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Montréal, le 7 juillet 2016 – Ce samedi 9 juillet, est un Jour Saint férié pour l’ensemble des bahá’ís de Montréal et de leurs coreligionnaires du monde entier.

Dans la mesure du possible, chaque croyant est invité à cesser le travail en ce jour, en l’honneur de la commémoration du Martyre du Báb, héraut et précurseur de la foi bahá’íe qui a eu lieu en Perse le 9 juillet 1850 à midi.

Une commémoration aura lieu à la Ferme Bord-du-Lac - 1530, chemin du Bord-du-Lac - L’Île-Bizard, Québec, prières, méditation, musique et chants, suivis d’une présentation historique et de la prière marquant le martyr du Báb à 12 heures précises.

Cette commémoration est ouverte à toutes et à tous, bahá’í ou non.

Chaque communauté bahá’íe célèbre cette commémoration vers midi, quand cela est possible, en organisant des rassemblements chez des particuliers ou dans les Centres bahá’ís. Au programme : prières, textes saints, musique et très souvent une évocation de la vie du Báb et de ses derniers instants terrestres.

Voici une évocation succincte de la vie du Báb :

Siyyíd ‘Ali-Muhammad, né le 20 octobre 1819 à Shiráz en Perse, possédait dès l’enfance une sagesse et une finesse surprenantes. A l’âge adulte, il rejoignit son oncle dans le négoce familial. Son intégrité et sa piété lui valurent l’estime des autres marchands avec lesquels il entrait en contact. Il était connu également pour sa générositéenvers les pauvres.

C’est ainsi que le 23 mai 1844, Siyyid ‘ Ali- Muhammad, annonça sa mission dans sa ville natale à un de ces croyants en recherche. Il prit alors le titre de Báb, mot qui signifie en arabe, « Porte ».

La foi bábíe se répandit très rapidement dans le pays, ce qui amena instantanément le gouvernement et le clergé de Perse à s’associer pour commettre de cruels méfaits envers les premiers croyants du Báb, les historiens estiment à environ 20 000 le nombre des victimes de ces persécutions.

Sous la pression du clergé, le gouvernement donna finalement l’ordre de conduire Le Báb dans la caserne de Tabriz, en Perse, convaincus de stopper ainsi l’expansion de cette toute jeune foi.

Le 9 juillet 1850, à midi, environ 10 000 personnes s’étaient massées sur les toits des bâtiments et des maisons autour de la cour de la caserne. Le Báb et un jeune disciple étaient suspendus par deux cordes contre un mur. Un régiment d’environ 750 soldats arméniens chrétiens, disposés en trois rangées de 250 hommes chacune, ouvrit le feu à trois reprises. La fusillade était si dense, rapportent des occidentaux présents, que le ciel était noir et la cour plongée dans l’obscurité.

Comme en témoignent les archives du Ministère des Affaires Etrangères britannique, lorsque la fumée fut dissipée, le Báb avait disparu. Son compagnon se tenait là debout, indemne, épargné par les balles. Les cordes auxquelles ils avaient tous deux été attachés n’étaient plus que des lambeaux.

Le Báb fut retrouvé dans sa cellule, donnant des instructions à l’un de ses secrétaires. Au lever du jour, lorsque les gardes étaient venus le chercher pour l’exécution, il leur avait dit qu’aucune « puissance terrestre » ne pourrait le réduire au silence avant qu’il n’ait dit ce qu’il avait à dire.

Lorsque les gardes vinrent le chercher pour la seconde fois, il leur annonça calmement : « Vous pouvez maintenant accomplir votre tâche. »

Pour la deuxième fois, le Báb et son jeune compagnon furent donc conduits devant le peloton d’exécution. Les soldats arméniens refusant de tirer une seconde fois, on confia la tâche à des tireurs musulmans. Cette fois, les corps des deux hommes s’effondrèrent.

« La plus heureuse nouvelle », écrivit Abdu'l-Bahá  plus tard dans une tablette annonçant cette glorieuse victoire à ses fidèles, « c'est que le corps saint et lumineux duBáb..., après avoir été déplacé, pendant soixante ans, d'un endroit à un autre à cause des ennemis qui avaient le dessus et dans la crainte des gens malveillants -, et n'avoir connu ni paix ni repos, ce corps a été, grâce à la miséricorde de la Beauté Abhá, déposé avec solennité, le jour du Naw Ruz, dans son cercueil sacré, à l'intérieur du tombeau élevé sur le mont Carmel » ... Par une étrange coïncidence, en ce même jour du Naw Ruz ( 1909 ), un câblogramme fut reçu de Chicago, annonçant que les croyants de chacun des centres américains avaient élu un délégué et l’avaient envoyé dans cette ville, et qu’ils avaient définitivement décidé de l’emplacement et de la construction du Temple au bord du lac Michigan.

