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Montréal, le 17 janvier 2018 - Quelque 150 membres de la communauté bahá'íe de Montréal se sont réunis au Centre bahá'í récemment rénové, situé au 177, avenue des Pins Est - pour célébrer l'occasion aussi bien que la fête des 19 jours. Représentant une grande variété d'âges et de groupes ethniques, ils venaient de neuf arrondissements différents de notre ville. 

Deux membres de l'Assemblée en 1983 qui étaient présents à la fête ont raconté aux amis l'histoire de la façon dont le Centre Bahá'í a été acheté alors. Kay Hopkinson, membre de la communauté bahá'íe de Montréal à l'époque, a fait une simple suggestion lors d'une fête de 19 jours d’acheter un lieu de rassemblement pour les amis. Comme c’est la procédure, la suggestion a été transmise à l'Assemblée Spirituelle, l'organe directeur qui administre les affaires de la Communauté. L'Assemblée a accueilli favorablement la suggestion et l'a approuvée. La communauté montréalaise était relativement petite et l'Assemblée avait peu d'argent dans son compte bancaire. L'île de Montréal comptait une quinzaine de municipalités dotées d'un corps administratif bahá'í jusqu'au 1er janvier 2006, date à laquelle les municipalités et Montréal se sont regroupées en une seule ville.

Au début de la foi, la plupart des réunions ont eu lieu à la résidence de l'architecte montréalais Sutherland Maxwell et de son épouse May Boles, où se trouve actuellement le sanctuaire bahá'í de Montréal. Au fur et à mesure que les membres de la Communauté grandissaient, les activités bahá'íes se tenaient soit au YWCA au centre-ville, soit chez les amis. Par conséquent, les dépenses étaient peu et la quantité d'argent conservée dans la banque était également peu. L'Assemblée a eu l'idée brillante d'organiser une activité de collecte de fonds et de recueillir l’argent nécessaires pour acheter un centre. L'événement était prévu au « Negro Community Centre ». Il est arrivé qu'une tempête de verglas a paralysé toutes les activités à Montréal et dans les environs. Il y avait peu d'espoir d'avoir un grand rassemblement et de recueillir beaucoup d’argent ! 

La Main de la Cause John Robarts (un des membres d'un organisme de ce nom pour aider à l'expansion et d'autres activités de la communauté) qui vivait à Rawdon, Québec avec sa famille devait être présent à cette activité de levée du fonds. Sa fille, qui était censée le conduire à l'événement, avait peur que les dangereuses routes couvertes de glace puissent causer un accident et qu'il n'y avait aucune raison de se mettre en péril pour aller à la soirée de collecte de fonds. John, néanmoins, était déterminé à être à Montréal et rien ne pouvait l'empêcher de le faire ! Il a mis son chapeau qu'il avait porté à Haïfa lors de sa rencontre avec Shoghi-Effendi, le défunt gardien de la foi bahá'íe, a décidé de prendre un taxi et est arrivé au « Negro Community Centre » ! Il avait l'intention de vendre son chapeau aux enchères afin de générer des fonds pour le Centre bahá'í de Montréal.

Comme on s'y attendait, peu de personnes ont réussi à être présentes à la réunion à cause de la tempête de verglas, néanmoins cinq mille dollars ont été recueillis ce soir-là ! L'Assemblée Spirituelle a nommé un comité pour rechercher un endroit approprié pour acheter et l'emplacement actuel a été trouvé. Malheureusement, il était situé dans un quartier résidentiel et il avait besoin d'un permis de l'hôtel de ville afin d’être utilisé pour des activités publiques. L'un des membres du comité susmentionné a communiqué avec le bureau des permis de la mairie qui a rejeté la demande sans autre discussion. Un autre membre a essayé à nouveau et a réussi rencontrer un fonctionnaire au bureau du maire. Lorsque ce fonctionnaire a été informé du but et des activités du Centre Bahá'í, la permission a été accordée sans autre question. Le problème majeur était toujours le manque de fonds. Le prix de la propriété était de 100 000 $ - beaucoup d'argent à l’époque ! Il y avait très peu de Bahá'ís dans cette période qui possédait une propriété et le défunt Raymond Flournoy était l'un d'entre eux. Il a réussi à hypothéquer sa propre maison afin d'obtenir une deuxième hypothèque et permettre à l'Assemblée d'acheter la propriété. Curieusement, l'anniversaire du décès de Raymond est aujourd’hui, le 17 novembre !

L'Assemblée payait douloureusement l'hypothèque alors, par coïncidence, la fille de l'architecte Sutherland et May Maxwell, connue des baha'is sous le nom de Rúhíyyih Khánum, était en ville pour une Conférence. Elle a entendu que la communauté bahá'íe de Montréal a acheté une propriété et a demandé si l'hypothèque a été complètement payée ? On lui a dit qu'il restait 20 000 $ pour compléter le paiement ! Elle a réfléchi un moment et a dit que sa mère, May Maxwell, avait gardé un compte bancaire à Montréal et elle pensait qu'il y avait exactement 20 000 $ dedans ! Elle a généreusement fait don du montant à la communauté bahá'íe de Montréal, de sorte que l'hypothèque a été entièrement payée.

 Le centre bahá'í, magnifiquement rénové, est ouvert au public, possède une librairie pour acheter des livres bahá'ís ainsi qu'une bibliothèque de lecture accessible pendant les heures d'ouverture du centre.

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