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Montréal, samedi le 29 avril 2023 - Un magnifique Concert d’une durée de 60 minutes offert par Marguerite Bilodeau a transformé l’âme des participants au 9ème jour du festival de Riḍván. Une artiste talentueuse et multidisciplinaires qui joue plusieurs instruments accompagnés de sa voix angélique en un âge avancé représentait parfaitement l’esprit de cet événement qui a été célébré à travers le monde entier.

Marguerite Bilodeau, 87 ans, est mère de 5 enfants, elle a 10 petits-enfants, et un arrière-petit-fils. Elle a pratiqué le métier d’infirmière pendant plus de 25 ans et maintenant elle gère son entreprise intitulée Marguerite & Soleil.

Marguerite est productrice, écrivaine, artiste peintre et une musicienne accomplie. Elle a étudié le piano, la guitare, la flûte à bec, le violoncelle, le clavecin, les harpes celtiques et paraguayennes. Elle a composé plus de 60 chansons en français et en anglais.

Paix, Justice et Joie de vivre sont des mots qui l’enveloppent comme un gant. Elle s’engage à sensibiliser les gens de tout âge à la culture de la Paix.

La célébration du 9ème jour de Riḍván a eu lieu au Centre bahá’í de Montréal en présence d’une trentaine de personnes venant de tous les coins de la ville. Des célébrations semblables ont eu lieu dans les autres quartiers également.

À propos des douze jours de séjour de Bahá'u'lláh dans le jardin de Najibiyyih, Nabil, le chroniqueur de l’époque, écrit :

Chaque jour, du matin au soir, je le (Bahá'u'lláh) voyais sans cesse occupé à converser avec le flot de visiteurs qui ne cessaient d'arriver de Baghdád. Pas une seule fois je ne pus découvrir, dans les paroles qu'il prononçait, le moindre indice de dissimulation.

Quant à la signification de cette déclaration, laissons Bahá'u'lláh lui-même nous en révéler l'importance. Saluant cette circonstance historique comme le « plus grand festival », le « roi des festivals », le « festival de Dieu », il le caractérise dans son Kitáb-i-Aqdas comme le jour où « toutes choses créées ont été plongées dans l'océan de la purification », tandis que, dans une de ses tablettes spécifiques, il y fait allusion comme au jour où « les brises du pardon ont soufflé sur toute la création ».

« Réjouis-toi ! -Que ton allégresse soit extrême, ô peuple de Bahá », écrit-il dans une autre tablette, « en te remémorant le jour de suprême félicité, le jour où la langue de l'Ancien des jours a parlé, quand il quitta sa demeure pour se rendre au lieu d'où il déversa, sur la création entière, les splendeurs de son nom, le très-Miséricordieux ... Si Nous révélions les secrets cachés de ce jour, tout ce qui demeure sur la terre et dans les cieux tomberait en défaillance et mourrait, excepté ceux que Dieu, le Tout-Puissant, l'Omniscient, le très-Sage, préserverait ».

Le départ de Bahá'u'lláh du jardin du Ridvan, à midi, le 3 mai 1863, vit se dérouler des scènes d'enthousiasme tumultueux non moins spectaculaires, et même encore plus touchantes, que celles qui avaient salué son départ de sa suprême demeure à Baghdád. « Le grand tumulte », écrit un témoin oculaire, « associé, dans nos esprits, au jour du rassemblement, le jour du jugement, nous en fûmes les spectateurs en cette occasion. Croyants et incroyants sanglotaient et se lamentaient pareillement. Les chefs et les notables qui s'étaient rassemblés furent frappés d'étonnement. L'émotion atteignit un tel degré de profondeur que nul langage ne peut la décrire et qu'aucun observateur n'aurait pu échapper à sa contagion. »

Monté sur son coursier, un étal aubère de la plus pure race, le meilleur que ses adorateurs avaient pu acheter pour lui, et laissant en arrière une multitude d'admirateurs fervents qui s'inclinaient, il s'éloigna vers la première étape d'un voyage qui devait le mener à la ville de Constantinople. « Nombreuses furent les têtes », raconte Nabil, lui-même témoin de cette scène mémorable, « qui, de tous côtés, se courbaient dans la poussière, aux pieds de son cheval, embrassant ses sabots, et innombrables furent ceux qui s'élançaient pour étreindre ses étriers. » « Qu'il fut grand', atteste un compagnon de route, « le nombre de ceux qui, personnifications de la fidélité, se jetèrent devant ce destrier, préférant la mort à la séparation d'avec leur Bien-Aimé ! J'ai l'impression que ce coursier béni foula aux pieds les corps de ces âmes au cœur pur. » « Ce fut Lui » (Dieu), déclare Bahá'u'lláh lui-même, « qui me permit de quitter la ville » (Baghdád), revêtu d'une majesté telle que nul, sauf les négateurs et les malveillants, ne pouvait manquer de reconnaître. » Ces marques d'hommage et de dévotion continuèrent de l'entourer jusqu'à ce qu'il soit installé à Constantinople.

  • Source : Shoghi Effendi : Dieu passe près de nous

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