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Montréal, le 4 novembre 2020 – À l’honneur de trois serviteurs de l’humanité, les amis des communautés bahá’íes de Montréal, Laval et Ottawa, se sont rassemblés pour une réunion de commémoration par téléconférence. L’hommage, les prières et les chants ont accompagné l’âme de ces trois amis qui nous ont quitté dans une courte intervalle.  

Douglas Martin (1927 – 2020)

Le 28 septembre 2020, Douglas Martin est décédé à la résidence de retraite Hazelton Place à l’âge de 93 ans. Il a été membre de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís du Canada et  le secrétaire général pendant la plupart de ces années, de 1965 à 1985. De 1993 à 2005, il a été membre élu du conseil de gouvernance international de la communauté bahá’íe, la Maison universelle de justice.

Né à Chatham, Ontario, le 24 février 1927, M. Martin a été élevé dans une famille presbytérienne. Il a commencé sa vie en suivant une voie conventionnelle : des études en administration des affaires et une carrière réussie dans les relations publiques.

Quelques mois après s’être joint officiellement à la communauté bahá’íe, il a rencontré sa future épouse, Elizabeth. Ils se marient en 1956 et s’installent dans une série de localités du sud de l’Ontario dans le cadre de l’expansion croissante des communautés bahá’íes dans tout le Canada.

Il s’est fait le champion du rôle des membres autochtones de la communauté bahá’íe et a tenu à faire tout son possible pour apprendre le français et soutenir l’émergence d’une communauté dynamique de jeunes bahá’ís québécois. Après la révolution iranienne de 1979, il a été à l’avant-garde d’un effort visant à réinstaller des milliers de bahá’ís fuyant la persécution religieuse..

Au cours de ces années, M. Martin a été membre fondateur de l’Association pour les études bahá’íes, dont il a fait partie du comité exécutif international de 1974 à 1985. Il est coauteur, avec le William S. Hatcher, de « La foi bahá’íe : L’émergence d’une religion mondiale ».

En 1985, il a été invité par la Maison universelle de justice à occuper le poste de directeur général du Bureau de l’information publique de la communauté internationale bahá’íe au Centre mondial bahá’í à Haïfa, en Israël. En 1993, il a été élu à la Maison universelle de justice composée de neuf membres, l’autorité suprême et l’organe directeur d’une communauté mondiale bahá’íe en pleine expansion, où il est resté jusqu’à sa retraite en 2005, date à laquelle il est rentré au Canada.

« La Maison universelle de la justice dans leur hommage à Douglas Martin a écrit:

Les dons particuliers qu’il possédait pour présenter la Foi avec clarté et vision transparaissent tant dans ses écrits universitaires que dans ses présentations publiques, notamment dans la défense vigoureuse de la communauté bahá’íe en Iran. Une grande partie de ce travail a été réalisé alors qu’il assumait simultanément de lourdes responsabilités dans l’administration de la Foi … Son intelligence brillante et sa compréhension peu commune des grandes forces de l’histoire, combinées à ses pouvoirs d’expression impressionnants, étaient grandement manifestes pendant les années passées comme directeur général du Bureau d’information publique de la Communauté internationale bahá’íe, un prélude aux douze années où il a servi en tant que membre de la Maison universelle de justice. Résolu, ingénieux et doué d’une perception pénétrante, il nous manquera immensément. »

Farzam Arbab, 1941–2020

Le Dr Farzam Arbab (27 octobre 1941 - 25 septembre 2020) était membre de la Maison universelle de justice, l’organe directeur suprême de la foi bahá’íe. Il a été élu en 1993 et a servi jusqu’en 2013.

Le Dr Arbab est né dans une famille bahá’íe à Téhéran, en Iran, puis a déménagé en Amérique. Il a obtenu un baccalauréat à l’Amherst College, Massachusetts en 1964, un doctorat en physique à l’Université de Californie, Berkeley, en 1968. Il a été président de Fundacion para la Aplicacion de las Ciencias (FUNDAEC), une agence non gouvernementale de développement en Colombie, de 1974 à 1988, et ensuite il a continué de siéger à son conseil d’administration. Il a reçu un doctorat honorifique en sciences du Collège Amherst en 1989.

De 1970 à 1980, il a été président de l’Assemblée spirituelle nationale des bahá’ís de Colombie. En 1980, il a été nommé membre du Corps continentaux des conseillers pour la propagation de la Foi en Amérique du Nord, où il a siégé pendant huit ans. En 1988, il a été nommé au Centre international d’enseignement bahá’í, qui a son siège à Haïfa, en Israël, et a été membre de cet organe jusqu’en 1993, date à laquelle il a été élu pour la première fois à la Maison universelle de justice. Il est décédé le 25 septembre 2020 à San Diego, aux États-Unis. Il avait 78 ans.

La Maison universelle de la justice dans leur hommage à Farzam Arbab a écrit:

« Il a reconnu que les vérités contenues dans les écrits bahá’ís concernant la transformation spirituelle et sociale et l’entrée des masses de l’humanité dans la Foi exigeaient des efforts persistants pour apprendre à les mener à bien ; l’engagement de tout son être dans cette grande entreprise était complet et constant. Tout au long de son mandat de membre de l’Assemblée spirituelle nationale de Colombie, de conseiller continental, de membre du Centre international d’enseignement et enfin de membre de la Maison universelle de justice pendant deux décennies, sa croyance inébranlable en la capacité de tous les enfants de Dieu, en particulier des jeunes, a été la caractéristique principale de son service à la Cause. Toujours réfléchi, toujours perspicace et toujours à l’écoute de la réalité spirituelle, cet homme d’une vision exceptionnelle a vécu une vie façonnée par l’harmonie entre la vérité scientifique et la véritable religion. »

Violette Haake, 1928–2020

Violette Haake, ancienne membre du Centre international d’enseignement, est décédée le 24 septembre 2020 à Melbourne, en Australie. Elle avait 92 ans.

Violette est née dans une famille bahá’íe en Iran, s’installant plus tard en Amérique et en Australie où elle a été pionnière et membre auxiliaire du Corps continentaux des conseillers. Elle a été nommée conseillère continentale pour l’Australasie en 1988, puis au Centre international d’enseignement. Elle a été nommée au Centre international d’enseignement en 1998.

La Maison universelle de la justice dans leur hommage à Violette Haake a écrit:

« Que ce soit quand elle était pionnière, lors de son service en tant que membre du Corps auxiliaire, ou comme conseillère continentale en Australasie, et plus particulièrement durant les dix ans où elle a servi en tant que membre du Centre international d’enseignement, son esprit intrépide et son enthousiasme rayonnant pour l’enseignement ont toujours été manifestes lorsqu’elle réunissait les amis, surtout les jeunes, qu’elle prodiguait des encouragements et attisait la flamme de l’amour pour Bahá’u’lláh dans les cœurs. Violette possédait un caractère qui alliait une résilience extraordinaire, une constance et une force intérieure à une bonté sans faille, un instinct pour l’encouragement et une joie véritable. Jusqu’à la fin, sa vie a été consacrée au service du Seigneur. »

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