Montréal, Québec, le 22 mai 2016  — Le début du XIXe siècle a été une période d’attente messianique dans de nombreux pays. Profondément troublés par les implications de la recherche scientifique et de l’industrialisation, les croyants les plus sincères de diverses religions se penchaient sur les Écrits sacrés de leur propre religion pour essayer de comprendre l’accélération du changement.
 
En Europe et en Amérique, des groupes comme les membres de la Société du Temple ou les adeptes de William Miller croyaient trouver dans les écritures chrétiennes des preuves de la fin des temps et du retour de Jésus-Christ.
 
Un même esprit soufflait au Moyen-Orient, où l’on pensait imminent l’accomplissement des différentes prophéties du Coran et des traditions islamiques. Dans le monde chiite, l’école Shaykhíe, école de tradition soufie fondée par Shaykh Ahmad-i-Ahsá’í (1753-1826) faisait partie de ces mouvements à caractère millénariste. Après sa mort, son élève et successeur désigné Siyyid Kázim -i- Rashtí (1793-1843) continua son œuvre, envoyant ses disciples à la recherche du Promis.
 
C’est à Chiraz, en Iran, le soir du 22 mai 1844, que l’un d’entre eux, Mullá Husayn, rencontre un jeune marchand, qui lui offre l’hospitalité pour la nuit. Lors d’une veillée prolongée, Siyyíd ‘Ali-Muhammad va révéler à son visiteur qu’il est celui qu’il recherche, le Qá’im promis par l’Islam, "Celui qui se lèvera".
 
Siyyíd ‘Ali-Muhammad, qui allait prendre le titre de "Báb", mot qui signifie, en arabe, « Porte », fonda une religion distincte et indépendante. Connue sous le nom de foi bábíe, cette religion donna naissance à une nouvelle communauté, eut ses propres textes et marqua l’histoire de son empreinte indélébile. Le Báb annonça que le Jour de Dieu était arrivé. Il était lui-même le Promis des textes saints islamiques, et l’humanité était au seuil d’une ère nouvelle qui verrait tous les aspects de la vie se restructurer.
 
Le thème central du principal ouvrage révélé par le Báb, le Bayán, est l’imminence de la venue d’un deuxième messager de Dieu qui serait beaucoup plus grand encore et dont la mission serait d’annoncer l’ère de paix et de prospérité promise depuis si longtemps par l’Islam ainsi que par le Judaïsme, le Christianisme et d’autres religions. Le Bayán abrogeait par ailleurs certaines lois islamiques, qu’il remplaçait par de nouvelles, et insistait sur les valeurs morales et surtout sur la pureté de cœur et d’intention. Le rang des femmes y était rehaussé et la dignité rendue aux pauvres. Enfin, l’éducation et les sciences utiles à l’humanité y étaient encouragées et valorisées.
 
Né le 20 octobre 1819, le Báb possédait dès l’enfance une sagesse et une finesse surprenantes. A l’âge adulte, il rejoignit son oncle dans le négoce familial. Son intégrité et sa piété lui valurent l’estime des autres marchands avec lesquels il entrait en contact. Il était connu également pour sa générosité envers les pauvres.

Après la déclaration de sa mission, le Báb fut très vite entouré d’adeptes et le nouveau mouvement religieux se répandit en Iran comme une traînée de poudre. Ce succès, tout comme l’audace du message proclamé, suscitèrent hostilités et persécutions - en particulier de la part des autorités religieuses qui voyaient leur pouvoir et leur prestige menacés. Les historiens estiment à environ 20 000 le nombre des victimes de ces persécutions. Le Báb fut lui-même à plusieurs reprises emprisonné, puis condamné à mort. Le 9 juillet 1850, cette condamnation fut exécutée dans lacour de la caserne de Tabriz.
 
La foi bahá’íe appartient actuellement à plus de 2100 groupes ethniques de par le monde. Les Montréalais, de toute origine ont célébré l'anniversaire de la déclaration du Bàb à travers une réjouissante présentation de Sa venue ainsi que de prières et musiques au centre bahá’í.

Montréal, Québec, le 12 novembre 2015 — Les communautés bahá’íes sur l’île de Montréal et du monde ont célébrés les anniversaires jumeaux du Hérault aussi bien que le Fondateur de la foi bahá’íe.

