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Montréal, le 21 avril 2019 - Des bahá'ís de partout à Montréal se sont réunis au Centre bahá'í pour participer à l'élection de leur Assemblée spirituelle. De même, dans des milliers de localités à travers le monde ce jour-là, le premier jour du Riḍván, les bahá'ís votent pour leurs conseils d'administration locaux. Tout au long des douze jours du festival de Riḍván, des congrès nationaux ont été organisés dans quelque 180 pays et territoires, au cours desquelles les délégués se sont réunis pour voter pour leur Assemblée spirituelle nationale, un conseil composé de neuf membres, chargé de guider, de coordonner et de stimuler les activités des bahá’ís dans sa juridiction. Les élections bahá’íes se distinguent par leur absence de nomination et de campagne. Les membres de l’Assemblée spirituelle de Montréal élus cette année sont : Arash Saidi, Stan Phillips, Monique Richer-Gosselin, Aaron Daley, Janie Cardinal-Fernandes, Nima Naimi, Josée Cardinal, Baudouin Makasi Kutuka et Keyvan Mahjoor. 

Au cours de la période de consultation, de nombreux participants se sont engagés avec enthousiasme à persévérer dans la direction prise par la communauté baha'ie dans ses efforts pour renforcer la vitalité de la vie spirituelle et sociale dans ses quartiers, encourager la participation de plus en plus de personnes à des activités contre la passivité et la léthargie des forces sociales qui, aujourd’hui, sont particulièrement préjudiciables aux jeunes. Les bahá'ís ont compris que leur travail contribuait à la construction d'un monde meilleur grâce au développement d'une culture de service dans laquelle la participation universelle de tous les membres de la famille humaine devenait la norme de la justice et du progrès social.

Les contributions aux délibérations de ce rassemblement de la communauté bahá'íe à Montréal ont reflété plusieurs points des plans bahá'ís, soulignant qu'aujourd'hui, plus que jamais, le monde doit contrer les constructions sociales conflictuelles qui séparent les peuples. Il est indispensable de surmonter la passivité et la léthargie que le matérialisme et une culture de divertissement superficielle ont générés dans la société. 

« Chaque contribution que les bahá’ís apportent à la vie de leur société a pour but de promouvoir l’unité́ ; chaque effort de construction communautaire est orienté vers la même fin. » - Riḍván 2017, Lettre de la Maison universelle de justice 

 

Aujourd'hui, la fête de Riḍván est le plus joyeux des jours saints bahá'ís. Dans les villages et les villes du monde entier, les communautés bahá'íes célèbrent ces journées spéciales en organisant des rassemblements ouverts à tous.

La période du Riḍván fut également une époque où Bahá'u'lláh proclama les principes spirituels fondamentaux qui sont au cœur de ses enseignements, marquant ainsi l’arrivée d’une nouvelle étape dans l’évolution de la vie de l’humanité, caractérisée par la paix et la fin des droits à la violence.

Ce festival annuel de 12 jours (du 20 avril au 2 mai) marque l'anniversaire des jours passés par Bahá'u'lláh dans un jardin au bord du rivière Tigre à Bagdad en 1863. Durant ces jours, nombre de ses admirateurs du la ville est venu lui faire ses adieux. Bahá'u'lláh a annoncé aux amis réunis avec lui qu'il était le messager de Dieu pour un nouvel âge, annoncé dans les Écritures du monde. Il a appelé le jardin où ils étaient rassemblés le « Riḍván » qui signifie « paradis ».

Le festival du Riḍván, ainsi que la Déclaration du Báb, sont désignés par Bahá'u'lláh comme « les deux plus grands festivals » et sont attribués de manière significative dans le calendrier bahá'í et célébrés comme tels dans le monde bahá'í. Les 1er, 9eet 12ejours de Riḍván sont considérés comme des jours saints durant lesquels le travail doit être suspendu. La fête de Riḍván est célébrée chaque année du 13 du mois de Jalál au 5 du mois de Jamál, selon le calendrier bahá'í.

  • Photo : Jardin de Riḍván, archives de la bibliothèque nationale,Paris

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