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Montréal, le 10 septembre 2022 – L’église méthodiste Saint-James était le lieu par excellence d’un concert grandiose à l’honneur de ‘Abdu’l-Bahá qui avait séjourné dans notre ville, il y a 110 ans !

Plusieurs centaines des expectateurs de Montréal et partout au Québec, les dignitaires comme la mairesse de Saint-Lambert Madame Pascale Mongrain,Tom et Catherine Mulcair, les représentants de plusieurs organismes inter-religieux, homme, femme, enfant et jeune, se sont rassemblés à cette église, pour rendre hommage à l’unique exemple de service à l’humanité, celui qui a choisi le nom de « Serviteur de la Gloire », ‘Abdu’l-Bahá !

La présentation de la chorale, le petit orchestre qui l’accompagnait, sont digne d’éloge ! les monologues des acteurs récitant des textes prononcés par ‘Abdu’l-Bahá dans cette église même, nous transportaient dans le monde de 1912 où à Montréal, il n’y avait que deux lignes de tramway, nord-sud et l’est-ouest ! il y avait peu de voitures mais davantage des fiacres et des calèches ! et un tableau électrique devant l’église qui annonçait le « prophète de l’Orient » prononcerait une allocution sur les principes de la foi bahá'íe et « le salut de l'humanité ». Ce titre navra ‘Abdu’l-Bahá, et il exprima alors son inquiétude devant l’habitude qu’avaient les gens de l’appeler « prophète ». Lors de son discours, il corrigea cette erreur, soulignant qu'il n'était pas un prophète, mais bien simplement ‘Abdu’l-Bahá, qui se traduit librement par « serviteur de la Gloire ».

Le pasteur de Saint James, le révérend Alain John Bonner a prononcé une allocution très émouvante en disant que depuis le passage de ‘Abdu’l-Bahá dans cette église, les méthodistes suivent ses conseils concernant le service à l’humanité ! Déjà en 1912, cette église était avant-gardiste en admettant les gens de couleur parmi sa congrégation ! En somme, le soir où ‘Abdu’l-Bahá donnait son discours dans cette église, une grande partie de l’audience était composé des gens de couleur !

Sur la même plateforme où ‘Abdu’l-Bahá avait prononcé son discours, le 5 septembre 1912, étaient présents 40 choristes de multiple origine ethniques, les acteurs qui récitaient les monologues, extrait de Son discours et un orchestre de quatuor à cordes, flûte et piano qui accompagnait la chorale.

Les paroles de ‘Abdu’l-Bahá, merveilleusement composés par Lucie Dubé en dix chants, ont transporté l’audience dans un monde de paix et de joie où aucune pensée malsaine ne pourra exister ! Un monde où enfin l’être humain pourra avoir une expérience de l’harmonie en diversité comme un jardin rempli des fleurs de toute beauté !

Les dernières paroles émouvantes que ‘Abdu’l-Bahá adressa à la population du Canada furent prononcées lors de son discours de clôture, dans lequel il exprima sa gratitude et son admiration devant la justice et l'amitié dont jouissaient les peuples nord-américains. Il exprima le souhait de voir les gouvernements d'Amérique jouer un rôle de premier plan dans l'établissement d'un tribunal mondial qui réunirait toutes les nations et se révélerait un jour très important pour l’établissement d’une paix universelle et permanente dans le monde entier. Ses mots furent :

« Loué soit Dieu ! Je constate que ces deux grandes nations sont hautement compétentes et très avancées dans tout ce qui concerne le progrès et la civilisation. Ces gouvernements sont justes et équitables. Les motifs et les objectifs de ces populations sont nobles et inspirants. »

Photos : Église Saint James et le groupe composé des amis venant de partout du Québec.

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