Dans une lettre datée le 10 juillet 2014, la Maison universelle de justice explique l’importance de ces deux célébrations. « En Orient, les fêtes des anniversaires jumeaux, la naissance du Báb et la naissance de Bahá’u’lláh, ont traditionnellement été observées en fonction de leur correspondance avec les premier et deuxième jours de Muharram dans le calendrier islamique. « Aux yeux de Dieu, ces deux jours n’en font qu’un », affirme Bahá’u’lláh. Mais, une lettre écrite au nom du Gardien indique : « Dans l’avenir, il ne fait aucun doute que tous les jours saints suivront le calendrier solaire, et des mesures seront prises quant à la façon de célébrer universellement ces fêtes jumelles. » Jusqu’ici, la façon de satisfaire au caractère lunaire intrinsèque de ces deux jours bénis n’a pas encore été déterminée. Nous avons décidé qu’ils seront désormais observés le premier et le deuxième jour suivant l’apparition de la huitième nouvelle lune après le Naw-Rúz, comme permettront de le déterminer d’avance les tables astronomiques qui utiliseront Téhéran comme point de référence. Cela aura pour conséquence que l’observance des anniversaires jumeaux se déplacera, d’année en année, à l’intérieur des mois de Mashíyyat, ‘Ilm, et Qudrat du calendrier Badí‘, soit entre la mi-octobre et la mi-novembre selon le calendrier grégorien. L’an prochain, la naissance du Báb tombera le 10 Qudrat et la naissance de Bahá’u’lláh, le 11 Qudrat. C’est avec joie et impatience que nous songeons aux bicentenaires de la naissance de Bahá’u’lláh et de la naissance du Báb, en 174 et 176 respectivement, que le monde bahá’í tout entier célébrera selon un calendrier commun. Les dates des autres jours saints seront fixées dans le calendrier solaire. »

Le Báb et Bahá’u’lláh sont nés il y a 196 et 198 ans respectivement, et leur vie est remarquable dans le domaine de l'histoire religieuse. Lors d’un hommage rendu par le Parlement brésilien à la vie de Bahá’u’lláh, un membre du Parlement du Brésil à l'époque, décrit que les Écrits de Bahá’u’lláh sont « la plus colossal travail religieux rédigé sous la plume d'un homme seul. » Au cours de la période de six ans de la déclaration de sa mission religieuse jusqu'à son exécution par le gouvernement persan en 1850, le Báb est estimé pour avoir écrit des textes religieux, totalisant environ un demi million de versets, tandis que, pendant son ministère religieux Bahá’u’lláh a écrit des textes pour un total de quelque 100 volumes. Même dans leurs langues d’origine, arabe et persane, seule une petite partie de ces textes ont été publiées, avec une fraction encore plus petite, traduite en anglais. Ces Écrits contiennent les principes dont le monde actuel a tant besoin.

Montréal, Québec, le 23 novembre 2015 —Pendant six jours, 109 mille visiteurs sont venus à cet événement annuel afin de célébrer la richesse et la diversité du livre qui s’écrit ou se publie à travers le monde francophone et en particulier au Québec.
 
Les éditions bahá’íes ont proposé aux visiteurs du salon du livre de Montréal, cette année, un thème incitant les visiteurs à reconnaître la diversité du genre humain : « L’unité dans la diversité ». Pendant toute la durée du salon, entre les 18 et 23 novembre, plusieurs jeunes ont laissé un message sur la façon dont ils pouvaient rendre service à leurs proches et à leurs communautés. La grande affiche symbolisant « l’amour », « l’unité » et « le service » qui ornait le fond du stand, était un design d’une grande beauté réalisé par Elaheh Bos.
 
Une grande quantité de messages des jeunes, qui pour la plupart visitaient le salon avec leur école, ont démontré la grande conscience environnementale de ces derniers. Plusieurs dizaines de jeunes ont également souligné l’importance du respect et de la bonne conduite en général.
 
Le salon du livre de Montréal est un événement culturel d’une grande envergure au Québec, qui attire un grand nombre de personnalités publiques comme le maire M. Denis Coderre ainsi que les conseillers de la ville et met en vedette une foule d’auteurs connus. Plus de 2500 personnes se sont arrêtées au stand des éditions bahá’íes, soit pour participer à l’activité proposée aux jeunes, soit pour acheter des livres, ou encore pour poser des questions sur la communauté bahá’íe.
 
Inutile de dire à quel point c’était une expérience enrichissante et inoubliable pour tous les bénévoles qui ont eu ce privilège de côtoyer les jeunes et entrer en dialogue avec le grand public !

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38e Salon du livre de Montréal, une véritable fête du livre!

Aie foi en Dieu et garde les yeux fixés sur le royaume exalté; sois amoureuse de la Beauté d'Abhà! Sois constante dans ta fidélité à l'Alliance; brûle de t'élever jusqu'au ciel de la Lumière universelle.

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