

Le lendemain, deuxième jour de Muharram, était l’anniversaire du Maître des jours et du monde de l’existence [Baha’u’llah]. Au matin, tous les pèlerins et les résidents furent convoqués en sa sainte présence.  Il parla de la sublimité de sa venue, du pouvoir de la Plume suprême, des circonstances de son exil et de son arrivée dans la Plus Grande Prison. Puis il parla longuement des agressions et de transgressions des tyrans et des ecclésiastiques. Il dit :

« Nasiri’d-Din Shah et ‘Abdu’l-’Aziz ont péché contre nous et ont endommagé le corps de la cause de Dieu. La tyrannie de ‘Abdu’l-’Aziz était de loin la pire car il a banni, sans raison aucune, celui que les mondes ont maltraité dans la plus grande prison. Alors que Nasiri’d-Din Shah se mettait en colère chaque fois qu’en touchant ses membres il sentait les plombs sous sa peau, à la suite des actes inconsidérés des croyants des premiers jours. Et cela lui faisait commettre des actes cruels et adopter des mesures tyranniques contre les croyants, répandant le sang d’innocents. En dépit des actes du chah et du gouvernement, les amis ne cessent de démontrer ouvertement leur foi et ne prennent aucune précaution. Comment les en blâmer ? Ces deux grandes fêtes ont été unies en une seule, augurant d’un futur éclatant. »

Puis la Perfection bénie récita ces deux vers de Hafiz :

Ces jours plus amers que le venin passeront

Et les jours doux comme le miel reviendront.

Elle nous redonna des douceurs et nous quittâmes sa présence.

*Extrait de ( Baha’u’llah, King of Glory ) par H.M. Balyuzi

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